10 avril 2021

Caillots sanguins : après AstraZeneca, le vaccin de Johnson & Johnson

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L'Agence européenne des médicaments annonce enquêter sur des liens entre le vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson et des cas de caillots sanguins, dans le sillage de problèmes vasculaires constatés après injection du vaccin AstraZeneca.

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré le 9 avril dans un communiqué que sa commission pour la sûreté avait «lancé une étude [destinée] à évaluer des informations sur des incidents thromboemboliques» concernant des personnes ayant reçu le vaccin du laboratoire Johnson & Johnson.

L'Union européenne a autorisé ce vaccin mais n'a pas commencé à l'utiliser. «Il a été fait état, après vaccination avec le vaccin Covid-19 Janssen, de quatre cas graves de caillots inhabituels associés à des faibles taux de plaquettes», a indiqué l'EMA, citant le nom de la filiale européenne du géant américain.

«Un cas est survenu lors d'un test clinique et trois sont survenus dans le cadre de la vaccination aux Etats-Unis. L'un d'entre eux a été mortel», a ajouté l'EMA.

Le régulateur européen a approuvé le vaccin Johnson & Johnson et sa mise en œuvre dans les pays de l'Union européenne doit commencer en avril.

Cette annonce survient alors que l'organisation basée à Amsterdam a étudié des cas de caillots sanguins survenus chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca. L'EMA a admis qu'il s'agissait bien d'effets secondaires.

Des fuites capillaires

En outre, l'EMA se penche sur d'éventuels liens entre le vaccin AstraZeneca et des cas de problèmes vasculaires. L'agence a indiqué étudier cinq cas d'un syndrome de fuites capillaires, qui est «caractérisé par la fuite de liquide des vaisseaux sanguins, causant le gonflement des tissus et une chute dans la pression sanguine».

«Un lien de cause à effet n'est pour l'instant pas clairement établi», a déclaré l'EMA dans un communiqué. Les deux vaccins, Johnson & Johnson comme AstraZeneca, utilisent la technologie recourant à un adénovirus pour vecteur.

L'EMA a déclaré qu'après enquête sur ces deux dossiers, elle «déciderait de la nécessité ou non d'une action de régulation». Celle-ci peut consister en la notification de possibles effets secondaires. L'agence avait informé cette semaine avoir connaissance de trois cas de caillots sanguins survenus après des vaccinations avec Johnson & Johnson, mais n'avait pas mentionné de décès.

Le nombre des cas est «extrêmement faible» rapporté aux 4,5 millions de doses de vaccin Johnson & Johnson administrées dans le monde, avait souligné le chef de la sécurité des médicaments à l'EMA, Peter Arlett.

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