« McKinsey & Company est un cabinet international de conseil en stratégie dont le siège est situé à New York City, aux États-Unis. McKinsey fut fondé en 1926 par James O. McKinsey, professeur à l’Université de Chicago. En 2021, McKinsey compte plus de 130 bureaux répartis dans 65 pays et réunissant près de 30 000 personnes. Avec Bain et BCG, ils forment les « MBB », les trois plus grands cabinets de conseil en stratégie au monde en termes de chiffre d’affaires. Selon le classement annuel Vault, McKinsey est fréquemment considéré comme le plus prestigieux au monde. » (Wikipédia)
Le cabinet McKinsey est le pivot central qui a permis la globalisation des entreprises qui comptent, l’agencification et la corporatisation des administrations publiques. Et là où se trouve McKinsey se trouvent les banquiers d’affaires de la City-Wall Street.
McKinsey est l’entreprise-clef qui a permis d’abord l’atomisation des entités publiques et privées, puis l’intégration de leurs processus d’activités au niveau mondial. Grâce à cette restructuration puissante, systématique et planétaire, les PIB nationaux ont été vidés, les substances des entreprises riches ont été vampirisées, les gouvernements n’ont plus de pouvoir sur les structures des États, devenues indépendantes.
Swissair, la victime des prédateurs de la haute finance internationale, conseillée depuis les premiers jours de ses égarements par le célèbre cabinet et dirigée par un insider…
Une autre caractéristique du groupe est d’installer leurs meilleurs éléments bien formatés à la tête des entreprises et autres gouvernements. Conflits d’intérêts au plus haut niveau garantis. L’exemple le plus saisissant pour un Suisse est le rôle de ce cabinet dans la descente aux enfers de la banque volante, que fut Swissair. Hans Peter Bech se demandait si McKinsey n’avait pas tué Swissair.
DID MCKINSEY & COMPANY KILL SWISSAIR?
Affaire Swissair: banques et consultants ont été avantagés
Il est à relever que Philippe Bruggisser patron de Swissair dès le début des années 90 (au niveau Holdings) aurait été selon le journal Le Temps, un consultant de McKinsey. Faut-il dès lors s’étonner de le voir suivre à la lettre les directives du cabinet américain pour monter sa propre alliance, la très risquée Hunter Strategy ?
Anciens administrateurs de la défunte Swissair: «y’en n’avait vraiment point comme eux!»
Aux dernières nouvelles, ceux qui ont tué Swissair n’ont pas connu le chômage. Il faut dire qu’il y avait tant d’entreprises à écumer … Bon on arrive là gentiment au bout de la captation de l’outil de production de biens et services, publics et privés. Il reste encore les PME/PMI dont le coussin financier leur a permis d’échapper à la nasse du système de la haute finance… Affaire à suivre.
Big Pharma: Scandale américain réglé à l’amiable pour la somme modique de 600 millions de dollars. Données du litige prises au New York Times (Source ICI )
McKinsey couvre l’ensemble des secteurs de l’économie. Tout naturellement, ils comptent parmi leur clientèle des noms de la Big Pharma. Et voici le scandale que le cabinet de conseil à enterrer en préférant passer à la caisse. Le litige porte sur le rôle de cette compagnie dans l’aide aux ventes d’opioïdes « suralimentés ».
Les règlements interviennent après que des poursuites judiciaires ont mis au jour une mine de documents montrant comment McKinsey a travaillé pour stimuler les ventes de l’analgésique OxyContin de Purdue Pharma au milieu de la crise américaine des opioïdes qui a contribué à la mort de plus de 450 000 personnes au cours des deux dernières décennies. Excusez du peu.
La collaboration intensive de McKinsey avec Purdue consistait à lui conseiller de se concentrer sur la vente de pilules lucratives à forte dose, et ce même après que le fabricant de médicaments ait plaidé coupable en 2007, suite aux accusations criminelles fédérales qui lui étaient reprochées et selon lesquelles il avait induit médecins et régulateurs en erreur sur les risques d’OxyContin.
Le New York Times nous apprend que le cabinet a conclu un accord de 573 millions de dollars avec les procureurs généraux de 47 États, du district de Columbia et de cinq territoires, selon un dossier déposé jeudi dans le Massachusetts. Des accords séparés ont été annoncés dans l’État de Washington, pour 13 millions de dollars, et en Virginie-Occidentale, pour 10 millions de dollars. Selon le bureau du procureur général, le Nevada, quant à lui, poursuivra son enquête sur les opioïdes.
La raison de ce qui précède, qui rendra McKinsey et ses concurrents encore plus vulnérables, est le fait qu’au cours des dernières années, ils se sont agressivement déplacés vers une nouvelle ligne de travail, non seulement en offrant des conseils de gestion, mais aussi en aidant les entreprises à mettre en œuvre leurs suggestions.
De multiples scandales et controverses
Le but ici n’est pas de faire la liste de ces scandales épiques qui reflètent une éthique à la hauteur des délits des clients. Wikipédia en recense quelques-uns. La version anglophone est plus étoffée.
Plusieurs livres ont été écrits sur la Firme. En voici un parmi d’autres:
McKinsey coache-t-il le président Macron?
