18 janvier 2021

Le vaccin Pfizer augmente-t-il le risque de contamination et de mort par Covid19 ?

http://

C’est ce que peuvent faire craindre les évolutions récentes de l’épidémie dans les pays actuellement les plus vaccinés, selon les données fournies par l’OMS.

Évolution en Israël depuis la vaccination

Les médias sacrent Israël, le champion de la lutte anticovid par le vaccin Pfizer [1]. Excellente opération pour Pfizer qui a obtenu une augmentation de prix de 40% pour cette priorité accordée à Israël. Depuis le 20 décembre, en 24 jours, plus de 20% des Israéliens (deux millions de personnes) ont été vaccinés.

Mais, depuis cette date, selon les chiffres de l’OMS, les nombres quotidiens de contaminations et de morts attribuées au Covid19 explosent. Les contaminations quotidiennes sont ainsi passées de 1886 cas le 21 décembre à 8094 le 10 janvier.

Et la mortalité journalière est passée de 18, le 20 décembre à 53, le 10 janvier.

Ces données ont conduit le gouvernement à prolonger le troisième confinement du pays pour une durée indéterminée.

Évolution en Grande-Bretagne depuis la vaccination

La Grande-Bretagne est le second pays dans la course à la vaccination qui a débuté le 4 décembre avec le vaccin développé par Pfizer et BioNTech.

Depuis cette date, le nombre de contaminations quotidiennes a explosé de 14 898 le 4 décembre à 68 063 le 9 janvier 2021.

Malheureusement aussi la mortalité Covid19, qui après une augmentation de près de 300% (414 le 4 décembre à 1564 le 14 janvier) dépasse de 27% celle observée en mars-avril 2020 (pic maximal 1224 le 22 avril 2020).

Ces augmentations considérables et simultanées des incidences journalières des contaminations et des décès après vaccination sont très inquiétantes et confirment que les autorisations de mise sur le marché des vaccins ont été prématurées.

Evolution en France non vaccinée pendant cette période

En France, tant le nombre de nouveaux cas que le nombre de morts quotidiennes sont restés stables durant cette période et à un niveau beaucoup plus faible (par million) que dans les pays champions de la vaccination.

On est donc frappé par les différences évolutives de l’épidémie Covid19 entre les pays, premiers de la course à la vaccination et la France plus lente à vacciner.

Depuis l’administration large du vaccin Pfizer, le nombre de contaminations et de morts quotidiennes a fortement augmenté en Israël et en Grande-Bretagne, alors que chez les irréductibles Gaulois l’épidémie est en lente décrue.

Cet éloge de la lenteur rappelle qu’il n’y a pas de médicaments ou de vaccin sans risque et qu’ils peuvent paradoxalement augmenter la gravité de la maladie qu’ils sont censés combattre.

Cela a été constaté avec les vaccins prétendument anticancers (les vaccins anti-hépatite B censés prévenir le cancer du foie [2] et les vaccins anti-papillomavirus prétendument anticancer du col de l’utérus [3] et plus récemment avec le scandale sanitaire du vaccin contre la dengue aux Philippines qui a entraîné plusieurs centaines de morts et une cascade de procès en cours.

Les leçons de la catastrophe du Dengvaxia n’ont pas été tirées et mettent en danger les victimes de la propagande forcenée actuelle, ceux qui se font vacciner contre le Covid19.

Ni pro ni antivaccin, mais fermement opposé pour l’instant à la généralisation d’un vaccin insuffisamment évalué

Contrairement à ce que prétendent les décodeurs/déconneurs liés à l’industrie pharmaceutique, je ne suis pas contre la vaccination. Je suis pro-vaccin lorsqu'un vaccin est efficace, sans danger et qu'il permet d'éviter une maladie grave.  Je suis contre un vaccin lorsqu'il est inutile, comme c’est le cas pour les maladies transmises uniquement par l'eau (polio, typhoïde, choléra) dans les pays à l'hygiène publique disposant d'eau potable et de traitement des eaux usées. Je suis contre le vaccin, lorsqu'il n'a pas été correctement étudié et évalué : vaccin contre la dengue (qui a causé des centaines de morts aux Philippines), vaccin Gardasil (qui augmente paradoxalement le risque de cancer du col).

