Vous vous demandez sans doute comme ma femme juste avant vous, quel est le point commun et le rapport entre les aisés que j’appellerais les zézés pour me moquer fort aimablement du « pauvrisme » ambiant et dégoulinant sur ce pays, et… les dictées aménagées de nos enfants.
Et bien vous allez voir, le rapport est évident, étroit, et c’est exactement les mêmes idées mortifères qui sous-tendent tout ce qui se passe.
Je m’explique… enfin j’essaie !
Les méchants zézés!
Et bien vous allez voir, le rapport est évident, étroit, et c’est exactement les mêmes idées mortifères qui sous-tendent tout ce qui se passe.
Je m’explique… enfin j’essaie !
Les méchants zézés!
Le CAE qui est le Conseil d’Analyse Economique un machin qui dépend du Premier Ministre qui fait face à toute une série de Castex chinois, a rédigé un rapport sur l’épargne et la consommation des Français pendant le confinement ici.
La conclusion du rapport est assez facile à comprendre. Figurez vous que les zézés mettent vachement plus de sous de côté que les po-povres… c’est sans doute pour ça que d’un côté on a des zézés et de l’autre des po-povres. Mais bon, passons. Ce que dit surtout ce rapport que je cite très précisément c’est que :
Logique, quand vous gagnez 5.000 euros par mois, et que vous n’êtes pas un milliardaire mais un enfoiré de riche selon la définition d’Hollande (plus de 4.000 euros par mois pour un couple) et que l’on vous empêche de sortir, de faire vos courses, d’aller au restaurant ou en vacances et bien oui… vous mettez un sacré paquet de côté, paquet que vous auriez dépensé en dehors de tout confinement et qui aurait utilement irrigué l’économie pour le bien de tous, les zézés comme les po-povres.
Mais, surtout le rapport ne dit à aucun moment que les zézés sont méchants, non, le rapport note factuellement les taux d’épargne par catégorie ce qui est factuel et rajoute surtout que…
« Ainsi, nous regardons l’impact de la distribution de l’ARS (Allocation de rentrée scolaire) sur les ménages éligibles. Nous calculons une propension marginale à consommer, c’est‐à‐dire la part du montant reçu qui est dédié à la consommation. Cette analyse confirme la grande sensibilité des ménages à bas revenus et à faible épargne aux variations du revenu. En effet la propension marginale à consommer est par exemple plus élevée chez les ménages disposant de moins d’épargne liquide.
Elle suggère qu’un soutien beaucoup plus franc aux ménages les plus modestes, plus exposés aux conséquences économiques des mesures sanitaires, va très rapidement s’avérer nécessaire« .
Pour résumer, le rapport du CAE ne dit pas que les zézés prennent le pain de la bouche des po-povres, mais que compte tenu des disparités ce sont les deux premiers déciles (en langage de gueux nous dirions les plus po-povres d’entres nous qui doivent-être aidés) qui malgré les aides supplémentaires ont clairement été fragilisées et appauvries. Il est donc pertinent d’orienter plus de politiques publiques prioritairement vers ces personnes. A aucun moment le rapport n’oppose les uns aux autres.
Le journal Le Monde, lui, dans un excès de po-povrisme épuisant, nous serine toujours la même petite musique du « les x % les plus riches ont pris les Y % du tout ». Sauf que plus nous redistribuons, plus nous taxons, plus nous luttons chaque année contre la pauvreté, plus nous avons de pauvres l’année suivante, alors navré, mais je n’achète plus ces raisonnements aussi lénifiants que faux.
Et c’est là que l’on en arrive aux dictées aménagées dans nos écoles.
