Olivier Véran a jugé jeudi que les réfractaires au vaccin AstraZeneca étaient trop mis en avant. Un discours qui contraste avec la précédente stratégie gouvernementale.
Le vaccin AstraZeneca reste mal aimé, en raison notamment des risques de thrombose qui ont été repérés. Le ministre de la Santé Olivier Véran a tenté de contrer cette défiance en rappelant les bénéfices du produit. Mais aussi en mettant en avant ceux qui acceptent de se faire vacciner, plus nombreux mais moins bruyants que les réfractaires selon le ministre.
« AstraZeneca est très efficace. Les effets indésirables passagers sans gravité, qui passent rapidement et sans complication. Dans de très rares cas, il peut provoquer des thromboses, mais ils sont très rares : cinq cas pour un million de personnes vaccinées », a déclaré Olivier Véran jeudi 22 avril lors de son traditionnel point-presse.
« On parle beaucoup, trop à mon avis, des personnes qui ne veulent pas de ce vaccin, et pas assez des millions de Français qui sont déjà vaccinés avec AstraZeneca », a-t-il déclaré, ajoutant que le fait que des dizaines de milliers de professionnels de santé commandent ce produit « ne trompe pas ».
Un argumentaire médical qui contraste avec la première stratégie du gouvernement du début d’année. L’exécutif avait alors sollicité un conseil citoyen avec 35 Français tirés au sort. Une décision qui avait été largement critiquée car elle rajoutait une nouvelle instance de contrôle, mais aussi parce que beaucoup considéraient que des citoyens tirés au sort n’avaient pas les compétences pour juger d’une stratégie vaccinale, d’autant plus que les Français étaient alors assez réfractaires à la vaccination.
« Vous avez 50 fois plus de risques de faire une thrombose veineuse en traversant l’Atlantique en avion qu’en vous faisant vacciner par AstraZeneca », a précisé le ministre.
Blablabla...
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