16 décembre 2020

Le veau laid de l’insécurité


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Un vaccin contre le Coranovirus ? Bien sûr, c’est prévu, vous pensez ! Nous en avons trois en préparation, vous voyez bien, n’est-ce pas, l’efficacité! Le plus avancé, c’est le vaccin de sécurité globale, celui-ci se trouve déjà au stade expérimental, à part quelques petits problèmes d’allergie, notamment chez les sujets d’extrême-gauche qui développent une antiflicardite aigüe avec des poussées de black-blockase, voire de mélanchoconnerisme, la mise sur le marché devrait intervenir très vite, à condition que le Senatus-Larcheris ne bloque pas trop, histoire d’emmerder le monde présipédique. Après, vous avez une deuxième molécule, très spécifique celle-là, que nous appellerons provisoirement vaxiséparatiste, l’appellation définitive étant forcément édulcorée, le projet lui même se révélant déjà remarquablement insipide. L’idée étant que tout le monde puisse l’avaler sans difficulté, à commencer par les plus gravement atteints. Ce vaccin s’attaque directement au coranovirus en l’empêchant de se développer…ou tout au moins en essayant, n’est-ce pas…, cela n’a rien d’ un remède de cheval, jusqu’à la mort, en effet, nous resterons fidèles au politiquement correct, pas d’amalgame, fût-ce chez le dentiste, pas de discrimination, pas de stigmatisation…du coup, évidemment, ce serait plutôt une sorte de placébo, voyez-vous? On va nous l’inoculer, le vaxiséparatiste, mais cela fera sur la maladie l’effet d’un cautère sur une jambe de bois, comme disait ma chère grand-mère. Mais, ainsi que le suggérait également cette dernière (la pauvre, si elle voyait ce que nous sommes devenus, depuis soixante ans qu’elle s’en est allée) « faire et défaire c’est toujours travailler »… Moi, comme devise des Macrouille-Cachsex, je dis qu’on aurait du mal à trouver mieux…
Reste un troisième projet, pas encore très abouti, pas très innovant, qui vise lui, plutôt, à noyer le poisson, enfin je veux dire le poison, n’est-ce pas, une démarche qui fonctionna par le passé et dont nos gouvernants attendent beaucoup, je veux parler du « Beauvau de la sécurité ». C’est quoi encore ce truc? me direz-vous…je vous répondrai juste qu’il s’agit de s’attaquer, non pas au coranovirus même, mais bien plutôt de réfléchir à l’un des moyens de le contrecarrer, à savoir la Police. L’idée consiste à mettre plein de gens -masqués et respectant les distances, je vous rassure- autour d’une grande table, au Ministère de l’intérieur, lequel se trouve sis place Beauvau, comme chacun sait…d’où le nom du produit ( voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-revolution-122675987.html, ça n’a qu’un lointain rapport mais c’est amusant), pour phosphorer en cœur sur l’organisation de la flicaille. Donc, nous eûmes le Grenelle de l’environnement, le Ségur de la santé et, dès le 8 Janvier de l’année qui arrive, nous récolterons le Beauvau de la sécurité, voilà. Je ne suis pas certain d’avoir bien appréhendé l’exacte qualité des résultats produits par les deux premiers, mais je suis bien convaincu de l’avenir radieux qui découlera du bestiau en question. Belle bête, assurément! Trop tôt pour savoir précisément s’il s’agit d’un broutard ou d’un gentil veau de lait, mais il se révèlera forcément succulent puisqu’il s’agira d’un beau veau élevé sous la mère (sous la mère Bribri s’entend) dans un lieu si proche de la demeure du couple présidentiel qu’il suffira à ce dernier de traverser la rue pour aller porter son grain de sel au vif du débat sécuro-vitellien. Est-ce que le fruit des réflexions de tous ces gens partis pour penser en commun à l’avenir des Forcedelordres de la Répupu nous apportera de nouveaux espoirs en vue de l’éradication d’une maladie sournoise qui nous ravage les tripes depuis près de trente ans? Non seulement j’en doute, mais encore je trouve bien saugrenu, à la réflexion, de poser pareille question! Qui donc pourrait imaginer une telle merveille? Pas Clémenceau, en tout cas, qui disait « si vous voulez enterrer un problème, créez donc une commission! » Ce n’est pas trop ma tasse de thé, Clémenceau, mais ce type connaissait à fond la nature humain et savait pertinemment qu’on ne produit rien de bon en discutant à plusieurs, chacun dit la sienne, tous les avis, bons ou mauvais, judicieux aussi bien que parfaitement stupides, se trouvent placés sur le même plan et feront également