Le 11 mai, les Français ont repris goût à la vie, mais dans les Ehpad les personnes âgées sont toujours coupées du monde à cause du Covid-19. À la demande de l’État, les activités communes restent interdites.
"Qu’est-ce que j’aimerais sortir. On perd des muscles à ne pas marcher", déplore Reine Blain, une résidente d'un Ehpad, qui vit "mal" le confinement pour lutter face au coronavirus. La psychologue Élodie David tente de maintenir le lien avec l’extérieur. Elle distribue une gazette sur laquelle des photos de sa famille sont imprimées. "Je voudrais des sorties", implore Antoinette, une autre résidente.
"Qu’est-ce que j’aimerais sortir. On perd des muscles à ne pas marcher", déplore Reine Blain, une résidente d'un Ehpad, qui vit "mal" le confinement pour lutter face au coronavirus. La psychologue Élodie David tente de maintenir le lien avec l’extérieur. Elle distribue une gazette sur laquelle des photos de sa famille sont imprimées. "Je voudrais des sorties", implore Antoinette, une autre résidente.
L’interdiction de quitter les chambres a eu un effet dévastateur. "Le danger ? C’est de ne plus avoir d’espoir dans l’avenir", explique la psychologue. Censé les protéger, l’isolement a conduit des personnes âgées à se laisser mourir. Des médecins de ville ont été témoins de ce que certains appellent "le glissement". "Il y a eu beaucoup de décès de personnes âgées mortes de chagrin, d’isolement", témoigne une généraliste qui a voulu garder l'anonymat.
L’intégralité de ce reportage est à voir dans l’émission "Pièces à conviction" diffusée mercredi 18 novembre à 21h05 sur France 3.
L’intégralité de ce reportage est à voir dans l’émission "Pièces à conviction" diffusée mercredi 18 novembre à 21h05 sur France 3.
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