Partout, notamment et surtout en Europe, et en France sans aucun douter, le pouvoir de la communication s’enflamme. La ‘deuxième vague’, dont nul n’attendait qu’elle fût vraiment tsunamique, semble désormais être dénoncée comme pire que tout ce qui avait été annoncé. Jusqu’alors encensé comme un devin, Raoult est désormais cloué au piloris des faux-prophète. Il n’est pas assuré que cela lui importe vraiment. La France attend des mesures terribles avec le discours de Macron ce soir, tandis qu’en général la confusion atteint un stade d’extension maximale, accompagnant ainsi d’une façon originale ce qui est décrit comme une extension exponentielle, complètement imprévue, inattendue, etc., de l’infection Covid19.
Mais la bataille est loin de se cantonner au seul hexagone, sinon à la seule civilisation européenne qui semble jouer sa tête avec l’offensive de Covid19 sous de nouveaux atours.
(Dans l’interview extrêmement nerveux qu’il donne à Pujadas, hier à LCI, le professeur Ranoult constate que « la civilisation occidentale [de l’Europe, certes, mais disons du bloc-BAO] est [elle-même] extrêmement nerveuse aujourd’hui » ; en un sens, ce constat permet d’avancer l’ hypothèse assez originale qu’en plus d’être un virus, – et éventuellement, sous une forme de ‘réplicant’ avec l’attaque/la ‘vague’ présente décrite comme catastrophique et complètement inattendue d’autre part, – Covid19 peut aussi bien figurer comme symptôme d’une pandémie beaucoup plus large et plus grave, sinon catastrophique, que le véhicule porteur de sa propre pandémie... Bref, la nervosité règne !)
Hors des rivages européens mais resté proche dans l’esprit car les complots n’ont pas de frontière, comme la globalisation elle-même, un fait intéressant concerne le manipulateur bien connu Bill Gates, inscrit parmi les favoris pour les manipulations complotistes de Covid19 sur l’entièreté de la planète. Gates est sorti du bois avec brusquerie sinon brutalité lundi soir, alors qu’il était jusqu’alors resté relativement impavide et discret face aux attaques dont on ne cesse de l’accabler avec bien des raisons ; notamment celle, cardinale et bien connue, qu’“on ne prête qu’aux riches”. Cette discrétion jusqu’alors semblait nous signifier que, du point de vue de Gates et de ses comploteurs, “tout se déroul[ait] selon le plan prévu”.
... La sortie inattendue de Gates signifie-t-elle que ce n’est plus le cas, que “pas tout à fait tout” “se déroule selon le plan prévu” ? Les complotistes qui dénoncent les complots ont-ils frappé juste quelque part, dans leurs délires divers et variés, ou bien est-ce Gates qui est fatigué des complotistes, ou pire encore, qui se croit brusquement vulnérable aux complotistes ? Ou bien encore et pourquoi pas, Gates est-il en train de réaliser qu’il conduit un complot, là où il croyait ne faire que de bonnes œuvres ?
... Car voici que Bill Gates a attaqué d’une façon violente et voyante, et peut-être même exagérée, le nouveau conseiller de Trump en matière de lutte contre l’alliance Covid19-Big Pharma (alliance dénoncée selon le code ‘Anticap’ [‘Anticapitaliste’ comme ‘Antifa’ nous dit ‘Antifasciste’] du parti complotiste de l’anti-complotisme) ; et ce nouveau conseiller, adversaire résolu de Gates et de sa clique bien entendu.
La situation s’explique de cette façon, par l’intermédiaire pour nous significatif de RT.com (“média d’Etat” nous précise, aimable et débile, les petites sentinelles dénonciatrices Tweeter-Facebook) dans un article présenté comme un op/ed (article de commentaire, prise de position), alors qu’il n’est pas signé, – indication de l’importance que le réseau russe accorde à l’article, indication de l’importance qu’il accorde aux faits qui y sont dénoncés et ainsi de suite... Les adversaires de Trump et soutiens de Biden pour la semaine prochaine, devraient s’aviser qu’ils disposent là d’un angle d’attaque inédit, sous la forme d’une sorte d’alliance Trump-Poutine, contre Gates ; mais les adversaires de Trump, dans cette instance comme dans tant d’autres, ne s’informent qu’à leurs propres simulacres et ne cessent de rater les occasions... Pas question de les priver d’un simulacre de guerre civile pour crever le simulacre moderniste que sont les États-Unis d’Amérique.
Ainsi le texte dit-il :
« Bill Gates, le milliardaire de Microsoft et soi-disant responsable de Covid-19, a appuyé les demandes des médias de “faire confiance à la science” pour en venir indirectement à démolir le conseiller de Trump (et véritable médecin) Scott Atlas, qui ne soutient pas les politiques extrémistes anti-Covid19
» “Nous avons maintenant un pseudo-expert qui conseille le président”, a grogné M. Gates lors d'une interview au sommet ‘All Markets’ de Yahoo Finance lundi. Dénonçant Atlas qui, contrairement au magnat milliardaire du logiciel a fait des études universitaires et médicales, Gates le dénonce comme une mauvaise influence, “hors des rails”, pesant désormais sur l’administration Trump.
» “Le plus maléfique, c’est lorsque vous commencez à attaquer vos propres experts et à suggérer que les politiciens en savent peut-être plus et mieux que les experts en maladies”, a poursuivi Gates. Le milliardaire n’est ni un politicien ni un médecin, malgré les sommes considérables qu’il a dépensées par l’intermédiaire de sa Fondation Bill et Melinda Gates et de ses affidés, dans le but de vacciner le monde entier. Atlas, en revanche, est titulaire d’un diplôme de médecine de l’université de Chicago et a enseigné la politique des soins de santé au Hoover Institute de l’université de Stanford.
