25 janvier 2021

L’ISS détecte des jets de lumière bleue qui s’élèvent des nuages

 

Vous êtes-vous déjà posé des questions sur les nombreuses expériences qui se déroulent à la Station spatiale internationale (ISS) ? Qu’étudient les astronautes dans ce laboratoire orbital ?

Eh bien, beaucoup de choses bien sûr, mais l’une d’entre elles est le temps : en particulier le genre d’événements météorologiques qui ne peuvent être vus de la Terre. Ces phénomènes sont appelés jets bleus et elfes (abréviation de Emissions de lumière et Perturbations à très basse fréquence dues aux sources d’impulsions électromagnétiques – elves : short for Emissions of Light and Very Low Frequency Perturbations due to Electromagnetic Pulse Sources), et leur surveillance est rendue possible par un outil européen appelé l’observatoire ASIM (Atmosphere-Space Interactions Monitor).

L’ASIM, installé dans la station spatiale en 2018, se compose d’un ensemble de caméras optiques, de photomètres et d’un détecteur de rayons X et gamma. Il est là pour détecter les décharges électriques dues à des événements météorologiques qui ne peuvent être observés que dans l’espace. La compréhension de ces événements météorologiques galactiques est essentielle pour comprendre non seulement le temps qu’il fait sur Terre, mais aussi la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre.

Que sont les elfes et les jets bleus ?

Mais qu’est-ce que les les elfes et les jets bleus ? Les jets bleus, comme leur nom l’indique, sont des courants de foudre de couleur bleue qui ne se dirigent pas vers la terre mais qui s’élèvent dans l’espace. Comme le montrent les images, ils sont très beaux à voir.

Les elfes, en revanche, sont des émissions de lumière qui apparaissent comme des anneaux en expansion rapide dans l’ionosphère.

Les elfes et les jets bleus ont été repérés par l’ASIM le 26 février 2019 près de Nauru, une petite île du centre de l’océan Pacifique. Ils ont maintenant été décrits dans un article publié dans Nature le 20 janvier 2021. L’étude décrit ces événements avec beaucoup de détails, capturant leur beauté impressionnante même sans l’utilisation d’images.

Elle vaut vraiment la peine d’être lue si vous êtes un fan des phénomènes spatiaux. Elle est également révélatrice de tout ce qu’il nous reste à découvrir sur notre précieuse planète.

« Ce document est un point fort impressionnant des nombreux nouveaux phénomènes qu’ASIM observe au-dessus des orages et montre que nous avons encore tant à découvrir et à apprendre sur notre Univers », a déclaré Astrid Orr, coordinatrice des sciences physiques de l’ESA pour les vols spatiaux humains et robotiques.

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