Ce n’est pas parce que la France se reconfine partiellement, localement ici et là, s’emmitoufle gentiment en attendant la faillite généralisée de ses forces vives dans le chuintement subtil de ses prouts républicains, qu’il faudrait se laisser aller : l’important, au pays du vin et des fromages est que les taxes continuent à pleuvoir.
Et comme de juste, elles pleuvent donc.
Et comme de juste, elles pleuvent donc.
Que voulez-vous mes braves, c’est qu’un État dodu comme l’État français, ça ne vit pas d’amour et d’eau fraîche ! Un gros État ventripotent, omniprésent, omnigaffeur et turbo-endetté, c’est que ça boulotte, ça engloutit, ça consomme comme rien d’autre, ma brave dame !
Et pour pouvoir gober autant de richesses avec un tel appétit, pour pouvoir aspirer plus de 1100 milliards d’euros tous les ans pour des hôpitaux délabrés et débordés aux personnels épuisés, des forces de l’ordres délabrées et débordées aux personnels épuisés, une Éducation nationale délabrée et débordée aux personnels épuisés, des prisons vétustes et délabrées aux personnels épuisés, une justice injuste, grotesque, faible avec les forts et forte avec les faibles, bref, pour tout ça, il faut de la bonne grosse taxe qui tache !
Or, ça tombe bien : s’il y a bien une chose donc on ne manque pas au gouvernement, c’est d’imagination lorsqu’il s’agit de créer une nouvelle taxe ou d’accroître les taxes existantes.
Comme, de surcroît, les autorités publiques ont depuis plusieurs années déclaré une guerre ouverte à la voiture, leurs conducteurs et tous ceux qui fricotent de près ou de loin avec cette invention diabolique, ce n’était qu’une question de temps pour qu’enfin soit correctement sanctionnée la détention de ce genre de véhicule sur le territoire national.
Du reste, comme on va progressivement interdire pour raisons sanitaires tout déplacement sans une demi-douzaines de cerfas et de solides raisons dûment circonstanciées, pourquoi diable encore utiliser une voiture ? Dès lors, il n’est que logique qu’on tabasse fiscalement l’automobiliste, une fois encore, ça lui fera les pieds.
Dans un premier temps, l’idée avait été lancée par des députés de coller un gros malus joufflu sur les voitures en fonction de leurs poids. Cette idée avait été abandonnée dans le cadre du Projet de Loi des Finances de 2021, afin de laisser un peu de temps aux possesseurs d’engins diaboliques de s’organiser.
Fort heureusement et grâce au travail acharné de Barbara Pompili, l’actuelle minustre en charge de l’Écologie Punitive et de la Transition vers l’Absence d’Énergie, il a rapidement été question d’introduire à nouveau ce malus dès 2021 : non seulement, l’Écologie et surtout ses punitions n’attendent pas, mais surtout, l’État a grand besoin d’argent actuellement. La taxe sur le poids des véhicules sera donc bien d’application dès 2021 et dès 1800 kg d’autonomie Gaïa-oppressive. Notons que la version précédente, taxant dès 1300 kg, revenait à saboter un peu plus le travail des constructeurs français dans une cohérence d’ensemble à laquelle nous sommes maintenant habitués.
Comme de bien entendu, ce malus s’accompagne d’une série de règles confuses et mal écrites pour définir qui va se le prendre en plein groin, et qui y échappera : vous avez une voiture électrique, vous y échappez et si vous avez une hybride, des aménagements sont prévus tout comme si vous avez une famille de plus de deux enfants. Si vous êtes artisan, si vous avez besoin de faire de la route, si votre véhicule constitue pour vous une condition sine qua none pour avoir des revenus, vous casquerez : vous ne faites pas partie de la caste privilégiée des pédaleurs et des citadins et, comme toute plèbe, devez pourvoir à leur train de vie.
C’est ainsi et arrêtez de vous plaindre.
D’ailleurs, c’est bien simple, ne venez plus en ville ; vous êtes vulgaire, vous sentez mauvais et votre grosse voiture incommode les bourgeois qui essaient de grignoter paisiblement du quinoa sur les terrasses.
Au surplus, c’est à cause de votre insupportable présence que l’Anne de Paris a entamé la courageuse suppression de la moitié des places de stationnement dans la ville : tout comme la fine réorganisation des voies sur berges qui ont durablement embouteillé la capitale, gageons que cette remarquable Annerie accroîtra le phénomène lorsque les voitures devront tourner encore plus afin de se garer. Les bouchons ne seront plus jamais lyonnais et deviendront parisiens, indubitablement.