En l’an de grâce 2020, un bon élève fait une dictée normale, il fait des fautes normales. Il perd des points normalement, et revient chez lui avec de mauvaises notes (-de 10) demandez à mon fils qui en sait quelque chose. De l’autre côté l’élève « po-povre » -ici l’élève po-povre peut avoir des parents zézés mais po-povres intellectuellement ou grammaticalement parlant si vous voyez ce que je veux dire – Donc l’élève po-povre, lui, a droit à une dictée aménagée. Une dictée aménagée c’est encore pire que le Canada Dry pour le whisky ! Cela ne ressemble même plus à une dictée, on ne compte plus les fautes, et on en fait 10 fois moins, mais on obtient une bonne note.
C’est pour encourager le po-povre élève me dit-on !
Sauf que l’on arrive au résultat suivant…
La note de mon fils est mauvaise pourtant il travaille bien. La note du mauvais élève est bonne pourtant il travaille mal…
Alors en ce qui me concerne, j’ai compris le petit cirque malsain qui se joue dans nos écoles où se développe une forme de quasi haine des « zézés » et c’est ainsi que l’on crée une terrible fabrique à po-povres de masse !
Plus grave, quand le petiot rentre chez lui et dit « maman j’ai eu 7… » et que la maman demande et machin il a eu combien ? 18 ! Quoi ? Ce nul a eu 18 et toi que 7, mais alors tu es plus nul que nul… et c’est ainsi qu’en voulant réconforter l’un on détruit l’autre sans rendre meilleur le premier tout en dégradant les relations entre les parents et les enfants.
Sacré bilan, dont seul les bonnes âmes bien-pensantes, et lénifiantes de culculgnagnantisme de l’éducation nationale ont le secret.
Nous n’aurons pas moins de po-povres parce que nous tuerons et détruirons nos zézés.
Nous n’aurons pas moins de mauvais élèves parce que nous casserons, briserons et réduirons les bons !
Castrer les bons élèves ne rendra pas les cancres meilleurs.
Ce pays développe, chaque jour un peu plus, un esprit de castration vis-à-vis de ceux qui ont sans avoir rien volé, et développe aussi un niveau d’assistanat devenu également ahurissant.
Demain je vous parlerai de ce qu’il se passe dans une commission de surendettement de notre pays. C’est la déresponsabilisation totale à tous les niveaux, et cela n’aidera pas notre pays, au contraire, cela creuse notre tombe collective.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
La conclusion du rapport est assez facile à comprendre. Figurez vous que les zézés mettent vachement plus de sous de côté que les po-povres… c’est sans doute pour ça que d’un côté on a des zézés et de l’autre des po-povres. Mais bon, passons. Ce que dit surtout ce rapport que je cite très précisément c’est que :
« L’accumulation d’épargne pendant la période récente a donc été très inégale. Si l’épargne globale des ménages pendant la période a été massive (près de 50 milliards d’euros de plus que ce qu’aurait prédit la continuation de la tendance pré‐Covid), elle a été très fortement concentrée sur les deux derniers déciles. Le surcroît d’épargne des deux déciles les plus aisés s’élève en effet à 32 milliards d’euros. Près de 70 % du surcroît de l’épargne ont donc été faits par 20 % des ménages. Les deux premiers déciles ont en revanche beaucoup moins pu épargner sur cette période« .
Logique, quand vous gagnez 5.000 euros par mois, et que vous n’êtes pas un milliardaire mais un enfoiré de riche selon la définition d’Hollande (plus de 4.000 euros par mois pour un couple) et que l’on vous empêche de sortir, de faire vos courses, d’aller au restaurant ou en vacances et bien oui… vous mettez un sacré paquet de côté, paquet que vous auriez dépensé en dehors de tout confinement et qui aurait utilement irrigué l’économie pour le bien de tous, les zézés comme les po-povres.
Mais, surtout le rapport ne dit à aucun moment que les zézés sont méchants, non, le rapport note factuellement les taux d’épargne par catégorie ce qui est factuel et rajoute surtout que…
« Ainsi, nous regardons l’impact de la distribution de l’ARS (Allocation de rentrée scolaire) sur les ménages éligibles. Nous calculons une propension marginale à consommer, c’est‐à‐dire la part du montant reçu qui est dédié à la consommation. Cette analyse confirme la grande sensibilité des ménages à bas revenus et à faible épargne aux variations du revenu. En effet la propension marginale à consommer est par exemple plus élevée chez les ménages disposant de moins d’épargne liquide.
