On ne va pas se mentir : la France ne va pas tout à fait bien. Sans doute, le fait d’arrêter l’activité économique joue un peu. Probablement, le fait d’entraver les interactions sociales de toutes natures n’aide guère. Éventuellement, la perspective de fusiller complètement Noël et la période des fêtes de fin d’année en famille ne réjouit guère le peuple.
Certes, par l’habile truchement de l’argent des autres déversé à gros bouillon un peu partout, on arrive pour le moment à éviter les faillites, on camoufle un peu le million de pauvres supplémentaires que les mesures gouvernementales ont provoqué. Certes.
Certes, par l’habile truchement de l’argent des autres déversé à gros bouillon un peu partout, on arrive pour le moment à éviter les faillites, on camoufle un peu le million de pauvres supplémentaires que les mesures gouvernementales ont provoqué. Certes.
Mais on sent confusément que malgré tout, la situation n’est pas exactement optimale, un peu à l’instar de Will E. Coyote qui, encore en apesanteur une fois le bord de la falaise largement dépassé, se surprend à douter que la suite se déroule exactement comme prévu. Et c’est un peu normal : des éléments objectifs permettent d’affirmer qu’il y aura quelques problèmes dans les mois à venir.
Il y a, bien sûr, les indicateurs purement économiques qui indiquent tous que l’année 2021 ne sera pas exactement qu’une marche détendue dans des champs de miel et de lait : on évoque ici et là des faillites à venir, notamment parce qu’ont été retardées les faillites qui auraient naturellement eu lieu en 2020 (plusieurs milliers) auxquelles s’ajouteront les faillites supplémentaires consécutives au hardi pilotage du pays par la fine équipe de paltoquets actuellement en charge du gouvernement.
Il est actuellement difficile de faire des prévisions économiquement fiables sur un événement qui n’a pas vraiment d’équivalent dans le passé ; l’impact se situe probablement entre une guerre et une longue série de grèves particulièrement fermes, et même si la France a connu ce genre de péripéties, on est dans le flou et on ne peut que tabler sur un fort ralentissement économique, des faillites en cascade et un chômage probablement supérieur à 10%.
Et si les mauvaises surprises économiques sont à peu près certaines pour les prochains mois, on peut aussi garantir des moments difficiles sur le plan social : si les grèves et les mouvements sociaux auxquels le pays est maintenant habitué impliquaient jusqu’à présent essentiellement les salariés du public et avaient des répercussions notoires sur les salariés du privé, les confinements et les vexations du quotidien touchent à présent les professions libérales, les petits commerces et la trame essentielle du tissu social. Les premiers retours socio-médicaux ne sont pas bons, pour le dire gentiment :
Il y a, bien sûr, les indicateurs purement économiques qui indiquent tous que l’année 2021 ne sera pas exactement qu’une marche détendue dans des champs de miel et de lait : on évoque ici et là des faillites à venir, notamment parce qu’ont été retardées les faillites qui auraient naturellement eu lieu en 2020 (plusieurs milliers) auxquelles s’ajouteront les faillites supplémentaires consécutives au hardi pilotage du pays par la fine équipe de paltoquets actuellement en charge du gouvernement.
Il est actuellement difficile de faire des prévisions économiquement fiables sur un événement qui n’a pas vraiment d’équivalent dans le passé ; l’impact se situe probablement entre une guerre et une longue série de grèves particulièrement fermes, et même si la France a connu ce genre de péripéties, on est dans le flou et on ne peut que tabler sur un fort ralentissement économique, des faillites en cascade et un chômage probablement supérieur à 10%.
Et si les mauvaises surprises économiques sont à peu près certaines pour les prochains mois, on peut aussi garantir des moments difficiles sur le plan social : si les grèves et les mouvements sociaux auxquels le pays est maintenant habitué impliquaient jusqu’à présent essentiellement les salariés du public et avaient des répercussions notoires sur les salariés du privé, les confinements et les vexations du quotidien touchent à présent les professions libérales, les petits commerces et la trame essentielle du tissu social. Les premiers retours socio-médicaux ne sont pas bons, pour le dire gentiment :
Pire : il apparaît maintenant que les effets psychiatriques du premier confinement sont désastreux et commencent tout juste à se faire sentir, avec un débordement des unités psychiatriques où se pressent à présent un nombre record de malades…
Autrement dit et comme j’en faisais la remarque dans un précédent billet, les intelligentes mesurettes gouvernementables accroissent mécaniquement le nombre de personnes malheureuses qui n’ont plus rien à perdre, ce qui, pour tout pouvoir sourd, aveugle et malheureusement atteint de logorrhée, constitue rapidement un problème puis une faute létale.