Le président Macron semble côtoyer le cabinet depuis plusieurs années. Durant la campagne présidentielle de 2017, les « MacronLeaks » avaient révélé la collaboration entre des membres de McKinsey et la République en marche, le parti lancé par le candidat Macron, rapporte Le Monde. Mais aucune trace d’une facture du cabinet dans les comptes de campagne du parti, consultés par le quotidien à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). LREM a assuré au quotidien qu’il ne faisait pas appel à des cabinets de conseil en stratégie « ni pour des missions facturées, car nous n’en avons pas les moyens, ni pour des missions ‘pro bono’ [pour le bien public], car ce serait considéré comme un don d’une personne morale à un parti politique et c’est interdit par la loi ».
Une chose est sûre à l’heure actuelle, à savoir l’organigramme du parti du président français dirigé par Paul Midy:
… et qui est Paul Midy?
McKinsey aux commandes de la campagne de vaccination française?
Ce recours à McKinsey et à d’autres cabinets s’expliquent aussi par rapport à l’urgence de la situation. « On peut avoir le sentiment qu’il y a eu une sorte d’effet de panique », souffle à Politico la députée Les Républicains Véronique Louwagie, rapporteure du budget sur plusieurs sujets santé.
Eh bien, il n’est pas dit que les collaborateurs auraient pu gérer la campagne de vaccination de l’interne. Il faut une mentalité particulière pour pousser des gens sains à aller se faire injecter un produit de thérapie génique dont les effets secondaires semblent pires que le mal lui-même. Il faut des individus du gabarit psychologique des collaborateurs McKinsey. Renseignez-vous auprès de collaborateurs qui ont eu affaire à eux. Vous comprendrez ce que je n’écrirai pas ici.
McKinsey est l’entité qui est capable de restructurer et d’imposer une nouvelle organisation sans se préoccuper de la casse qu’elle peut provoquer au plan humain. Et c’est ce qu’il fallait au président Macron pour vendre aux Français ce dont la majorité ne voulait pas. A part les résidents des EHPAD à qui on ne demande pas franchement leur avis, les Français n’avaient pas envie de se faire vacciner. Dans un sondage, Le Figaro et Franceinfo avaient interrogé, les 22 et 23 décembre, 1004 personnes et ont confirmé que la majorité restait réfractaire à la vaccination avec un taux de refus de 58 %. 15% uniquement était partant pour se faire vacciner.
Alors que le taux de vaccination piétinait, le président a envoyé à son ministre le SMS suivant :
La campagne de vaccination a quitté la sphère politique et a basculé dans la logique de com. On a commencé par une campagne anxiogène pour se poursuivre avec le chantage et la menace de perte d’emplois ou de salaires. La suite du narratif n’est pas connue. Que feront-ils des réfractaires lorsque le taux de vaccination aura atteint les objectifs voulus? Mystère…
McKinsey se nourrit des relations proches du pouvoir. Le Pass sanitaire en question.
Le sujet ne s’arrête pas à l’Elysée avec la campagne de vaccination à booster à tout prix. Il déborde et interroge sur les éventuels interférences avec le Conseil Constitutionnel. Pourquoi ? Parce que le président de la noble institution est le père d’un des patrons du cabinet américain en France. Son nom est Victor et il est bien répertorié sur le site de la Firme.
Victor Fabius est directeur associé de McKinsey & Company. Basé à Paris, il opère principalement dans le pôle d’activité Consommation et Distribution. Il pilote le pôle de compétences Marketing et Ventes en France.
Victor Fabius se spécialise dans les problématiques de stratégie, de marketing et d’innovation. Il accompagne aujourd’hui les clients de McKinsey dans l’identification de relais de croissance fondés sur une compréhension fine des consommateurs (développement de marques, innovation produit et leviers de pricing).
Il accompagne des acteurs européens et mondiaux de l’industrie alimentaire, du secteur textile et de l’e-commerce faisant face à des ruptures de marché majeures.
Il est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et diplôme d’économie de Sciences Po et Columbia University. https://www.mckinsey.com/business-functions/marketing-and-sales/our-insights/incumbents-as-attackers-brand-driven-innovation
Eh bien, comme nous le disions plus haut, cette entreprise est partenaire de pratiquement l’ensemble des groupes globaux et de gouvernements de la planète. Voici un entretien, preuve de leur proximité avec Pfizer et même de leur intérêt dans la thérapie génique:
Le président de Moderna Therapeutics, Stephen Hoge, a quitté McKinsey pour aller chez Moderna.
En Chine, un directeur de AstraZeneca
Dans cet article, ils font référence à certains produits de Roche et d’Astrazeneca
Et là, je vous laisse prendre connaissance de ce rapport qui est incroyablement sourcé, renseigné et « designé ». A l’évidence, ils connaissent la gestion de la production de l’intérieur et en détails. Impressionnant.
Impressionnant ce schéma qui détaille le schéma opérationnel commun aux différentes entités pour délivrer les vaccins.
Victor Fabius co-auteur de « Comment le Covid-19 change le comportement du consommateur maintenant et pour toujours! »
Les personnes qui ont validé le Pass sanitaire et sa potentielle dérive totalitaire autour de… Laurent Fabius, leur président.
Liliane Held-Khawam
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