L’indication de n’importe quel traitement ou vaccin doit reposer sur l’évaluation de sa balance avantages/ risques.

On ne peut espérer aucun avantage individuel à vacciner contre le covid les moins de 65 ans, puisque la maladie est chez eux plus bénigne que la grippe ; cette population ne peut donc rien espérer des vaccins anticovid si ce n’est des complications.

Et l’argument sociétal : "on se vaccine pour protéger les autres", n’est pas non plus pertinent, puisqu’il est loin d’être démontré que le vaccin soit capable d’empêcher ou de ralentir les transmissions virales.

En l’état actuel des connaissances, la vaccination des plus âgés présentant des facteurs de risques (population où un vaccin efficace et sans danger pourrait être utile) n’a pas été correctement évaluée, car les essais refusent d’inclure cette population à risques.

Le principe de précaution justifie donc de ne pas les vacciner systématiquement, tant qu’on ne disposera pas de données transparentes en nombre suffisant affirmant l’efficacité et l’absence de toxicité en population réelle.

Alerte norvégienne

La Norvège vient d’ailleurs d’émettre le 15 janvier une alerte après la constatation de 23 décès possiblement liés au vaccin Pfizer[4] [5], chez des personnes âgées en Ehpad. Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles. Selon l'Institut norvégien de santé publique : « pour les personnes les plus fragiles, même des effets secondaires relativement légers peuvent avoir des conséquences graves. Pour ceux qui ont une durée de vie restante très courte de toute façon, les avantages du vaccin peuvent être marginaux ou non pertinents » et l’Institut national de santé publique a modifié le guide de vaccination contre le coronavirus, y ajoutant de nouveaux conseils de prudence sur la vaccination des personnes âgées fragiles.

Peter Doshi[6] avait prévenu dès novembre « attendons de disposer des données complètes des essais » car les communiqués de victoire de l’industrie sont imprécis et incomplets. Il rappelait aussi que les essais n’étudiaient pas le seul critère pertinent, la mortalité[7] mais seulement le nombre de cas basé sur des tests souvent faux : « le monde a tout parié sur les vaccins pour apporter la solution à la pandémie, mais les essais ne sont pas centrés sur la démonstration qu’ils le seront ».

En conclusion, il faut féliciter le gouvernement de la lenteur qu’il met à généraliser la vaccination anti covid. Les résultats actuels du vaccin Pfizer dans les populations israélienne et britannique laissent en effet craindre une catastrophe sanitaire vaccinale dans ces pays et l’alerte norvégienne accroit l’inquiétude.

Remercions par avance les Français volontaires pour se faire vacciner : ils constitueront les cobayes de l’essai phase 3 que le laboratoire n’a pas pris le temps de faire avant la commercialisation. Grâce à eux et aux risques qu’ils prennent, nous pourrons dans quelques mois avoir une plus juste idée des avantages et des inconvénients en population réelle.

[1] Frédéric Métézeau : Israël, pays modèle de la vaccination mais toujours confiné, France info, 14/1/2021 
[2] La vaccination anti hépatique B a été suivi en occident par une multiplication de 2 à 4 de l’incidence des cancers du foie. [3] les vaccins anti HPV ont été suivi d’une augmentation de 30 à 200% de l’incidence des cancers invasifs dans les groupes d’âge les plus vaccinés. 
[4] La Norvège lance une alerte après la découverte de 23 décès liés au vaccin Pfizer, Businessman 15/1/2021 
[7] Peter Doshi associate editor Will covid-19 vaccines save lives ? BMJ 27 10 2020 Current trials aren’t designed to tell us : BMJ 2020 ;371 :m 4037

http://

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.