02 décembre 2020

La France, championne des dépenses publiques sociales


Selon les derniers chiffres de l’OCDE, la France consacre 32 % de son PIB à ces dépenses. Un niveau qui grimpera inévitablement avec la crise sanitaire.

Nous sommes sur la plus haute marche du podium en matière de dépenses publiques sociales.

Selon les derniers chiffres de l’OCDE, l’hexagone a consacré l’an dernier 32 % de son PIB à ces dépenses, bien plus que la moyenne des 38 pays membres qui s’élève à 19,9 %. La France devance ainsi la Finlande (29,6 %) et le Danemark (29,2 %) mais aussi l’Allemagne (25,4 %) et la Norvège (25,2 %). Elle se trouve également à des années-lumière du Mexique (7,5 %), de la Corée (10 %) et du Chili (11,4 %) qui clôturent ce classement.

Plus nous dépensons contre la pauvreté, plus nous avons de pauvres !

Cela fait 40 ans que j’observe mon pays, notre pays cultiver massivement les pauvres.

Plus nous dépensons pour lutter contre cette pauvreté, plus nous la renforçons.

Plus nous voulons égaliser les « injustices », plus nous les amplifions par d’autres effets de bords.

Enfin, lorsque nous n’avons pas assez de pauvres momentanémment, nous nous empressons d’en importer d’autres pays.

La lutte contre la pauvreté ne passe en aucun cas par l’argent !

Vous allez me dire mais si quand même…

Et bien non !

La pauvreté matérielle est assez facile à combattre. Il suffit de remplir les gamelles, de verser quelques RSA ou encore des APL sans oublier de donner quelques boîtes de conserve.

Le plus difficile ce n’est pas la matériel.

C’est de lutter contre toutes les autres pauvretés, affectives, éducatives, sociales, intellectuelles etc… et c’est à ce niveau que se situe la véritable lutte contre LA pauvreté.

Il faut donner de l’instruction, de l’éducation, du savoir, de la connaissance, du cadre, de l’utilité, du sens, il faut soigner ceux qui souffrent, accompagner ceux qui sont bloqués etc… Lutter contre la pauvreté c’est très compliqué, parce que la pauvreté est la conséquence de maux très nombreux, imbriqués et complexes.

Il est facile de verser un RSA aux uns, payés avec l’argent pris aux autres.

Mais cela n’a jamais réduit la pauvreté. 

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