En dépit des craintes exprimées notamment par des pays voisins, le gouvernement japonais s’apprête à décharger dans l’océan les eaux contaminées de la centrale de Fukushima.
Avant la fin octobre, le gouvernement nippon devra décider de rejeter dans l’océan les eaux issues des opérations de refroidissement des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima, écrit Le Monde se référant à des médias japonais.
Avant la fin octobre, le gouvernement nippon devra décider de rejeter dans l’océan les eaux issues des opérations de refroidissement des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima, écrit Le Monde se référant à des médias japonais.
Car l’opération nécessite notamment une évaluation par l’Autorité de régulation nucléaire (NRA), le rejet ne devrait pas commencer avant deux ans, indique le quotidien.
Frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, la centrale de Fukushima 1, située au nord-est du Japon, a subi la fusion de trois de ses six réacteurs. Depuis, la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) refroidit ces réacteurs avec une eau qui en sort chargée de composants radioactifs avant d’être stockée dans des réservoirs sur le site.
L’ensemble de ces réservoirs devant être pleins vers l’été 2022, Tokyo cherche une solution pour se débarrasser de l’eau contaminée. Début 2020, le directeur général de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, avait estimé que le rejet en mer «correspondait aux normes en vigueur dans le monde».
Frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, la centrale de Fukushima 1, située au nord-est du Japon, a subi la fusion de trois de ses six réacteurs. Depuis, la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) refroidit ces réacteurs avec une eau qui en sort chargée de composants radioactifs avant d’être stockée dans des réservoirs sur le site.
L’ensemble de ces réservoirs devant être pleins vers l’été 2022, Tokyo cherche une solution pour se débarrasser de l’eau contaminée. Début 2020, le directeur général de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, avait estimé que le rejet en mer «correspondait aux normes en vigueur dans le monde».
De graves craintes persistent
Une telle mesure suscite naturellement de graves inquiétudes, notamment de la part de pêcheurs, déjà gravement affectés par la catastrophe du 11 mars 2011. Des craintes persistent également au niveau international, alors que plusieurs pays, dont la Chine, la Corée du Sud ou encore Taïwan, interdisent toujours certaines importations de Fukushima et des préfectures voisines.
Lors d’une réunion de l’AIEA fin septembre, Jeong Byungseon, du ministère sud-coréen des Sciences, a souligné que le rejet d’eau contaminée dans l’océan pourrait avoir un large impact «sur l’environnement marin mondial, ainsi que sur les pays voisins», rappelle Le Monde.
Où est passée la petite Greta ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.