Et lorsque vous serez garés, que vous aurez payé (chèrement) votre emplacement, ne croyez pas vous en sortir à bon compte : votre présence étant de toute façon insupportable pour la faune locale qui tient absolument à faire des villes de parfaits petits musées de l’immobile que l’automobile contrarie jusque dans les termes, les Gentilles Factions de Chemises Vertes d’Extinction Rébellion viendront vous dégonfler et saboter vos pneus, pour faire bonne mesure.
Il faut se résoudre à l’évidence : en République du Bisounoursland, un bon automobiliste est un automobiliste qui continue d’acheter des voitures françaises, mais, surtout, ne s’en sert pas.
En réalité, tout montre qu’on a transformé les déplacements en calvaire de façon complètement artificielle, pour des raisons purement idéologiques, afin de lutter contre l’insupportable liberté que permet la voiture, en la parant de tous les vices, depuis la pollution jusqu’à l’occupation de place dans les villes qu’on a donc artificiellement rendues impraticables.
Paradoxalement, la force publique s’est attachée à ne surtout pas offrir de concurrence valable : les transports en commun sont peu ou pas entretenus, sales, systématiquement insuffisants et rarement bien conçus, trop souvent en grève ou en panne. Les emprunter représente plusieurs risques, depuis les accidents (encore rares mais pas en diminution) jusqu’aux agressions, les stations de métro, les gares, les trains et les bus étant souvent le lieu de crimes et délits de plus en plus violents.
Les pistes de vélo sont rapidement apparues, sans pourtant correspondre à la population et aux conditions réelles, tant on constate un trop plein aux beaux jours et une véritable désertion dès qu’il pleut et qu’il fait froid. Notons aussi que le cycliste, soi-disant conscient de son environnement, est pourtant souvent surpris par ce dernier et termine parfois sous les roues d’un bus (lui aussi éco-conscient mais trente tonnes plus lourd). Enfin, rappelons que le vélo n’est pas une solution crédible pour nombre d’artisans, livreurs, commerçants ou mêmes les familles nombreuses ou les handicapés…
Autrement dit, on fait une chasse consciencieuse à la voiture, sans proposer d’alternative crédible, en déplorant, les yeux pleins de larmes, la disparition des constructeurs automobiles et tous les emplois qui gravitent autour de ce véhicule pourtant si pratique.
De taxe en taxe, de vexation en vexation, le Français se fait tondre.
Pour des raisons prétendument sanitaires, prétendument écologiques, le Français se fait confiner, couvrefeuter, bref encamisoler, et au prétexte de se soucier de sa santé (la pollution menaçant son air pur), il est contraint de prendre des transports en communs sales et bondés alors qu’ils constituent une source évidente de contamination (virus).
Combien de temps ce Français devra-t-il encore supporter cette politique de Gribouille, ce voyage en Absurdie avec un vélo à roues carrées ?
Source
Et pour pouvoir gober autant de richesses avec un tel appétit, pour pouvoir aspirer plus de 1100 milliards d’euros tous les ans pour des hôpitaux délabrés et débordés aux personnels épuisés, des forces de l’ordres délabrées et débordées aux personnels épuisés, une Éducation nationale délabrée et débordée aux personnels épuisés, des prisons vétustes et délabrées aux personnels épuisés, une justice injuste, grotesque, faible avec les forts et forte avec les faibles, bref, pour tout ça, il faut de la bonne grosse taxe qui tache !
Or, ça tombe bien : s’il y a bien une chose donc on ne manque pas au gouvernement, c’est d’imagination lorsqu’il s’agit de créer une nouvelle taxe ou d’accroître les taxes existantes.
Comme, de surcroît, les autorités publiques ont depuis plusieurs années déclaré une guerre ouverte à la voiture, leurs conducteurs et tous ceux qui fricotent de près ou de loin avec cette invention diabolique, ce n’était qu’une question de temps pour qu’enfin soit correctement sanctionnée la détention de ce genre de véhicule sur le territoire national.
Du reste, comme on va progressivement interdire pour raisons sanitaires tout déplacement sans une demi-douzaines de cerfas et de solides raisons dûment circonstanciées, pourquoi diable encore utiliser une voiture ? Dès lors, il n’est que logique qu’on tabasse fiscalement l’automobiliste, une fois encore, ça lui fera les pieds.
Dans un premier temps, l’idée avait été lancée par des députés de coller un gros malus joufflu sur les voitures en fonction de leurs poids. Cette idée avait été abandonnée dans le cadre du Projet de Loi des Finances de 2021, afin de laisser un peu de temps aux possesseurs d’engins diaboliques de s’organiser.
