Décidément, l’affaire de l’officine criminelle rassemblant francs-maçons, anciens policiers et militaires affiliés à la DGSE se révèle tentaculaire, révélant jour après jour au fil de l’enquête des ramifications surréalistes. Dernière en date, celle d’un possible lien avec la tuerie de Chevaline en Haute-Savoie.
Malgré 8 ans d’enquête, la tuerie de Chevaline piétine. Elle a vu trois membres de la famille Al-Hilli, des citoyens britanniques d’origine irakienne, et un cycliste savoyard, Sylvain Mollier, être assassinés sur un parking sur les hauteurs du lac d’Annecy en Haute-Savoie, le 5 septembre 2012. Toutes les pistes ont été explorées : assassinat sur contrat, meurtrier itinérant, tueur local... En vain.
Mais contre toute attente, une autre enquête a révélé des éléments étonnants et qui pourraient bien relancer les investigations sur la tuerie de Haute-Savoie.
En juillet dernier, d’anciens fonctionnaires de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSE), d’anciens journalistes et policiers sont arrêtés : ils s’apprêtaient à tuer une coach et hypnotiseuse en région parisienne. En janvier, les enquêteurs découvrent que le meurtre a été orchestré par le responsable d’une loge franc-maçonne, nommée « Athanor ».
Un contrat sur un pilote amateur de rallye, exécuté en Haute-Loire
En remontant le fil des nombreux intermédiaires du dossier, les policiers découvrent une véritable officine criminelle. L’inventaire est affolant, à peine croyable. Une dizaine de « contrats » de tueurs auraient été envisagés. Le premier d’entre eux a été mené à son terme en 2018. Il s’agit du meurtre de Laurent Pasquali, dont le corps a été retrouvé fin 2019, enterré dans une forêt de Haute-Loire, à 500 kilomètres de son domicile.
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Le rapprochement avec la tuerie de Chevaline intervient à l’occasion des perquisitions effectuées chez les différents acteurs de cette affaire en région parisienne, rapportent nos confrères du Dauphine Libéré. Et plus particulièrement au domicile d’un ancien commandant de la direction du renseignement intérieur.
À sa retraite, cet homme aujourd’hui âgé de 67 ans a créé une petite société d’intelligence économique. Il a été approché en 2019 par le responsable de la loge franc-maçonnique « Athanor », responsable d’une société de sécurité privée, pour recruter des hommes de main et mettre en œuvre de véritables contrats de tueurs.
Les même munitions qu’à Chevaline
Chez lui, les policiers retrouvent des munitions de calibre 7.65 Luger. Des cartouches utilisées pour assassiner les membres de la familles Al-Hilli et le cycliste à Chevaline, et tirées à partir d’un pistolet Luger P06. Si les munitions 7.65 Luger peuvent être utilisées avec d’autres armes, elles n’en restent pas moins très spécifiques. Le pistolet Luger l’est plus encore, puisqu’il s’agit d’une arme de collection, après avoir été utilisée par l’Armée suisse au début du 20e siècle.
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