L'immunologiste et ancien scientifique des NIH [Instituts américains de la santé - NdT], J. Bart Classen a analysé les données sur les effets indésirables des produits expérimentaux nommés « vaccins » anti-Covid signalés au système britannique Yellow Card et a trouvé des milliers de signalements de symptômes multiples qui constituent autant de « signaux clairs » de troubles neurodégénératifs.
Alors que s'accumulent les cas (445 au 9 juillet) de syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique apparemment « rare », chez des personnes ayant reçu un produit expérimental nommé « vaccin » anti-Covid — ce qui a contraint la mollassonne FDA à apposer une étiquette d'avertissement sur celui de Johnson & Johnson (J&J) — des scientifiques lancent des avertissements urgents sur un possible tsunami d'autres types de lésions neurologiques.
L'immunologiste J. Bart Classen, ancien chercheur sous contrat avec les Instituts américains de la santé et propriétaire de Classen Immunotherapies, une société de biotechnologie du Maryland, a publié une étude [soumise en décembre 2020 et acceptée pour publication en février 2021 - NdT] soulignant le potentiel des produits expérimentaux nommés « vaccins » anti-Covid à ARN messager (ARNm) à déclencher le développement de maladies à prions ainsi que d'autres maladies chroniques.
Les maladies à prions ou de type prion comprennent, entre autres, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et l'atrophie systémique multiple (ASM). L'une des caractéristiques de ces maladies neurodégénératives est la formation et le regroupement de protéines mal repliées dans le système nerveux.
Les conclusions de J. Bart Classen en février étaient basées sur l'analyse de l'ARN de l'injection de Pfizer.
J. Bart Classen a désormais publié une deuxième étude sur les risques liés aux maladies à prions, une étude qui s'appuie sur les données relatives aux événements indésirables [seulement parmi ceux qui sont signalés - NdT] survenus au Royaume-Uni après les injections des produits expérimentaux nommés « vaccins » d'AstraZeneca ou de Pfizer.
Ces données montrent que le risque d'effets indésirables neurodégénératifs est loin d'être théorique. En fait, le produit expérimental d'AstraZeneca nommé « vaccin » déclenche déjà un signal d'alerte concernant la maladie de Parkinson, et celui de Pfizer pourrait ne pas être loin derrière.
Un signal clair de danger
L'analyse de Classen se concentre sur les données d'environ six mois (jusqu'à la mi-juin 2021) pour deux des injections expérimentales anti-Covid actuellement autorisées au Royaume-Uni — le produit expérimental d'Oxford-AstraZeneca nommé « vaccin » qui déploie des adénovirus génétiquement modifiés et le produit expérimental de Pfizer-BioNTech nommé lui aussi « vaccin » et qui repose sur un ARNm synthétique encapsulé dans un lipide. (En raison de données insuffisantes, J. Bart Classen n'a pas été en mesure d'inclure le produit expérimental de Moderna, lui aussi nommé « vaccin).
Le système de signalement des événements indésirables Yellow Card du gouvernement britannique organise les données par les différents systèmes propres à chaque organe et par symptôme ou maladie.
Selon J. Bart Classen, et bien que les deux produits expérimentaux ci-dessus nommés visent à stimuler chez la personne qui reçoit l'injection la production de la protéine Spike du Sras-CoV-2 et des anticorps qui lui sont associés, ils sont « assez différents dans leur composition ».
Cette différence de composition pourrait expliquer le premier résultat surprenant obtenu par J. Bart Classen lorsqu'il a examiné les données sur les effets indésirables : jusqu'à présent, le Royaume-Uni a enregistré 3,55 fois plus d'effets indésirables pour l'injection d'AstraZeneca que pour celle de Pfizer (745 965 contre 210 168). Chaque signalement relatif au produit expérimental d'AstraZeneca décrit en moyenne 3,63 effets indésirables contre 2,84 effets indésirables, en moyenne là aussi, pour chaque signalement relatif au produit expérimental de Pfizer.
Cette tendance générale est également valable pour les « troubles nerveux », avec 4,14 fois plus de réactions de ce type signalées pour l'injection d'AstraZeneca que pour celle de Pfizer (statistiquement significatif au niveau p=0,00001).