Autrement dit et comme j’en faisais la remarque dans un précédent billet, les intelligentes mesurettes gouvernementables accroissent mécaniquement le nombre de personnes malheureuses qui n’ont plus rien à perdre, ce qui, pour tout pouvoir sourd, aveugle et malheureusement atteint de logorrhée, constitue rapidement un problème puis une faute létale.
Devant ce constat, on pourrait imaginer que nos foutreboules du cirque politique et nos corniauds glorifiés de titres ministériels s’empresseraient de corriger rapidement la trajectoire histoire d’éviter l’échafaud qui semble s’approcher d’eux à petits pas chaloupés.
Il n’en est rien : à mesure que s’empilent les déclarations des brochettes ministérielles et énarchiques s’impose un gros doute sur leur parfait azimutage intellectuel. Dans une sorte de jeu de « pile je gagne, face tu perds », les impétrants ministériels nous expliquent par exemple que si les infections diminuent, c’est grâce à leurs mesures, et si elles s’étendent, c’est à cause des Français. Commode.
Borne, Véran ou Castex semblent décidés à rendre une part croissante des Français directement responsables de l’actuelle épidémie, au prétexte qu’ils enfreindraient le confinement, responsabilité justifiant d’ajouter, régulièrement, une couche de confinement, de cerfas ridicules et de contraintes imbéciles construites par d’obscurs ronds-de-cuir sadiques perdus au fin fond d’une bureaucratie sans objet et sans intérêt.
C’est bien évidemment compactement débile, mais se surpasser dans le domaine reste à la portée de nos ministres puisqu’ils ne comptent pas s’arrêter là. Ils ont en effet toute un batterie de nouvelles idées à appliquer afin « d’aider » (comprendre « enfoncer ») un peu plus le peuple.
Bien évidemment, leur inventivité se cantonne à un domaine : celui de la taxe.
Oui, vous avez bien lu : la solution à la tempête d’emmerdes aux proportions bibliques qui attend la France et les Français consiste essentiellement, pour les branquignoles gouvernementaux et des différentes chambres, à ajouter des taxes aux ponctions fiscales déjà existantes.
Sans surprise (et en parfaite illustration de leur nullité crasse en économie), on sent déjà poindre l’envie de taxer les entreprises qui sont de toutes façons vues comme les coupables idéales en cas d’échec des mesures prises, aussi idiotes soient-elles.
Sans surprise toujours, certaines professions ayant l’œil des caméras et l’oreille des gros micros mous, le lobbying auprès des mêmes branquignoles permet d’ores et déjà d’envisager de nouvelles taxes comme, par exemple, sur les appareils audio afin, ici, d’aider la création artistique, pilonnée par les bons soins du législateur depuis plusieurs décennies. Les rares survivants de cette subsidiation compulsive vont donc se prendre le prochain tapis de bombes « subventionnelles » qui achèvera d’étatiser la création artistique dans le pays dont le rayonnement mondial peinera définitivement à dépasser le périphérique parisien. Quelque part, c’est bien fait.
Sans surprise enfin, les idées mortifères de nos ministricules commencent à trouver un écho au-delà de nos frontières puisqu’on retrouve cette idée de taxes inventives outre-Rhin, avec la proposition de chercheurs allemands, parfaitement détendus de la sodomie fiscale, consistant à taxer spécifiquement le télétravail sur la base des gains réalisés à rester chez soi, par comparaison aux frais engendrés par les transports et les bureaux en ville.