l’objet d’une synthèse qui ne pourra que nous conduire dans le mur. Rien ne vaut la décision d’un homme seul, ça va vite et ça percute immédiatement… sauf si l’homme en question est un gros con, ce qui de nos jours ne nous manque pas, et c’est peu dire! Bien sûr, donc, le Beauvau de la sécurité c’est purement de la foutaise, juste une grosse pantalonnade pour amuser la galerie, un peu comme le grand débat… de Macrounette, vous vous souvenez? Moi, je vous fous mon billet qu’au lieu d’un Beauvau de la sécurité, nous récolterons nécessairement un salmigondis de couillonnades sans lendemain et qui nous ramènera à ce que nous connaissons bien et rencontrons tous les jours que Dieu fait: un veau-laid de l’insécurité!
Donc, si la vaccination contre le coronavirus s’approche de nous à marche forcée, celle contre son cousin précité risque bien de nous péter entre les doigts comme un vieux préservatif craquelé. Ne nous faisons pas d’illusions et gardons la tête froide, il va nous falloir vivre avec la calamité sans espoir de s’en débarrasser un jour, tout est en place pour en assurer la pérennité, les remèdes et les vaccins du macronnisme n’y changeront rien et j’avoue commencer à désespérer de voir surgir celui -voire celle- qui pourrait nous en débarrasser, il faudrait pour cela qu’il ou elle fût doté(e) d’une stature immense, les démocraties se révèlent bien incapables de susciter ce type de phénomène, c’est cuit, ne nous faisons par d’illusions.
On constate d’ailleurs un peu la même chose dans le cas de la pandémie de Covid. Vous avez d’un côté les démocraties occidentales qui s’empêtrent, pataugent, piétinent et s’engluent lamentablement, alors qu’à l’inverse les Chinetoques, les Coréens, les Japonais, tout ça, pour eux c’est quasiment fini! La liberté c’est beau, c’est grand, c’est exaltant, c’est tout ce qu’on voudra, mais dans cette sorte de cas c’est surtout le bordel, chacun pour soi et le virus pour tous. Et lorsque s’ajoutent à cela les grands principes d’un humanitarisme ancré dans l’Union Européenne comme une tique sous le poil de Médor, ça devient totalement injouable, tout le monde peut se balader à sa guise, »le virus n’a pas de passeport », comme disait naguère Présipède, et du coup l’épidémie prospère comme yop la boum! Je vous parlais du Japon, ceux-là n’ont pas pris de gants, ne laissant plus entrer personne dans leur bled ils ont évacué l’épidémie à tout berzingue et sans même connaître de deuxième vague! Les choses de la vie -comme disait l’autre- quand elles s’y mettent vraiment, peuvent très vite exiger de la détermination et même de l’inflexibilité, continuer à faire dans la mollesse et la douceur, comme si de rien n’était, c’est l’assurance de récolter les pires emmerdements, ça se vérifie aussi bien dans le cas du coronavirus que dans celui du coranovirus! Si vous baissez un tant soit peu la garde (ou le pantalon, vous avez le choix), vous êtes liquidé…voilà pourquoi, comme je le radote depuis un sacré bout de temps désormais, on est foutu!
Nous ne manquerons pas de payer au centuple toutes les âneries mortifères accumulées depuis la première homélie présipédienne sur la guerre déclarée au virus chinetoque; le principe du « quoi qu’il en coûte », c’est à dire la ruine pour demain, le premier confinement en grande partie inutile car à l’époque le virus ne s’était pas encore infiltré partout, mais ce dernier ne laissa pas échapper l’occasion de rattraper le coup à la faveur du déconfinement, cette belle réussite du sieur Castrex, lequel s’en vit ensuite récompensé par l’attribution d’une fonction de Premier Ministre qui lui sied à peu près comme une robe du soir de Valentino en soie sauvage à une truie de batterie. Le Sénat veut se payer Salomon pour la virtuosité avec laquelle il a géré le coup des masques, certes l’idée tombe sous le sens, mais ce type n’est somme toute que le lampiste de l’affaire. J’espère que le sort de Présipède se réglera dans les urnes en mai 2022…j’espère mais sans trop y croire, vous savez, la démocratie nous a déjà réservé bien des surprises et bien des déceptions…reste seulement à souhaiter que les virus de tout poil nous foutront un peu la paix jusqu’en 2027…après, je suis à peu près sûr que ce ne sera plus mon problème…

Amitiés à tous et bonne semaine au coin du feu (couvrez-le bien et vous aussi).

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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