Souvent on entend dire que l’on veut nous vacciner pour assurer les profits des grands laboratoires pharmaceutiques, et c’est une évidence. Tout d’abord tout le monde a bien compris désormais, que les grandes entreprises font appel à des lobbyistes qui passent leurs journées à arpenter les allées des pouvoirs, à arroser députés, commissaires européens et autres mamamouchis pouvant influer sur les décisions.
Ils tiennent également les stylos lors de la rédaction des lois. Les grandes entreprises payent en réalité des bataillons de juristes et autres avocats pour écrire des lois à la place des députés qui ne les rédigent même plus ! Il faut dire que tout cela est devenu tellement compliqué que le législateur lui-même n’arrive plus à suivre.
Alors bien évidemment, dans cette épidémie, le sujet des profits des laboratoires se pose, mais il faut voir au-delà de cette question.
Lorsque nous parlons des grands laboratoires, nous parlons au mieux de quelques dizaines de milliards de dollars ou d’euros. C’est beaucoup d’argent bien sûr.
Mais certainement pas autant que ce que coûtent les confinements en yo-yo.
Bénéfices/risques médicaux, bénéfices/risques économiques !
L’empressement de certains hommes politiques de notre pays à vouloir nous faire piquer par des vaccins qui sont tout sauf finis – et dont la dangerosité n’est en aucun cas connue parce que le développement sur des technologies nouvelles et sans recul ne permet pas, par définition, de définir un profil de risque précis – est plus lié à un problème économique qu’à un problème médical.
D’ailleurs vous ne serez pas vacciné (peut-être de force) en raison d’une balance bénéfices/risques médicale favorable mais d’une balance bénéfices/coûts économiques qui pourrait sembler à première vue positive mais qui ne l’est pas.
Dans ces derniers travaux, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur du cabinet de conseil Asterès chiffre le coût du retard de la vaccination de la population.
En clair, si on vaccine dès début 2021 tout le monde et que l’on peut reprendre notre vie d’avant ce sera très vite très bon pour l’économie.
Si on attend pour vacciner, cela va risquer de nous coûter « un pognon de dingue » en perte de croissance puisqu’il faudra continuer à vacciner !
Pour résumer les travaux de Nicolas Bouzou, un décalage de six mois dans l’administration d’un vaccin amputerait le PIB français de 60 milliards d’euros cumulés sur deux ans, soit environ 3 points de PIB.
Très coûteux donc, et certainement beaucoup plus que quelques centaines de millions d’euros de doses de vaccin.
C’est pour cette raison fondamentale de balance coûts/bénéfices économiques que l’on voudra vous piquer même de force avec des produits sur lesquels nous n’avons pas forcément le recul suffisant… Et ce sera une terrible erreur !
Les coûts économiques à court terme et ceux de long terme !
Si nous restons sur le plan financier, un vaccin injecté à des millions de Français, s’il est mauvais, entraînera des coûts considérables de soins par la suite et de façon structurelle. Il ne faut donc pas uniquement regarder le coût du vaccin si nous décalons sur 6 mois, mais aussi le bénéfice à ne rien faire ou à attendre d’autres candidats vaccins puisque je rappelle que nous n’avons pas qu’une seule piste mais plusieurs.
Sur le plan politique, expliquer que le Covid ne fait pas plus de morts que la grippe et que le taux de létalité est de 0.5 % mais qu’il faut vacciner tout le monde avec un taux de problème de 1 %, sera dévastateur.
Juridiquement, il faudra trouver le moyen de contraindre la population à aller se faire piquer de force et à jouer les cobayes, ce qui n’est pas gagné, et qui en cas de problème se retournera contre les autorités.
Je rappelle, à toutes fins utiles, que les laboratoires veulent se faire exonérer de toute responsabilité en cas de problème et ce sera donc aux États d’indemniser les malades chroniques, et ceux pour qui cela se passera mal.
Ces réflexions doivent mener et inciter à… la réflexion !
Non, Macron et Castex ne sont pas les détenteurs de la seule vérité, et en démocratie les grands choix ne doivent surtout pas être laissés à deux tristes Sires.
Il doit y avoir des débats sur la vaccination. Nommer un monsieur vaccination pour faire de la propagande n’est d’aucune utilité et nous avons tous très bien compris.
Nous ne sommes pas anti-vaccin, ou anti-confinement. Nous sommes anti-refus du dialogue.
Le confinement ? Pas de discussion.
Les écoles ouvertes et lieux de contamination ? Pas de discussion et Blanquer aligne mensonge sur mensonge sur la réalité du nombre de cas dans les écoles.
La vaccination ? Pas de discussion.
A force de ne pas vouloir discuter, il se passera ce qu’il se passera à chaque fois, à savoir un moment éruptif de violence.
Macron a déjà été coursé dans les rues du Puy. Une grande première pour un président.
Un souvenir qu’ils feraient bien, en haut lieu, de ne pas oublier.
La France danse sur un volcan social, économique et politique.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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