Le gouvernement et l’HAS ont, à la surprise générale, décrété la recommandation aux vaccinés de la première dose par AstraZeneca, vaccin OGM [1], d’utiliser pour la seconde dose un vaccin d’une technologie complètement différente, les vaccins ARN messager Pfizer ou Moderna [2].
L’administration d’une 2ème dose de vaccin Pfizer après une 1ère dose de vaccin Astrazeneca ne repose sur aucune donnée scientifique.
Il est même noté dans les notices d’utilisation de ces vaccins qu’il ne faut pas interchanger les vaccins pour compléter le schéma vaccinal !
« Aucune donnée n’est disponible concernant l’interchangeabilité de Comirnaty [NDLR : Vaccin Pfizer] avec les autres vaccins contre la COVID-19 afin de compléter le schéma de vaccination. Les personnes ayant reçu une dose de Comirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de vaccination soit complet » [3].
« Il n’existe aucune donnée sur l’interchangeabilité de Vaxzevria [NDLR : vaccin de AstraZeneca ] avec d’autres vaccins COVID-19 pour compléter le schéma de vaccination. Les individus ayant reçu une première dose de Vaxzevria doivent recevoir une deuxième dose de Vaxzevria afin que le schéma de vaccination soit complet » [4].
Une telle combinaison de traitements, sans aucune étude préalable de toxicité bafoue toutes les règles de pharmacovigilances.
Nous allons nous pencher dans cet article sur les excipients, c’est-à-dire les molécules accompagnants le principe actif (l’ARNm ou le vecteur adénoviral génétiquement modifié) permettant sa stabilité et donc son fonctionnement.
Les vaccins Pfizer et Moderna contiennent chacun un excipient ou « ingrédient » lipidique contenant du PEG 2000 qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un produit de santé chez l’homme !
D’autre part, les vaccins AstraZeneca et Janssen, incluent quant eux dans leur formulation un agent polymérique, le PS80 (polysorbate, E433), permettant de fluidifier la texture du vaccin [5].
Or, le PEG2000 (dans les vaccins Pfizer et Moderna) et le PS80 (dans les vaccins Astra-zeneca et Janssen), ont déjà un effet allergène potentiel connu indépendamment l’un de l’autre,
surtout pour les PEG de masse moléculaire supérieure 6 à 1000 g·mol-1 (ce qui est le cas donc pour PEG 2000 de masse molaire moyenne de 2000 g·mol-1), pouvant engendrer des réactions fortes chez certains patients sensibles à ces molécules [4, 5]
Mais le plus grave et inquiétant, est l’effet synergique de l’association de ces deux substances, qui ne s’additionne pas mais se multiplie, par un mécanisme décrit dans la littérature de réactivité croisée (cross reactivity) entre le PEG et les polysorbates [6, 7, 8]
Figure 1. Avertissement sur la réactivité croisée entre PEG et polysobate d’après Rutkowski et al [6]
Figure 2. Avertissement sur la réactivité croisée entre PEG et polysobate d’après Caballero et al [7]
Un vacciné sensibilisé au polysorbate par la première dose d’AstraZeneca pourrait alors développer une hypersensibilité accrue par l’effet conjugué avec le PEG2000 de la seconde dose de Pfizer ou Moderna.
Le mécanisme de la réactivité croisée étant décrit dans la littérature comme étant due à un motif d’oxyde d’éthylène commun au PS80 et au PEG activant une réponse immunitaire médiée à la fois par les IgG et les IgE [7].
Figure 3. Mécanisme de réactivité croisée entre PEG et polysorbate d’après Caballero et al [7]
La résultante pouvant ainsi créer des cas graves, et mortels, de chocs anaphylactiques
(réactions instantanés, Immediate hypersensitivity reaction-IHR) chez ces patients primo vaccinés avec AstraZeneca dont on estime en France le nombre à environ 600 000 personnes [9] sans compter les réactions à longs termes (Delayed hypersensitvity reaction – DHR).
Il est clair, que sans compter les effets longs termes inconnus des technologies de rupture utilisées pour la première fois sur l’humain depuis 2021, et des effets indésirables très supérieurs des vaccins Covid19 comparé à ceux du vaccin classique contre la grippe [10], il est totalement irresponsable et très dangereux de mélanger deux technologies vaccinales avec ces effets indésirables dont la littérature déjà existante prédit la dangerosité et conclut a la plus grande vigilance y compris au travers d’une lettre ouverte [7] si besoin à l’aide d’un protocole de test de sensibilisation préalable à la vaccination [5, 6].
Le CDC estime à 11.1 cas par million le nombre de choc anaphylactique après administration de la 1iere dose de vaccin Pfizer, soit environ 10 fois plus que le vaccin contre la grippe [11].
COMBIEN DE CHOCS ANAPHYLACTIQUES ALLONS-NOUS ENCORE ACCEPTER ?
Parce que ReinfoCovid est pour le consentement libre et éclairé des patients, le collectif encourage la démarche citoyenne de questionnement et de vigilance.
Parlez-en avec votre médecin !
Références
[1] https:/reinfocovid.fr/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/
[2] https://reinfocovid.fr/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/
[3] https:/www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf
[4] https:/www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/vaxzevria-previously-covid-19-vaccine-astrazeneca-epar-product-information_fr.pdf
[11] https:/www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7002e1.htm
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