Dans la catégorie « troubles nerveux », les réactions à la maladie de Parkinson affichent une « augmentation très significative et spécifique [...] dans les rapports d'AstraZeneca par rapport aux rapports de Pfizer sur les vaccins ».
Les résultats statistiquement significatifs sont les suivants :
- 185 signalements de manifestations de la maladie de Parkinson ont été signalées à la suite de l'injection d'AstraZeneca, contre 20 pour les injections de Pfizer (principalement identifiées par un symptôme spécifique appelé « phénomène de gel ») ;
- 9 288 signalements de tremblement avec l'injection d'AstraZeneca contre 937 avec celle de Pfizer (les tremblements sont un autre symptôme potentiel de la maladie de Parkinson) ;
- 58 signalements de troubles du sommeil avec l'injection AstraZeneca contre 4 avec celle de Pfizer (le trouble du sommeil étant un symptôme caractéristique d'une maladie à prions appelée « insomnie familiale fatale »)
En outre, les symptômes marquants que sont le phénomène de gel, les tremblements et les troubles du sommeil correspondent à la « physiopathologie bien acceptée des maladies à prions ».
Accélération du processus de la maladie ?
D'ordinaire, les scientifiques pensent qu'il faut des années (voire des décennies) pour que le repliement anormal de certaines protéines produise une maladie à prions. Comment, alors, J. Bart Classen a-t-il pu détecter un « signal clair » pour la maladie de Parkinson quelques mois seulement après le lancement des produits expérimentaux nommés « vaccins »?
L'immunologiste propose plusieurs explications qui ne s'excluent pas nécessairement les unes les autres. Tout d'abord, il suggère que les produits expérimentaux anti-Covid nommés « vaccins » pourraient accélérer la progression de la maladie chez les personnes qui sont déjà atteintes d'une maladie à prion subclinique ou d'une maladie à prion légère qui n'a pas été correctement diagnostiquée.
En outre, il existe des preuves indiquant que la protéine Spike présente dans ces produits expérimentaux peut provoquer un mauvais repliement des protéines essentielles de liaison ARN/ADN appelées TDP-43 et FUS, et catalyser une « réaction en chaîne » toxique.
La protéine Spike des produits expérimentaux nommés « vaccins » peut également provoquer « y compris pour les prions [normaux] déjà présents dans les cellules » la formation d'amas anormaux de protéines (appelés corps de Lewy), ce qui peut entraîner « une mort cellulaire relativement rapide ». Des recherches ont montré le développement de corps de Lewy chez des singes exposés au Sras-CoV-2. À noter que les corps de Lewy « provoquent une partie ou la totalité des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson ».
C'est précisément en raison de la rapidité avec laquelle la protéine Spike peut déclencher l'agglutination anormale de protéines que l'immunologiste pense que cela « pourrait permettre une détection assez rapide des maladies à prions après une immunisation ».
Toutefois, J. Bart Classen met en garde contre le fait que les systèmes défectueux de signalement des événements indésirables ne parviendront probablement pas à détecter les maladies neurodégénératives qui prennent plus de temps à se développer. Il ajoute que la plupart de ces signalements sur les effets indésirables des vaccins concernent des événements aigus alors que peu d'événements indésirables qui se produisent « des années ou des décennies après l'administration d'un produit pharmaceutique sont jamais signalés ».
En outre, les symptômes des maladies à prions sont souvent non spécifiques ou se superposent à d'autres affections, ce qui rend le diagnostic difficile et la sous-déclaration probable.
Pour ces raisons, entre autres, l'immunologiste suggère que la pertinence clinique de ses résultats « pourrait être d'une ampleur bien plus élevée » que le signal de la maladie de Parkinson qu'il a pu détecter dans les données de Yellow Card.
Les réactions à l'injection Pfizer surviendront-elles plus tard ?
