Six personnes suspectées de vouloir assassiner le président malgache ont été arrêtées. Le ministre de la Sécurité publique de l’île a indiqué que l’une d’entre elles est Française, tandis que deux autres sont binationaux.
Un Français fait partie des six personnes arrêtées par les autorités malgaches pour leur implication présumée dans un projet d’assassinat du président de la République malgache, a déclaré le ministre de la Sécurité publique de l’île.
« L’une des personnes arrêtées est française, deux d’entre elles sont binationales : malgache et française. Les trois autres sont malgaches », a dit jeudi soir Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison.
Deux anciens membres de l’armée française
Le procureur général de Madagascar a indiqué jeudi que la police avait arrêté les six personnes à la suite d’une enquête de plusieurs mois. Patrick Rajoelina, conseiller du président Andry Rajoelina, a déclaré pour sa part que deux des personnes arrêtées avaient été membres de l’armée française.
Sollicité, Sollicité, un porte-parole de l’état major des armées françaises a dit n’avoir pas de commentaire à faire. Il a ajouté qu’il s’agissait d’anciens militaires qui aujourd’hui n’ont plus aucun lien avec les armées françaises.
Le Quai d’Orsay a fait savoir pour sa part que les ressortissants français pouvaient solliciter un dispositif visant à s’assurer du respect de leurs conditions de détention, de leur état de santé et de leurs droits à la défense.
« Les services de ce ministère, tant à Antananarivo qu’à Paris, ont été informés de l’arrestation de ressortissants français. S’ils en expriment le souhait, ils bénéficieront de la protection consulaire prévue par la convention de Vienne du 24 avril 1963 », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Les preuves sont tangibles »
Selon Patrick Rajoelina, des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité du président malgache. « Les preuves sont tangibles et nous ne prenons certainement pas cela à la légère «, a-t-il dit.
Andry Rajoelina, âgé de 44 ans, a accédé à la présidence de Madagascar en 2019 après une élection très disputée et un recours de son adversaire, Marc Ravalomanana, devant le Conseil constitutionnel.
Il fut à la tête du mouvement de contestation qui a abouti à la crise politique de 2009 et au renversement du président Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina avait alors prêté serment comme président de la haute autorité de transition et était resté à la tête de ce gouvernement jusqu’en 2014, avant d’affronter dans les urnes Marc Ravalomanana en 2019.
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