Retroussant ses manches, non pas pour se faire vacciner mais bien pour bouter l’étranger venu jusque dans nos bras épouser nos grandes surfaces, il avait brillamment débuté l’année en refusant médiatiquement le rapprochement entre le canadien Couche-Tard et la chaîne Carrefour : afin de garantir une souveraineté totale à l’appauvrissement de notre pays, Bruno Le Maire avait fait barrage de son corps et de son ministère aux cousins d’Outre-Atlantique.
Et ce fut un indéniable succès puisque, grâce à ses efforts déployés pour garantir la souveraineté du pays sur le plan alimentaire et celui du papier hygiénique, les actionnaires du groupe Carrefour ont héroïquement échappé à la surenchère boursière du canadien sur leurs actions.
La victoire fut âpre mais belle puisqu’elle aura permis au pays de conserver Carrefour, d’éviter que ce groupe ne dispose d’un peu plus de 3 milliards d’euros de capacité supplémentaire d’investissement, qu’il puisse ainsi baisser ses prix, améliorer l’expérience de ses clients et fournir de nouvelles opportunités sur le territoire.
Ouf, la France l’a échappé belle et, grâce à la judicieuse fermeture continue et arbitraire de ses petits commerces, de ses bars, de ses restaurants, de ses coiffeurs et d’une myriade d’autres activités qualifiées de « non-essentielles » par des élus véritablement essentiels, la croissance française se targue maintenant d’un avenir radieux.
Oui, les calculs du Bruno d’Agen de Bercy sont formels et moyennant une manutention musclée des chiffres et des statistiques, on arrive à l’étonnante conclusion qu’on s’en sort « plutôt » bien : selon le ministre de ce qui reste d’économies, la croissance française devrait montrer son « immense capacité de rebond » d’ici la fin de cette année.
Capacité de rebond qui a pour le moment essentiellement reposé sur celle de l’État à distribuer l’argent gratuit des autres, et surtout sur l’incapacité (involontaire) des administrations et des ministres à pousser leur pouvoir de nuisance à 100% : devant le désastre de 2020 qui ne fut évité qu’aux prix de sacrifices économiques phénoménaux, d’un endettement galopant et de milliers de faillites repoussées à plus tard, on imagine sans mal que l’année 2021 ne sera que difficilement meilleure.
Seul un arrêt total des gesticulations bureaucratiques, administratives et ministérielles pourrait donner un réel espoir d’amélioration pour nos entrepreneurs. Malheureusement, ce n’est pas le chemin que prend le guilleret Bruno, qui a d’autres idées en tête.
La victoire fut âpre mais belle puisqu’elle aura permis au pays de conserver Carrefour, d’éviter que ce groupe ne dispose d’un peu plus de 3 milliards d’euros de capacité supplémentaire d’investissement, qu’il puisse ainsi baisser ses prix, améliorer l’expérience de ses clients et fournir de nouvelles opportunités sur le territoire.
Ouf, la France l’a échappé belle et, grâce à la judicieuse fermeture continue et arbitraire de ses petits commerces, de ses bars, de ses restaurants, de ses coiffeurs et d’une myriade d’autres activités qualifiées de « non-essentielles » par des élus véritablement essentiels, la croissance française se targue maintenant d’un avenir radieux.
Oui, les calculs du Bruno d’Agen de Bercy sont formels et moyennant une manutention musclée des chiffres et des statistiques, on arrive à l’étonnante conclusion qu’on s’en sort « plutôt » bien : selon le ministre de ce qui reste d’économies, la croissance française devrait montrer son « immense capacité de rebond » d’ici la fin de cette année.
Capacité de rebond qui a pour le moment essentiellement reposé sur celle de l’État à distribuer l’argent gratuit des autres, et surtout sur l’incapacité (involontaire) des administrations et des ministres à pousser leur pouvoir de nuisance à 100% : devant le désastre de 2020 qui ne fut évité qu’aux prix de sacrifices économiques phénoménaux, d’un endettement galopant et de milliers de faillites repoussées à plus tard, on imagine sans mal que l’année 2021 ne sera que difficilement meilleure.
Seul un arrêt total des gesticulations bureaucratiques, administratives et ministérielles pourrait donner un réel espoir d’amélioration pour nos entrepreneurs. Malheureusement, ce n’est pas le chemin que prend le guilleret Bruno, qui a d’autres idées en tête.
