Cet incident, identifié depuis le 28 octobre, "impliquerait une sous-estimation des indicateurs basés sur les données des tests biologiques", selon Santé publique France.
Les données sur les nouvelles contaminations au Covid-19 sont incomplètes et sous-estimées depuis plusieurs jours, a fait savoir Santé publique France (SPF), vendredi 6 novembre, à la suite d'un embouteillage informatique qui complique grandement l'analyse de l'évolution de l'épidémie, au grand dame du gouvernement.
Les données sur les nouvelles contaminations au Covid-19 sont incomplètes et sous-estimées depuis plusieurs jours, a fait savoir Santé publique France (SPF), vendredi 6 novembre, à la suite d'un embouteillage informatique qui complique grandement l'analyse de l'évolution de l'épidémie, au grand dame du gouvernement.
En cause : un "incident" lié à l'"énorme" volume de tests réalisés en ce moment. Selon l'agence sanitaire, "il y a eu un bouchon" au niveau de l'AP-HP, dont les serveurs centralisent les données envoyées par les laboratoires de France avant de les rediriger vers SPF. "Nous n'avons pas reçu tous les tests transmis par l'AP-HP, reconnaît l'agence. Il n'y a aucun test perdu (...) nous sommes en train de les recevoir."
Cet incident, identifié depuis le 28 octobre, "implique une sous-estimation des indicateurs basés sur les données des tests biologiques" que fournit l'agence sanitaire tous les jours (nombre de cas confirmés, taux d'incidence, etc.). Par conséquent, il n'est pas possible d'interpréter les derniers chiffres pour dire si le couvre-feu puis le confinement commencent à se traduire par un ralentissement des nouvelles contaminations.
L'agence fait pour l'instant état de 326 205 nouveaux cas positifs la semaine dernière, en hausse de 20%, alors que la semaine précédente la croissance était de 54%. Les chiffres seront toutefois révisés à la hausse dans les prochains jours.
Pour évaluer la vitesse de propagation des cas positifs, Santé publique France s'est donc appuyée sur les passages aux urgences pour "suspicion" de Covid-19 et sur les hospitalisations de patients testés positifs au coronavirus. Le taux de reproduction est estimé à environ 1,3 pour la semaine dernière, soit un peu mieux que la semaine précédente (1,4) mais toujours largement au-dessus de 1, ce qui signifie que l'épidémie de cas positifs se développe.
Cet incident, identifié depuis le 28 octobre, "implique une sous-estimation des indicateurs basés sur les données des tests biologiques" que fournit l'agence sanitaire tous les jours (nombre de cas confirmés, taux d'incidence, etc.). Par conséquent, il n'est pas possible d'interpréter les derniers chiffres pour dire si le couvre-feu puis le confinement commencent à se traduire par un ralentissement des nouvelles contaminations.
L'agence fait pour l'instant état de 326 205 nouveaux cas positifs la semaine dernière, en hausse de 20%, alors que la semaine précédente la croissance était de 54%. Les chiffres seront toutefois révisés à la hausse dans les prochains jours.
Pour évaluer la vitesse de propagation des cas positifs, Santé publique France s'est donc appuyée sur les passages aux urgences pour "suspicion" de Covid-19 et sur les hospitalisations de patients testés positifs au coronavirus. Le taux de reproduction est estimé à environ 1,3 pour la semaine dernière, soit un peu mieux que la semaine précédente (1,4) mais toujours largement au-dessus de 1, ce qui signifie que l'épidémie de cas positifs se développe.
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