01 octobre 2020

L'Inserm recherche 25.000 cobayes pour tester les projets de vaccins, "y compris les plus âgés"



Il s'agit pour la France de se placer en capacité de tester d'ici les prochaines semaines un ou plusieurs des 300 projets de vaccin développés dans le monde. Les "candidats", qui doivent être majeurs, peuvent s'inscrire sur internet...

L’Inserm invite à partir de jeudi 1er octobre tous les Français qui voudraient aider la recherche et qui sont prêts à tester l’un des projets de vaccin contre le coronavirus Covid-19 à se faire connaître révèle franceinfo. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale espère pouvoir réunir 25.000 volontaires en France.

"Toutes les personnes de plus de 18 ans, y compris les personnes les plus âgées" peuvent être candidates, indique la professeure Odile Launay, chargée de coordonner la plateforme de volontaires français, ce jeudi sur franceinfo. "On a identifié un certain nombre de problème de santé qui favorisent la survenue de complications et le risque de décès, explique-t-elle. Toutes ces personnes-là sont encouragées à s'inscrire, [qu'elles aient] des problèmes cardiaques, des problèmes pulmonaires, le diabète. C'est vraiment une démarche dans le cadre d'un projet pour la population, pour la collectivité et là en l'occurrence pour le Covid, pour les gens les plus fragiles."

Les volontaires pourront s’inscrire sur une plate-forme internet, disponible à partir dès jeudi, sur la plate-forme covireivac.fr, d'ores et déjà accessible. L’objectif est que la France puisse tester dans les prochaines semaines un ou plusieurs des 300 projets de vaccin développés dans le monde. Il y a besoin pour certains d’entre eux de dizaines de milliers de volontaires partout dans le monde.

Source 
 
 
Devenez volontaire pour tester les vaccins Covid !
 
Les volontaires peuvent être indemnisés en fonction des contraintes qui leur sont imposées (déplacement à l’hôpital, injection du vaccin, prises de sang, etc.).

Cette indemnité est prévue par la loi : ses modalités et son montant sont contrôlés par le comité de protection des personnes dont l’avis est obligatoire avant que l’essai soit autorisé.

Cette indemnité n’est pas systématique et elle est interdite pour les personnes vulnérables pour des questions éthiques. En aucun cas la participation à des essais cliniques n’a vocation à devenir un « mode de rémunération ».

Dans le cas des essais sur les vaccins “Covid-19”, l’indemnité dépendra de l’essai lui-même.

Par ailleurs, le promoteur d’un essai clinique, c’est-à-dire le responsable de l’étude souscrit une assurance qui permet d’indemniser les participants s’ils subissent des dommages du fait de l’essai.

 
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