Quelques mois avant que le virus de Wuhan ne mette la vie de tous entre parenthèses et prépare, en plus du million de morts dans le monde, des centaines de milliers de pertes d’emplois en France, le sujet de la Chine était à l’agenda de l’Assemblée nationale française, à travers les questions posées par la révision de la loi de bioéthique. Dans celles-ci ressortait, saillante, la question des prélèvements forcés d’organes en Chine et de la possible responsabilité de la France :
premièrement, a-t-elle oui ou non été associée, à travers des dizaines de partenariats hospitaliers, à la formation des chirurgiens chinois qui aujourd’hui tuent des prisonniers de conscience et s’enrichissent en vendant leurs organes à de riches demandeurs venus du monde entier ? Deuxièmement, ferme-t-elle les yeux sur le voyage en Chine de malades français qui iraient y acheter à prix d’or un organe, en provoquant la mort d’un ou d’une innocente ?Les deux questions méritaient d’être posées et la clarté d’être faite. Pour le premier point, il eut suffi de corréler les programmes de formation de chirurgiens chinois des 20 dernières années – tous bien précisément archivés dans les registres du ministère de la Santé – et les lieux où, aujourd’hui en Chine, on assassine à tour de bras. Pour le second, d’appliquer la loi existante, qui exige une traçabilité totale du devenir des demandeurs d’organes, et expliquer alors pourquoi et comment plusieurs centaines d’entre eux disparaissent chaque année des listes d’attente des dons d’organes en France.
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