Cela bouge vite, très vite sur le marché immobilier et les prix s’envolent.
Il faut dire que nos concitoyens adorent la pierre, et que quand les taux sont à zéro ou négatifs, il n’y a pas grand-chose à faire avec son argent. Voici pour le premier facteur.
Mais ce n’est pas tout. L’inflation arrive, alors que faire de son argent ?
Acheter des actions très chères en bourse, prendre des obligations d’Etats en faillite virtuelle, ou encore acheter des « crypto-monnaies » qui sont du vent ?
Prudents, les Français achètent de l’immobilier. La valeur peut varier, mais en dehors d’un cataclysme, la pierre, elle reste. Nos anciens bâtiments comme nos grandes villes témoignent des générations qui passent mais ces constructions restent, malgré les crises, les guerres et les grands vents de l’histoire.
Deux grands phénomènes sont en exergue.
Le premier c’est l’exode urbain, le second c’est la hausse des prix. Illustration avec deux articles.
Les achats de maisons à la campagne s’envolent avec la crise sanitaire (Ouest-France source ici)
» Allergie aux espaces urbains confinés, essor du télétravail : la crise sanitaire du coronavirus s’est traduite en 2020 par un « nombre record » de transactions portant sur des maisons à la campagne, a rapporté jeudi la fédération nationale des organes de régulation du foncier (FNSafer).
Un « nombre record de transactions » (111 930) a été atteint en 2020, en hausse de 6,6 % sur un, a rapporté la FNSafer lors de la présentation de son rapport annuel des marchés fonciers ruraux. Montant total : 23,5 milliards d’euros (+12,1 %).
Le prix moyen de chaque lot s’élève à 182 000 € (+6,4 %), pour une surface moyenne de 5620 m2″.
A noter que l’âge moyen des acquéreurs a augmenté (44 ans et 8 mois, +7 mois).
Un « exode inversé »
« Nombreux sont nos concitoyens qui souhaitent changer de lieu de vie et de façon de vivre », a relevé le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest.
« Je pense que cet exode inversé par rapport à ce qu’on a connu ces dernières dizaines d’années va être durable », a-t-il ajouté, notant que la tendance se confirmait dans les premiers mois de 2021.
« Est-ce qu’ils seront agriculteurs demain ? Ce n’est pas sûr. On vit différemment, on ne devient pas agriculteur », a complété Emmanuel Hyest.
Et voilà, le mot est lâché et ce n’est pas faute, depuis plusieurs années d’avoir expliqué cette grande mutation qui arrivait, à savoir l’obsolescence de la ville. Ce sera une immense tendance qui va rebattre totalement les cartes du marché immobilier.
Vendre la ville, acheter la campagne pour une plus grande résilience et adaptabilité aux soubresauts des carrières professionnelles et pour faire face aux aléas de revenus.
Rien n’arrête la hausse des prix de l’immobilier en France (Source Le Figaro ici)
« Pour la première fois depuis 2016, les prix des maisons ont augmenté plus fortement que ceux des appartements.
Les prix des logements anciens en France n’en finissent plus d’augmenter ! Entre janvier et mars, ils ont progressé en moyenne de 5,9 %, après des hausses de 6,4 % et 5,2 % les trimestres précédents, selon l’indice établi en commun par les notaires et l’Insee. Cette « hausse est plus marquée pour les maisons (+6,5 %) que pour les appartements (+5,1 %), ce qui ne s’était pas produit depuis fin 2016 », note l’Insee.
L’attrait pour les maisons est notamment porté par le marché en Ile-de-France, où les prix ont grimpé de 7,1 % ce trimestre, après une hausse de 6,8% fin 2020. Dans cette région, la hausse des prix sur les appartements a en revanche observé un ralentissement au premier trimestre (+3,6% contre +6,1% au 4T 2020). « Du fait des confinements, nous avons enregistré des “stop and go” dans le marché, surtout en Ile-de-France, avec des afflux de dossiers puis plus rien », note Me Thierry Delesalle, porte-parole de la chambre des notaires de Paris. Un couple parisien d’une trentaine d’années travaillant dans un restaurant chic du 13e a récemment acheté une maison à Sainte-Geneviève des Bois (91), raconte Me Frédéric Labour, notaire à Sainte-Geneviève-des-Bois. Ils ont même réussi à obtenir un crédit immobilier bien que le secteur soit sinistré depuis plus d’un an.
En revanche, le ralentissement des prix à Paris se confirme : +1,7 % sur un an au premier trimestre 2021, après +5,5 % et +7 % les trimestres précédents. Mais ils résistent mieux que prévu. « Les prix sont en train de stabiliser. Nous sommes loin de l’effondrement annoncé par certains », analyse Me Charles Flobert, notaire à Saint-Maur (94). Le retour des étrangers ou des non-résidents, facilité par la levée des restrictions à partir du 30 juin, pourrait changer la donne. «Au premier trimestre, nous avons constaté une arrivée plus importante de non-résidents notamment venant du Moyen-Orient et du Liban vers le 16e et Neuilly-sur-Seine», déclare Thierry Delesalle.
En province, la hausse des prix touche autant les maisons (+6,5 %) que les appartements (+6,3 %), avec une flambée particulière pour les appartements anciens à Lyon (+8,6%, après +9,2% et +11,5% les trimestres précédents) ».
L’arbitrage évident des Français !
Les Français achètent de façon générale plutôt des maisons et l’espace, plutôt la campagne à la ville, et dans tous les cas, ils achètent de l’immobilier, appartement comme maison, plutôt que d’avoir de l’argent qui dort à la banque.
Logiquement, tous les prix montent, et celui des maisons monte beaucoup plus vite que celui des appartements.
CQFD.
Après vous connaissez mon avis et mes convictions là-dessus, qui ne varient pas franchement.
Je suis acheteur d’immobilier rural ou semi-rural, et je suis acheteur d’immobilier neuf en ville. Ce sont les deux types d’actifs qui seront les meilleurs pour aborder la transition énergétique qui sera violente. Ceux qui veulent des renseignements sur l’immobilier neuf, peuvent contacter Sphère-Immo de ma part (encart dans le site sur le côté ou en cliquant ici ).
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