29 décembre 2020

Troisième confinement programmé



La menace d’un nouveau confinement se précise. Le ministre de la Santé n’exclut pas cette option en cas d’aggravation de l’épidémie après les fêtes de fin d’année. Au micro de Sputnik, l’économiste Philippe Simonnot tire la sonnette d’alarme. Les conséquences économiques d’une telle décision seraient difficiles.

Jamais deux sans trois? Après les confinements du printemps et de l’automne, les Français pourraient bien passer une partie de l’hiver enfermés. Si rien n’est acté, Olivier Véran a prévenu dans une interview au Journal du Dimanche, publiée le 27 décembre, que l’option d’un troisième confinement n’était pas écartée.

«Nous n’excluons jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations. Ça ne veut pas dire qu’on a décidé, mais qu’on observe la situation heure par heure», a-t-il averti. 

«Une situation économique catastrophique»

«En septembre, il y avait une sorte de "tout sauf le confinement" qui a fait qu'on a laissé monter quelque temps l'épidémie», a estimé pour sa part le directeur général de l'AP-HP (hôpitaux de Paris), Martin Hirsch, ce 28 décembre sur Franceinfo.

«Là, on dit aux Français "le sort est entre nos mains". Soit on fait que le plateau reparte en baisse et, dans ce cas, il n'y aura pas besoin de reconfiner. Soit le plateau remonte et ce sera peut-être nécessaire de le faire plutôt que d'attendre qu'on soit remonté à des situations de tension difficiles à supporter», a-t-il poursuivi.

La crainte d’une troisième vague de Covid-19 fait trembler les têtes pensantes de l’exécutif. Olivier Véran a rappelé que la circulation du virus était encore importante avec «15.000 cas positifs détectées par jour en moyenne, alors qu'on était descendu à 11.000…»

Une situation sanitaire difficile qui s’ajoute à «une situation économique catastrophique» comme le rappelle au micro de Sputnik le docteur en sciences économiques Philippe Simonnot.

Le 14 décembre sur France Inter, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soulignait le caractère inédit du choc économique de l’année 2020: «Sur décembre, l’économie français est à –8 % par rapport à son niveau d’activité pré-Covid. C’est beaucoup, et il y a de grandes différences entre les secteurs. À partir de là, nous estimons que, sur l’ensemble de l’année 2020, on devrait être en moyenne à –9 %. C’est une récession très sévère, du jamais-vu depuis la dernière guerre.» 

«Loin du compte»

Pour Philippe Simonnot, «ce troisième confinement a d’une certaine manière déjà été anticipé par les experts économiques, notamment la Banque de France».
«Sans Covid, la France aurait dû avoir une croissance de 1% en 2020. Avec les 9% de récession désormais attendus par la Banque de France, cela donne une chute réelle du PIB de l’ordre de 10%. Avant le second confinement, la France aurait pu espérer un rebond de l’ordre de 8% de son PIB. Maintenant, la Banque de France table sur une croissance de 5% [en 2021, ndlr]», analyse l’économiste.

Un scénario «plutôt prudent» pour François Villeroy de Galhau, qui fait l’hypothèse «que l’épidémie va continuer à exister début 2021 et que le plein effet des vaccins ne sera ressenti que fin 2021».

​D’après Philippe Simonnot, il est clair que cette projection anticipe une troisième vague et donc… un troisième confinement.
«Avec moins 10% en 2020 et plus 5% en 2021, la France aura, à la fin de l’année prochaine, un niveau de PIB très inférieur à celui d’un scénario sans Covid-19. Sans le deuxième et le probable troisième confinement, nous aurions enregistré une récession inférieure à 9% en 2020 et une croissance aux alentours de 8% en 2021. Cela nous aurait permis de rattraper plus vite notre retard sur 2019. On est aujourd’hui loin du compte», avertit l’expert.

Alors que des secteurs de l’économie comme l’hôtellerie-restauration, la culture, le loisir ou la nuit attendent tous de pouvoir reprendre une activité correcte, l’hypothèse d’un troisième confinement ajoute à l’incertitude.

Malgré les aides du gouvernement, notamment les prêts garantis par l’État (PGE), de nombreuses entreprises sont déjà au bord du gouffre. «Le gouvernement a simplement retardé l’échéance. Il va y avoir une crise économique majeure qui va forcément entraîner une vague de banqueroutes. Les sociétés bénéficient actuellement de faveurs de trésorerie. Mais cette situation a pour conséquence de faire grossir les passifs. Et, à terme, il faudra payer», expliquait récemment Serge Pelletier, avocat spécialiste du droit des entreprises en difficultés.

​Un scénario rédigé par la Banque de France avant le second confinement anticipait un taux de défaut de paiement de 4,6% sur les PGE. «D’après les retours que j’ai du côté des banquiers, l’on se dirige plutôt vers un taux de défaut de 10%», précise Philippe Simonnot, coauteur de Europe’s Century of Crises Under Dollar Hegemony (éd. Palgrave Macmillan). «Un troisième confinement fera augmenter le taux de défaut de paiement et nous irons vers les 15%», prévient-il.
«On n’a encore rien vu des faillites et du chômage. On va vers quelque chose de très, très dur», poursuit-il.

En attendant, un conseil de défense se tient ce 29 décembre. Pour le moment, rien n’a filtré concernant d’éventuelles décisions. Notamment celle de mettre en place un troisième confinement. D’après un conseiller ministériel interrogé par Le Parisien, «le moment de vérité, ce sera le 7 janvier», date à laquelle «l’on devrait connaître l’impact des fêtes de Noël sur les chiffres de l’épidémie».

​Une autre option que le confinement pourrait être envisagée: celle d’un couvre-feu plus restrictif. Actuellement, il s’applique entre 20 heures et 6 heures. D’après Ouest-France, il pourrait «débuter, par exemple, à 18 ou 19 heures et limiter ainsi les brassages de population». Une mesure qui pourrait «être localisée, en fonction de la situation, ou généralisée s’il y a une flambée de cas d’ici quelques jours». 

 
Les chiffres des hospitalisations sont fabriqués en additionnant les malades de la grippe et ceux du covid, donc exagéré.
Quant aux tests, le nombre de faux positifs est tel qu'ils n'ont aucune valeur, sauf celle de gonfler le nombre de "cas positifs", qui, il faut le rappeler, ne sont pas malades ! De plus, le gouvernement raisonne en nombre de cas au lieu de raisonner en pourcentage. Plus on test, plus il y a de "cas positifs", ce nombre doit être ramené au nombre de tests effectués.
Toutes ces manipulations pour justifier dans les médias les confinements successifs, dont une des finalités est d'amener la population à se faire injecter une substance expérimentale, développée en 8 mois au lieu de 10 ans habituellement ! Mengele à la manœuvre ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.