26 juillet 2021

Effondrement du commerce parisien

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C’est un article passionnant du Figaro.

Je vous parlais dans l’article de cette édition consacré à l’immobilier de la perte d’attractivité de la ville.

Vous avez ici l’une des raisons profondes de cette perte d’intérêt et la baisse programmée et organisée de la qualité de vie dans les grandes villes.

Les commerçants parisiens souffrent de l’absence de touristes et de la politique anti-voitures d’Hidalgo

« Fragilisés par l’absence des touristes étrangers et inquiets de l’«aversion totale» de la municipalité pour la voiture, les professionnels tirent la sonnette d’alarme.

« Paris ne parvient pas à se relever », et son chiffre d’affaires s’est effondré de 21 % en juin 2021, par rapport à la même période deux ans plus tôt dans le secteur de l’habillement.

La reprise ? Les commerçants parisiens ne la voient pas venir. Contrairement à plusieurs secteurs qui bénéficient d’un fort rebond de la consommation depuis mai, à Paris et en Île-de-France, l’activité reste atone, bien loin de ses niveaux de 2019. De quoi inquiéter franchement les professionnels, qui tirent la sonnette d’alarme.

La baisse diffère selon les quartiers : ceux d’affaires et touristiques sont « au bord de l’hécatombe », qu’il s’agisse des Champs-Élysées (-39 %), du quartier Saint-Germain/Saint-Michel (-28 %), rive gauche, ou du quartier Opéra/Haussmann (-33 %), dans le 9ème arrondissement. Même chose pour les Halles, le Marais ou Beaugrenelle.

En outre, la capitale souffre également d’un problème de « mobilité » et de parking, lié aux choix de gestion de la mairie. « Beaucoup de commerces se plaignent. Certains clients leur disent : ‘On ne peut plus venir chez vous, on ne peut plus se garer car il y a des pistes cyclables’» ou des terrasses éphémères, rapporte Thierry Veron. Cette « aversion totale » pour la voiture fait fuir des clients de la capitale, au profit des centres commerciaux périphériques. « La question de la mobilité va fragiliser l’attractivité commerciale de Paris. Si on ne revient pas dessus, on risque d’avoir des fermetures d’établissements », prévient notre interlocuteur.

La FACAP demande notamment à la mairie socialiste de déporter le débat explosif sur la mise en place d’une « zone à trafic limité » (ZTL) dès 2022 vers la commission nationale du débat public (CNDP). « Le sujet est grave, trop pour ne pas le traiter sérieusement », considère Thierry Veron. Les professionnels s’inquiètent d’une réforme qui risque d’aggraver la saignée pour le secteur : « les voitures vont s’évaporer, elles iront où elles pourront aller », en banlieue, donc. Un « plan de relance » intégrant les questions de sécurité et de propreté de la ville est aussi suggéré ».

Un centre-ville sans magasins est un centre-ville mort… mais pour avoir un commerce vivant, il faut pouvoir accéder aux boutiques surtout quand vous voyez le prix des loyers commerciaux à Paris !

Pour accéder aux commerces et faire des achats, le transport en trottinette, c’est très chouette, mais cela montre vite ses limites !

Là aussi, l’immobilier commercial va subir une transformation majeure.

Quelle sera la valeur des murs de boutiques dans les villes qui n’autorisent que les piétons et les vélos ? Pas facile de ramener de gros articles sans voiture. Je ne parle même pas d’un canapé ou d’un fauteuil, mais d’un beau vase par exemple, d’une lampe ou autre chose un peu volumineuse.

Bref, ce seront les livreurs Amazon et les centres commerciaux en périphérie pour ceux qui peuvent encore se déplacer en voiture.

Puis viendra un jour, où en ayant « pourri » la vie des Parisiens de façon fort hypocrite pour les pousser à abandonner leur voiture, il finira par ne plus y avoir de Parisiens tellement la vie y sera pourrie…

Charles SANNAT

Source le Figaro.fr ici

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