Fort heureusement et grâce au travail acharné de Barbara Pompili, l’actuelle minustre en charge de l’Écologie Punitive et de la Transition vers l’Absence d’Énergie, il a rapidement été question d’introduire à nouveau ce malus dès 2021 : non seulement, l’Écologie et surtout ses punitions n’attendent pas, mais surtout, l’État a grand besoin d’argent actuellement. La taxe sur le poids des véhicules sera donc bien d’application dès 2021 et dès 1800 kg d’autonomie Gaïa-oppressive. Notons que la version précédente, taxant dès 1300 kg, revenait à saboter un peu plus le travail des constructeurs français dans une cohérence d’ensemble à laquelle nous sommes maintenant habitués.
Comme de bien entendu, ce malus s’accompagne d’une série de règles confuses et mal écrites pour définir qui va se le prendre en plein groin, et qui y échappera : vous avez une voiture électrique, vous y échappez et si vous avez une hybride, des aménagements sont prévus tout comme si vous avez une famille de plus de deux enfants. Si vous êtes artisan, si vous avez besoin de faire de la route, si votre véhicule constitue pour vous une condition sine qua none pour avoir des revenus, vous casquerez : vous ne faites pas partie de la caste privilégiée des pédaleurs et des citadins et, comme toute plèbe, devez pourvoir à leur train de vie.
C’est ainsi et arrêtez de vous plaindre.
D’ailleurs, c’est bien simple, ne venez plus en ville ; vous êtes vulgaire, vous sentez mauvais et votre grosse voiture incommode les bourgeois qui essaient de grignoter paisiblement du quinoa sur les terrasses.
Au surplus, c’est à cause de votre insupportable présence que l’Anne de Paris a entamé la courageuse suppression de la moitié des places de stationnement dans la ville : tout comme la fine réorganisation des voies sur berges qui ont durablement embouteillé la capitale, gageons que cette remarquable Annerie accroîtra le phénomène lorsque les voitures devront tourner encore plus afin de se garer. Les bouchons ne seront plus jamais lyonnais et deviendront parisiens, indubitablement.
Et lorsque vous serez garés, que vous aurez payé (chèrement) votre emplacement, ne croyez pas vous en sortir à bon compte : votre présence étant de toute façon insupportable pour la faune locale qui tient absolument à faire des villes de parfaits petits musées de l’immobile que l’automobile contrarie jusque dans les termes, les Gentilles Factions de Chemises Vertes d’Extinction Rébellion viendront vous dégonfler et saboter vos pneus, pour faire bonne mesure.
Il faut se résoudre à l’évidence : en République du Bisounoursland, un bon automobiliste est un automobiliste qui continue d’acheter des voitures françaises, mais, surtout, ne s’en sert pas.
En réalité, tout montre qu’on a transformé les déplacements en calvaire de façon complètement artificielle, pour des raisons purement idéologiques, afin de lutter contre l’insupportable liberté que permet la voiture, en la parant de tous les vices, depuis la pollution jusqu’à l’occupation de place dans les villes qu’on a donc artificiellement rendues impraticables.
Paradoxalement, la force publique s’est attachée à ne surtout pas offrir de concurrence valable : les transports en commun sont peu ou pas entretenus, sales, systématiquement insuffisants et rarement bien conçus, trop souvent en grève ou en panne. Les emprunter représente plusieurs risques, depuis les accidents (encore rares mais pas en diminution) jusqu’aux agressions, les stations de métro, les gares, les trains et les bus étant souvent le lieu de crimes et délits de plus en plus violents.
Les pistes de vélo sont rapidement apparues, sans pourtant correspondre à la population et aux conditions réelles, tant on constate un trop plein aux beaux jours et une véritable désertion dès qu’il pleut et qu’il fait froid. Notons aussi que le cycliste, soi-disant conscient de son environnement, est pourtant souvent surpris par ce dernier et termine parfois sous les roues d’un bus (lui aussi éco-conscient mais trente tonnes plus lourd). Enfin, rappelons que le vélo n’est pas une solution crédible pour nombre d’artisans, livreurs, commerçants ou mêmes les familles nombreuses ou les handicapés…
Autrement dit, on fait une chasse consciencieuse à la voiture, sans proposer d’alternative crédible, en déplorant, les yeux pleins de larmes, la disparition des constructeurs automobiles et tous les emplois qui gravitent autour de ce véhicule pourtant si pratique.
De taxe en taxe, de vexation en vexation, le Français se fait tondre.
Pour des raisons prétendument sanitaires, prétendument écologiques, le Français se fait confiner, couvrefeuter, bref encamisoler, et au prétexte de se soucier de sa santé (la pollution menaçant son air pur), il est contraint de prendre des transports en communs sales et bondés alors qu’ils constituent une source évidente de contamination (virus).
Combien de temps ce Français devra-t-il encore supporter cette politique de Gribouille, ce voyage en Absurdie avec un vélo à roues carrées ?
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