20 mars 2021

Fukushima : explosion de désinformation

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Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par un séisme suivi d’un tsunami qui a causé la mort d’environ 19.000 personnes. La centrale nucléaire de Fukushima étant située dans la zone sismique, elle a elle aussi subi cet accident naturel. Mais, contrairement à ce qui fut dit à l’époque et à ce qui est encore cru aujourd’hui, notamment en France, aucun mort n’est à recenser du fait de l’accident nucléaire.

Une grande majorité de la presse, enrôlée par les écologistes et les antinucléaires, a voulu faire croire à un accident nucléaire mortel. Souvent, dans les articles de presse, Fukushima est mis sur le même pied que Tchernobyl et une confusion est sciemment entretenue entre les 19 000 morts du séisme et du tsunami et des morts qui auraient été causées par un accident nucléaire. On parle encore de « la catastrophe de Fukushima », alors que celle-ci n’a jamais existé, et on fait croire que des Japonais seraient morts à la suite de dégagements de produits radioactifs. Résultat, selon le baromètre 2020 de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), 55% des Français sont persuadés que les retombées radioactives de Fukushima ont provoqué des centaines de morts, alors qu’aucun décès n’a été enregistré. Les antinucléaires ont manipulé l’événement et l’opinion, relayés par une presse complaisante pour créer une véritable fake news. Dix ans plus tard, de nombreux rapports émanant soit d’universités japonaises, soit d’organismes de l’ONU, soit d’instituts indépendants concluent tous à la même chose : il n’y a pas eu de mort à cause de l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima.

Une centrale qui tient

Le 11 mars 2011, les événements naturels se sont additionnés. D’abord un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, puis un raz-de-marée considérable, la hauteur maximale de la vague atteignant 23 mètres de haut. Si les infrastructures nippones ont assez bien résisté au séisme, grâce aux fortes normes antisismiques, la force de la vague a en revanche été terrible. La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a résisté au séisme, ce qui devrait réjouir l’ensemble de la filière nucléaire. En revanche, la vague a créé de nombreux dégâts. Elle a submergé la digue de protection, haute de 7 mètres, et a violemment frappé le bâtiment. Les réacteurs se sont arrêtés, conformément aux règles de sécurité, mais l’eau a pénétré dans les installations de secours et les circuits de refroidissement, ce qui a provoqué une fusion partielle des cœurs des réacteurs. De la vapeur d’eau et de l’hydrogène se sont accumulés. L’hydrogène a ensuite explosé au contact de l’air ce qui a soufflé les bâtiments et provoqué la libération de produits radioactifs. L’un des principaux rapports qui étudie les conséquences cet accident émane de l’autorité de sûreté nucléaire australienne. Il a été réalisé par 52 experts venant de 27 pays et dirigé par Mikhail Balanov, professeur à l’Institut de recherche en hygiène de rayonnement de Saint-Pétersbourg. Selon leurs recherches,  les émissions de produits radioactifs représentent à peine 10% de celles de l’accident de Tchernobyl. Selon le même chercheur, près de 80% de ces rejets ont été emportés dans les airs et une grande partie a une durée de vie courte (une semaine). Dès le 12 mars, 70 000 personnes présentes dans un rayon de 20 km autour de la centrale sont évacuées et la consommation d’aliments produits dans la zone est interdite. Les faibles taux de radioactivité, cumulés aux mesures de protection prises, expliquent l’absence de mort tant chez les habitants que chez les travailleurs.

Fukushima est donc l’inverse que ce que les écologistes veulent faire croire : non pas une catastrophe nucléaire majeure, mais au contraire la preuve qu’une centrale peut résister à un accident naturel grave. Se servir de cet événement pour demander la fermeture des centrales nucléaires en France est donc un non-sens, d’autant qu’il est peu probable que les centrales françaises subissent un séisme de magnitude 9 et un raz-de-marée avec des vagues de 23 mètres. Les mensonges répétés depuis dix ans servent à créer une peur irrationnelle en vue d’obtenir un résultat politique, celui de l’abandon du nucléaire.

Tchernobyl, la faute au communisme, non au nucléaire

L’accident de Tchernobyl a été causé par le communisme, non par un problème lié au nucléaire. La centrale avait un défaut de construction, que les ingénieurs connaissaient, mais qu’ils n’ont pas osé révéler de peur d’être sanctionnés. L’accident s’est produit au cours d’un test où les capacités de celle-ci ont été poussées au-delà des limites de sécurité autorisées. Ce qui signifie qu’avec un usage normal, l’accident n’aurait pas eu lieu. Quand les réacteurs ont commencé à s’emballer, le personnel de la centrale n’a pas enclenché les mesures de sécurité nécessaires. Puis, après l’explosion, aucune mesure de protection n’a été prise à l’égard de la population, qui est restée sur place durant plusieurs jours. Défaut de conception, peur de la sanction, déni, absence de réaction expliquent le déroulé de la catastrophe de Tchernobyl. Rien à voir donc avec les événements de Fukushima.

Subversion politique

Tout à leur volonté d’imposer les éoliennes, les écologistes sont prêts à de nombreux mensonges pour faire croire à l’existence d’une catastrophe nucléaire. Approximations hâtives, mélange sur les chiffres, confusions et surtout mensonges. Des méthodes immorales qui tentent de créer une spirale de peur et de défiance autour d’une technologie qui fonctionne pourtant bien. L’un des fondateurs de Greenpeace, Patrick Moore, a publié un livre témoignage sur le fonctionnement de l’organisation, qui a été récemment publié en français (Confessions d’un repenti de Greenpeace,L’Artilleur, 2020). Dans un ouvrage de près de 700 pages, l’auteur raconte le détail de l’activisme vert et des méthodes de subversions intellectuelles employées par l’association. Alors que l’association avait à l’origine le désir sincère d’améliorer l’environnement, elle a été noyautée par des militants politiques qui l’ont fait dévier vers le combat politique et le sectarisme. Combats politiques menés pour obtenir des subventions, déstabilisation d’États pour se mettre au service d’autres États (comme les attaques contre la France dans l’océan Pacifique), ces associations ne sont nullement « non-gouvernementales », mais travaillent au contraire pour des intérêts étatiques bien compris. Elles forment aujourd’hui une armée de mercenaires qui agissent en sous-main en menant une guerre révolutionnaire de subversion intellectuelle et politique.

Or cet aspect n’est pas assez pris en compte par les États. Abandonner le nucléaire, se serait se priver d’une énergie abondante et peu chère, dont la technologie ne cesse de s’améliorer. Ce serait par conséquent nuire à l’industrie et à l’ensemble du tissu économique et donc à l’indépendance nationale. Certains écologistes agissent par fanatisme, d’autres parce qu’ils sont au service d’intérêts nationaux étrangers, parfois manipulés, parfois conscients. Dans tous les cas, nous sommes ici dans une guerre psychologique qui vise à vaincre un ennemi par l’envoi constant d’un flot d’informations fausses et erronées afin de lui faire prendre une mauvaise décision. C’est une forme de la guerre révolutionnaire et de la guerre de subversion qui attaque ici le peuple et les décideurs pour les conduire à faire les mauvais choix pour l’avenir de leur pays.

Jean-Baptiste Noé

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