Les années pandémiques affichent une mortalité record depuis le début du
XXIe siècle parmi les chefs d'Etat et de gouvernement. Huit chefs
d'Etat ou de gouvernement se trouvant au pouvoir sont décédés dans le
monde depuis début 2020. C'est un record depuis le début du siècle.
C'est
plus qu'en 2018-2019 (5 dirigeants sont morts ou ont été tués) ou en
2016-2017 (4 personnes). Sept chefs d'Etat ou de gouvernement sont morts
en 2003-2004. Tous les décès et les morts de dirigeants en 2020-2021
ont eu lieu dans le Tiers monde.
Le dernier décès concerne l'assassinat du président d'Haïti Jovenel Moïse. Il a été abattu dans la nuit du 6 au 7 juillet dans sa propre résidence. Le premier ministre par intérim Claude Joseph a déclaré que les attaquants parlaient anglais et espagnol. La bande qui a organisé l'assassinat du président Moïse comptait 26 hommes. Quatre d'entre eux ont été abattus.
Le 20 avril, le président tchadien Idriss Déby est décédé des suites de ses blessures après un affrontement avec des rebelles. Il se trouvait au pouvoir depuis 1990. Le gouvernement et le parlement du Tchad ont été dissous, et pendant 18 mois le pays sera dirigé par le conseil militaire mis en place.
Deux autres dirigeants africains sont décédés de maladies : le président de la Tanzanie John Magufuli et le président du Burundi Pierre Nkurunziza.
Les médias rapportaient que les deux chefs d'Etat étaient infectés par le coronavirus Covid-19. John Magufuli décédé en mars dernier refusait de décréter le confinement en Tanzanie et se prononçait contre le port du masque médical. Il a également demandé aux habitants de son pays de prier pour vaincre le coronavirus. En avril 2020, la Tanzanie a cessé de publier les statistiques officielles des malades, alors que John Magufuli affirmait que son pays n'est pas touché par l'infection en invitant des touristes dans la république.
Pierre Nkurunziza est décédé le 8 juin 2020 suite à un arrêt cardiaque. Sachant que les médias locaux déclaraient que le président était contaminé par le coronavirus. Pierre Nkurunziza dirigeait le pays depuis 15 ans.
Des maladies ont causé la mort du premier ministre de Bahreïn Khalifa ben Salmane Al Khalifa (novembre 2020) et du premier ministre d'Eswatini Ambrose Mandvulo Dlamini (décembre 2020).
De plus, en l'espace de deux ans sont décédés deux premiers ministre de la Côte d'Ivoire. Le 10 mars 2020, Hamed Bakayoko est mort d'un cancer, le 8 juillet 2020 est décédé Amadou Gon Coulibaly, qui s'est senti mal après la réunion du conseil des ministres du pays.
Au moins quatre attentats et une tentative d'attentat ont été commises contre des hommes politiques à travers le monde rien qu'en 2021.
Ainsi, le 20 juillet a été perpétré un attentat contre le président intérimaire du Mali, le colonel Assimi Goïta, qui dirigeait le pays depuis le coup d'Etat militaire. Il a été attaqué dans la mosquée de la capitale de Bamako : deux hommes armés, dont un muni d'un couteau, ont tenté d'attaquer Assimi Goïta pendant la prière.
Le 26 juin, un hélicoptère avec le président de la Colombie Ivan Duque à son bord a été attaqué par des inconnus lorsqu'il survolait l'est de la république. L'hélicoptère présidentiel a reçu six impacts de balles, mais personne n'a été blessé dans cet incident.
Le 6 mai a été attaqué l'ancien président des Maldives et président du parlement Mohamed Nasheed. Il a été grièvement blessé dans une explosion et se trouvait dans un état critique, avant de subir plusieurs opérations à l'hôpital de Male. Il est actuellement soigné en Allemagne.
Le 29 mai a été attaquée la voiture du ministre ougandais des Transports, ancien officier supérieur de l'armée Katumba Wamala. Il a été blessé mais est resté en vie. Cinq personnes sont inculpées pour cet attentat.