Elle suggère qu’un soutien beaucoup plus franc aux ménages les plus modestes, plus exposés aux conséquences économiques des mesures sanitaires, va très rapidement s’avérer nécessaire« .
Pour résumer, le rapport du CAE ne dit pas que les zézés prennent le pain de la bouche des po-povres, mais que compte tenu des disparités ce sont les deux premiers déciles (en langage de gueux nous dirions les plus po-povres d’entres nous qui doivent-être aidés) qui malgré les aides supplémentaires ont clairement été fragilisées et appauvries. Il est donc pertinent d’orienter plus de politiques publiques prioritairement vers ces personnes. A aucun moment le rapport n’oppose les uns aux autres.
Le journal Le Monde, lui, dans un excès de po-povrisme épuisant, nous serine toujours la même petite musique du « les x % les plus riches ont pris les Y % du tout ». Sauf que plus nous redistribuons, plus nous taxons, plus nous luttons chaque année contre la pauvreté, plus nous avons de pauvres l’année suivante, alors navré, mais je n’achète plus ces raisonnements aussi lénifiants que faux.
Et c’est là que l’on en arrive aux dictées aménagées dans nos écoles.
En l’an de grâce 2020, un bon élève fait une dictée normale, il fait des fautes normales. Il perd des points normalement, et revient chez lui avec de mauvaises notes (-de 10) demandez à mon fils qui en sait quelque chose. De l’autre côté l’élève « po-povre » -ici l’élève po-povre peut avoir des parents zézés mais po-povres intellectuellement ou grammaticalement parlant si vous voyez ce que je veux dire – Donc l’élève po-povre, lui, a droit à une dictée aménagée. Une dictée aménagée c’est encore pire que le Canada Dry pour le whisky ! Cela ne ressemble même plus à une dictée, on ne compte plus les fautes, et on en fait 10 fois moins, mais on obtient une bonne note.
C’est pour encourager le po-povre élève me dit-on !
Sauf que l’on arrive au résultat suivant…
La note de mon fils est mauvaise pourtant il travaille bien. La note du mauvais élève est bonne pourtant il travaille mal…
Alors en ce qui me concerne, j’ai compris le petit cirque malsain qui se joue dans nos écoles où se développe une forme de quasi haine des « zézés » et c’est ainsi que l’on crée une terrible fabrique à po-povres de masse !
Plus grave, quand le petiot rentre chez lui et dit « maman j’ai eu 7… » et que la maman demande et machin il a eu combien ? 18 ! Quoi ? Ce nul a eu 18 et toi que 7, mais alors tu es plus nul que nul… et c’est ainsi qu’en voulant réconforter l’un on détruit l’autre sans rendre meilleur le premier tout en dégradant les relations entre les parents et les enfants.
Sacré bilan, dont seul les bonnes âmes bien-pensantes, et lénifiantes de culculgnagnantisme de l’éducation nationale ont le secret.
Nous n’aurons pas moins de po-povres parce que nous tuerons et détruirons nos zézés.
Nous n’aurons pas moins de mauvais élèves parce que nous casserons, briserons et réduirons les bons !
Castrer les bons élèves ne rendra pas les cancres meilleurs.
Ce pays développe, chaque jour un peu plus, un esprit de castration vis-à-vis de ceux qui ont sans avoir rien volé, et développe aussi un niveau d’assistanat devenu également ahurissant.
Demain je vous parlerai de ce qu’il se passe dans une commission de surendettement de notre pays. C’est la déresponsabilisation totale à tous les niveaux, et cela n’aidera pas notre pays, au contraire, cela creuse notre tombe collective.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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