J. Bart Classen tient à préciser que son analyse « n'a pas pour but d'indiquer qu'un vaccin anti-Covid est plus sûr qu'un autre en ce qui concerne les maladies à prions ». Il précise, à propos des produits Pfizer et AstraZeneca :
« Les déséquilibres dans les taux de réactions détectés [...] peuvent s'expliquer par les différences frappantes de composition des deux produits expérimentaux nommés « vaccins » permettant à l'un d'entre eux d'induire plus rapidement certaines maladies à prions. Le produit AstraZeneca [...] pourrait bien se concentrer davantage dans le système gastro-intestinal, ce qui entraîne un transport plus rapide de la protéine Spike vers le cerveau via le nerf vague. En revanche, sur le long terme, le produit Pfizer à ARNm peut inciter davantage de TDP-43 et de FUS à former des prions et entraîner davantage de maladies à prions. »Une autre explication du nombre plus élevé d'effets indésirables et de signalements pour l'injection d'AstraZeneca par rapport à celle de Pfizer pourrait être liée au nombre de doses de chaque type administrées au Royaume-Uni. J. Bart Classen n'a pas été en mesure de déterminer la proportion des doses totales attribuables à chaque laboratoire pharmaceutique. À la mi-juillet, cependant, le Royaume-Uni avait commandé un nombre égal de doses (100 millions) aux deux fabricants.
La maladie à prions, Guillain-Barré et quoi d'autre ?
Les produits expérimentaux nommés « vaccins » anti-Covid sont loin d'être les seuls « vaccins » à avoir un effet négatif sur le système nerveux. Parmi les quelque 400 effets indésirables décrits dans les notices des vaccins les plus courants pour les enfants aux États-Unis, les symptômes considérés comme des signaux d'alarme pour des problèmes neurologiques abondent. Ces symptômes comprennent des vertiges, des maux de tête, des engourdissements, des troubles de l'équilibre, une faiblesse musculaire, une paralysie, des crises, des troubles visuels, des troubles du sommeil et des tremblements.
Et bien avant le Covid-19, les notices d'au moins 20 autres vaccins mentionnaient le syndrome de Guillain-Barré (une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque les nerfs) comme un événement indésirable signalé soit lors des essais cliniques, soit après la mise sur le marché.
Certaines personnes se remettent de la fatigue, des picotements et de la paralysie caractéristiques de Guillain-Barré, mais dans 4 à 7 % des cas, le syndrome entraîne la mort. Ainsi, lorsque la FDA a apposé son étiquette d'avertissement de Guillain-Barré pour le produit expérimental nommé « vaccin » anti-Covid-19 de Johnson & Johnson à la mi-juillet, elle a également fait savoir à contrecœur que certaines personnes ayant reçu l'injection peuvent s'attendre à des conséquences neurologiques graves ou fatales.
Près d'un quart (23 %) des personnes ayant reçu l'injection anti-Covid — et ayant répondu en juillet à une enquête menée par Economist/YouGov (tableau 13) — ont déclaré avoir eu des « réactions négatives suite à l'injection », ce qui vient s'ajouter à la cascade de preuves montrant que les injections entraînent une situation désastreuse sans précédent.
Est-ce la raison pour laquelle l'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, qui a récemment exhorté les jeunes à se faire injecter le produit anti-Covid, a dérapé en déclarant [dans un de ces lapsus révélateurs dont les élites nous gratifient ici et là - NdT] que « ces vaccins [...] peuvent encore vous tuer même si vous avez moins de 27 ans » ?
Alors que Pfizer s'apprête à demander l'autorisation de déployer son injection expérimentale chez les enfants de 5 à 11 ans, tout en obtenant un examen prioritaire de la FDA en vue d'une homologation complète aux États-Unis, il serait bon de prêter attention à l'avertissement urgent de J. Bart Classen concernant les effets neurologiques indésirables à court et à long terme.
Comme l'a déclaré l'immunologiste, les politiciens et les responsables de la santé publique qui font lourdement pression sur l'utilisation de ces produits expérimentaux nommés « vaccins » anti-Covid ont « un bilan lamentable en matière de protection de la santé publique ».
Commentaire : Voir aussi notre article publié en avril dernier : Confirmation que le vaccin Pfizer cause des maladies neurodégénératives
Source de l'article initialement publié en anglais le 21 juillet 2021 : Children's Health Defense
Traduction : Children's Health Defense Europe
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Corrections et adaptation : Sott.net
Note — Les auteurs ont dans tous les cas utilisé le terme vaccin pour parler de ce que nous avons choisi dans cette publication d'appeler un produit expérimental de [nom du laboratoire] nommé « vaccin ».
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