Le 22 juillet, il a été rapporté qu'un attentat a été empêché contre le président du Madagascar Andry Rajoelina. Deux personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête. Selon la radio RFI, il s'agit du Franco-Malgache Paul Rafanoharana et du Français Philippe François, qui planifiaient des assassinats de "grandes personnalités politiques", notamment du président.
Le dernier décès concerne l'assassinat du président d'Haïti Jovenel Moïse. Il a été abattu dans la nuit du 6 au 7 juillet dans sa propre résidence. Le premier ministre par intérim Claude Joseph a déclaré que les attaquants parlaient anglais et espagnol. La bande qui a organisé l'assassinat du président Moïse comptait 26 hommes. Quatre d'entre eux ont été abattus.
Le 20 avril, le président tchadien Idriss Déby est décédé des suites de ses blessures après un affrontement avec des rebelles. Il se trouvait au pouvoir depuis 1990. Le gouvernement et le parlement du Tchad ont été dissous, et pendant 18 mois le pays sera dirigé par le conseil militaire mis en place.
Deux autres dirigeants africains sont décédés de maladies : le président de la Tanzanie John Magufuli et le président du Burundi Pierre Nkurunziza.
Les médias rapportaient que les deux chefs d'Etat étaient infectés par le coronavirus Covid-19. John Magufuli décédé en mars dernier refusait de décréter le confinement en Tanzanie et se prononçait contre le port du masque médical. Il a également demandé aux habitants de son pays de prier pour vaincre le coronavirus. En avril 2020, la Tanzanie a cessé de publier les statistiques officielles des malades, alors que John Magufuli affirmait que son pays n'est pas touché par l'infection en invitant des touristes dans la république.
Pierre Nkurunziza est décédé le 8 juin 2020 suite à un arrêt cardiaque. Sachant que les médias locaux déclaraient que le président était contaminé par le coronavirus. Pierre Nkurunziza dirigeait le pays depuis 15 ans.
Des maladies ont causé la mort du premier ministre de Bahreïn Khalifa ben Salmane Al Khalifa (novembre 2020) et du premier ministre d'Eswatini Ambrose Mandvulo Dlamini (décembre 2020).
De plus, en l'espace de deux ans sont décédés deux premiers ministre de la Côte d'Ivoire. Le 10 mars 2020, Hamed Bakayoko est mort d'un cancer, le 8 juillet 2020 est décédé Amadou Gon Coulibaly, qui s'est senti mal après la réunion du conseil des ministres du pays.
Au moins quatre attentats et une tentative d'attentat ont été commises contre des hommes politiques à travers le monde rien qu'en 2021.
Ainsi, le 20 juillet a été perpétré un attentat contre le président intérimaire du Mali, le colonel Assimi Goïta, qui dirigeait le pays depuis le coup d'Etat militaire. Il a été attaqué dans la mosquée de la capitale de Bamako : deux hommes armés, dont un muni d'un couteau, ont tenté d'attaquer Assimi Goïta pendant la prière.
Le 26 juin, un hélicoptère avec le président de la Colombie Ivan Duque à son bord a été attaqué par des inconnus lorsqu'il survolait l'est de la république. L'hélicoptère présidentiel a reçu six impacts de balles, mais personne n'a été blessé dans cet incident.
Le 6 mai a été attaqué l'ancien président des Maldives et président du parlement Mohamed Nasheed. Il a été grièvement blessé dans une explosion et se trouvait dans un état critique, avant de subir plusieurs opérations à l'hôpital de Male. Il est actuellement soigné en Allemagne.
Le 29 mai a été attaquée la voiture du ministre ougandais des Transports, ancien officier supérieur de l'armée Katumba Wamala. Il a été blessé mais est resté en vie. Cinq personnes sont inculpées pour cet attentat.
Le 22 juillet, il a été rapporté qu'un attentat a été empêché contre le président du Madagascar Andry Rajoelina. Deux personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête. Selon la radio RFI, il s'agit du Franco-Malgache Paul Rafanoharana et du Français Philippe François, qui planifiaient des assassinats de "grandes personnalités politiques", notamment du président.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.