En effet, le ministre n’en a pas fini avec ses vigoureux sabotages interventionnismes économiques : l’actualité est en effet pleine de ces moments cruciaux où la parole du ministre s’avère essentielle pour tout bloquer, tout désorganiser ou tout flanquer par terre (panachage possible).
Ainsi, toujours au motif de cette souveraineté qu’on a de plus en plus de mal à définir clairement mais qui semble impliquer toujours plus de petits doigts boudinés de l’État dans toujours plus d’activités du pays, Bruno a décidé d’intervenir promptement lorsque Veolia a déposé une offre publique d’achat sur Suez.
Vite, même si le ministre n’en a pas le pouvoir, saisissons l’Autorité indépendante des marchés financiers ! Vite, même si cela constitue une ingérence illégale, une inégalité de traitement manifeste et probablement au détriment des actionnaires concernés, interposons-nous dans cette enchère publique entre sociétés privées françaises ! Il ne faudrait pas qu’un fleuron français tombe dans l’escarcelle d’un fleuron français !
Ainsi, c’est encore de la souveraineté qu’il s’agit lorsque Bruno se rend compte, tout à trac, que des puces électroniques viennent à manquer dans certains procédés industriels français !
Horreur, comme les vaccins, les masques, les réactifs pour tests, les machines PCR et tant d’autres choses, le ministre s’est rendu compte que la France ne produit plus trop de choses sur son territoire, devenu un simple arrêt touristique pittoresque par la multiplication de politiques industrielles, fiscales et sociales, parfaitement idiotes, que lui et ses prédécesseurs se sont acharnés à imposer.
Or, pour contrebalancer l’incessant interventionnisme étatique, les trouzaines de mouvements de bras et de petits coups de mentons des ministres de l’Économie sur les 40 dernières années au moins, l’actuel tenant du poste propose une nouvelle couche d’interventionnisme étatique, une nouvelle brouettée de mouvements de bras et les inévitables petits coups de menton qui l’accompagnent.
Cependant, tous ces mouvements, toute cette belle souveraineté, il va falloir les financer
Malheureusement, les impôts sont au plus haut (la France est au top des pays de l’OCDE) : on n’a jamais autant prélevé à tout le monde en échange de services de plus en plus minables voire contre-productifs (comme l’a illustré la crise sanitaire).
Malheureusement, les contraintes administratives n’ont jamais été aussi fortes. Le niveau bureaucratique a atteint des niveaux véritablement ubuesques où absolument tout ce qui n’est pas interdit est taxé et décrit avec force dossiers administratifs en triplicatas et tombereaux de pièces justificatives, et ce sans même parler encore de la crise sanitaire, prétexte ultime du gouvernement à une nouvelle tempête de complications et de vexations.
Malheureusement, le moral des Français est au plus bas et si, au contraire du rêve américain, le rêve français n’a jamais pris corps, la douceur de son art de vivre, lui, a bel et bien existé. Or, il semble s’être évaporé quelque part entre cette arsouille de Mitterrand et ce freluquet narcissique de Macron pour être remplacé, sous le mandat de ce dernier, par une sourde colère qui monte chaque jour un peu plus.
Les mouvements de petit bras de Bruno (et des autres ministres du reste) ne font absolument rien pour redonner espoir aux Français : on s’agite, on bricole, on se mêle de tout, on met des bâtons dans les roues et on présente la moindre tempérance, le plus petit répit dans les vexations fiscales comme « une grande mansuétude ».
Au lieu de libérer les énergies, ces andouilles les emprisonnent ou, pire, les font fuir dans ces pays où elles peuvent s’exprimer. Au lieu de redonner du souffle à ce pays, ces ministres lui pompent l’air. Et le seul gel de dépenses fiscales qu’ils proposent, c’est un gel très proche de la vaseline.
Au lieu de libérer les énergies, ces andouilles les emprisonnent ou, pire, les font fuir dans ces pays où elles peuvent s’exprimer. Au lieu de redonner du souffle à ce pays, ces ministres lui pompent l’air. Et le seul gel de dépenses fiscales qu’ils proposent, c’est un gel très proche de la vaseline.
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