Selon le même principe, on regrette que ces fiers Teutons de la Taxe ne proposent pas de taxer chaque gain de productivité obtenu ces 30 ou 50 dernières années par l’utilisation des nouvelles technologies : il est certain qu’il y aurait moult milliards d’euros à gagner ici et là. Après tout, pourquoi s’enquiquiner à créer de la richesse si, grâce à ces gains de productivité, on peut en soustraire toujours plus pour la redistribuer auprès des inactifs, des parasites, des jaloux, des profiteurs et (mélange des précédents en proportions variables) des politiciens ?
Et puis franchement, sans le fauteuil roulant que l’État nous fournit après qu’il nous a coupé les jambes, comment nous déplacerions-nous ?
La vague économique arrive, et elle sera bien pire que la pandémie. Français, tenez-vous prêts.
Source
Il n’en est rien : à mesure que s’empilent les déclarations des brochettes ministérielles et énarchiques s’impose un gros doute sur leur parfait azimutage intellectuel. Dans une sorte de jeu de « pile je gagne, face tu perds », les impétrants ministériels nous expliquent par exemple que si les infections diminuent, c’est grâce à leurs mesures, et si elles s’étendent, c’est à cause des Français. Commode.
Borne, Véran ou Castex semblent décidés à rendre une part croissante des Français directement responsables de l’actuelle épidémie, au prétexte qu’ils enfreindraient le confinement, responsabilité justifiant d’ajouter, régulièrement, une couche de confinement, de cerfas ridicules et de contraintes imbéciles construites par d’obscurs ronds-de-cuir sadiques perdus au fin fond d’une bureaucratie sans objet et sans intérêt.
C’est bien évidemment compactement débile, mais se surpasser dans le domaine reste à la portée de nos ministres puisqu’ils ne comptent pas s’arrêter là. Ils ont en effet toute un batterie de nouvelles idées à appliquer afin « d’aider » (comprendre « enfoncer ») un peu plus le peuple.
Bien évidemment, leur inventivité se cantonne à un domaine : celui de la taxe.
Oui, vous avez bien lu : la solution à la tempête d’emmerdes aux proportions bibliques qui attend la France et les Français consiste essentiellement, pour les branquignoles gouvernementaux et des différentes chambres, à ajouter des taxes aux ponctions fiscales déjà existantes.
Sans surprise (et en parfaite illustration de leur nullité crasse en économie), on sent déjà poindre l’envie de taxer les entreprises qui sont de toutes façons vues comme les coupables idéales en cas d’échec des mesures prises, aussi idiotes soient-elles.
Sans surprise toujours, certaines professions ayant l’œil des caméras et l’oreille des gros micros mous, le lobbying auprès des mêmes branquignoles permet d’ores et déjà d’envisager de nouvelles taxes comme, par exemple, sur les appareils audio afin, ici, d’aider la création artistique, pilonnée par les bons soins du législateur depuis plusieurs décennies. Les rares survivants de cette subsidiation compulsive vont donc se prendre le prochain tapis de bombes « subventionnelles » qui achèvera d’étatiser la création artistique dans le pays dont le rayonnement mondial peinera définitivement à dépasser le périphérique parisien. Quelque part, c’est bien fait.
Sans surprise enfin, les idées mortifères de nos ministricules commencent à trouver un écho au-delà de nos frontières puisqu’on retrouve cette idée de taxes inventives outre-Rhin, avec la proposition de chercheurs allemands, parfaitement détendus de la sodomie fiscale, consistant à taxer spécifiquement le télétravail sur la base des gains réalisés à rester chez soi, par comparaison aux frais engendrés par les transports et les bureaux en ville.
Selon le même principe, on regrette que ces fiers Teutons de la Taxe ne proposent pas de taxer chaque gain de productivité obtenu ces 30 ou 50 dernières années par l’utilisation des nouvelles technologies : il est certain qu’il y aurait moult milliards d’euros à gagner ici et là. Après tout, pourquoi s’enquiquiner à créer de la richesse si, grâce à ces gains de productivité, on peut en soustraire toujours plus pour la redistribuer auprès des inactifs, des parasites, des jaloux, des profiteurs et (mélange des précédents en proportions variables) des politiciens ?
Et puis franchement, sans le fauteuil roulant que l’État nous fournit après qu’il nous a coupé les jambes, comment nous déplacerions-nous ?
La vague économique arrive, et elle sera bien pire que la pandémie. Français, tenez-vous prêts.
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