» Si les propos de Gates peuvent sembler s’appliquer à sa propre dénonciation d’Atlas, le milliardaire les a suggérés surtout comme une condamnation de l’administration Trump pour ses prétendues modifications des directives sanitaires du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) en mai dernier. Gates a déploré la “politisation” du CDC et de la Food and Drug Administration (FDA), rendant la Maison Blanche responsable de la perte de confiance du public et des revers non spécifiés mais “très regrettables” du lancement d’un vaccin Covid-19.
» Cependant, les experts médicaux insistent depuis des années sur le fait que les deux institutions ont été cooptées il y a longtemps par l’industrie pharmaceutique, dont M. Gates est à la fois un important bailleur de fonds et un bénéficiaire bien rémunéré.
» Yahoo et d’autres organisations médiatiques, dont beaucoup reçoivent discrètement des fonds provenant des fondations Gates, soutiennent presqu’unanimement le magnat des logiciels avunculaires dans son litige avec Atlas, suggérant que c’est l’expert médical qualifié qui a usurpé sa place en s’opposant à l’orthodoxie dominante. Forbes a même qualifié Atlas de “scientifique médiocre” pour ne pas s’en être remis à l’expert préféré de Gates, le tsar du domaine aux USA, le Dr Anthony Fauci.
» Cependant, Atlas a longtemps été considéré comme une épine dans le pied de Gates et de ses ‘pom-pom girls idéologiques’ pour son refus de se plier à la ligne du confinement. Un tweet “minimisant faussement l’efficacité des masques” et un article avertissant que les fermetures économiques liées à la pandémie aux États-Unis auront des conséquences durables bien pires que les décès attribués jusqu’à présent au virus ont été présentés comme la preuve qu’Atlas ne sait pas de quoi il parle, – même si les experts d’autres pays ont fait écho à ses préoccupations économiques et que l’évaluation scientifique est loin d’être arrêtée sur les masques.
Le site ThePost a recueilli les sentiments du docteur Atlas en parallèle à ces attaques et à la vindicte publique de Bill Gates (et donc de Big Pharma et du reste des comploteurs). Freddy Slayers s’est entretenu avec lui et cite son dégoût et sa consternation devant l’attitude « des médias et de l’establishment de la politique washingtonienne », sa tristesse qu’on en soit arrivé aux attaques diffamatoires et ad hominem, sous la conduite d’un chef d’orchestre aussi compromis (Gates Bill) dans la situation fort glauque où se débat cette polémique à Washington. Atlas parle comme s’il était assuré d’occuper un poste important si Trump est réélu, poste à partir duquel il entreprendrait avec la bénédiction du président une campagne énergique en faveur de ripostes très ciblées à la pandémie, et contre toutes les initiatives de confinement.
Ces déclarations montrent que Trump a choisi le Covid19 comme un outil de combat s’il est réélu, et qu’il affrontera le problème à bras le corps, – ce qui le placerait là aussi en désaccord frontal avec ses ‘alliés’ européens, dont notre élégant et entreprenant jeune-Macron. Par contre, si Trump n’est pas réélu, « je ne me presserai pas trop pour retourner à Harvard, précise Allas, car je sais bien comment mes collègues me traiteront là-bas, moi venant de la Maison-Blanche. »
On voit combien la querelle du Covid19, outre les incroyables remous qu’elle provoque en France, est décidément universelle, interférant dans tous les domaines des diverses politiques nationales, dès qu’un interstice s’y prête. Finalement, il n’est pas inutile d’aller pêcher dans ce phénomène à sa source mythologique, par ce domaine qui embrasse tous les aspects des activités humaines, – pour cela, aller visiter les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, dont l’un représente la “maladie”, l’“épidémie”, c’est-à-dire “la Mort” ; respect de la hiérarchie, il suffit alors d’écouter le prophète de l’Ancien Testament, Zacharie qui intervient, directement ou par de ces interférences dont il a le secret, dans cette auguste et imparable référence. Lui, par contre et au contraire des ‘zozos’ et autres sceptiques des plateaux aux petits fours, au-delà des ambitions assez terre-à-terre des milliardaires et des complotistes, lui Zacharie, est catégorique, tel qu’on peut le résumer à partir des perceptions et interprétations qu’on lui prête :
« La description du quatrième cavalier est la plus courte des quatre, mais il est le seul qui soit clairement désigné, il se nomme “Mort”. Ce mot grec (thanatos) sert aussi à qualifier la peste. Son cheval a une couleur sinistre, difficile à identifier précisément, mais à mettre en lien avec la notion de “pestilence”. Le texte originel en grec emploie le terme de ‘khlôros’, qui ailleurs dans la Bible et spécialement dans l'Apocalypse désigne la couleur verte de la végétation, mais qui est aussi utilisé dans le discours médical pour désigner le teint anormalement pâle d’une personne malade. Ce fut le cas, par exemple, de l’empereur Constance Chlore.
» Si l’on se réfère alors à l'étymologie grecque, au-delà des traductions et adaptations à travers les siècles, le chevalier pâle renverrait, non pas à la mort (chaque cavalier ayant le potentiel de la provoquer d'une manière différente des autres), mais à la maladie. Comme les trois autres cavaliers, son champ d'action semble de grande envergure, touchant toute l’Humanité. Distiller la maladie à grande échelle pourrait alors renvoyer aux phénomènes épidémiques dont il serait une allégorie. Jean est d'ailleurs en pleine conformité avec les fléaux traditionnels de la Bible, “la guerre, la famine et la peste”.
» La couleur de sa monture évoquerait la peur, la maladie, la décomposition, et la mort. Il est accompagné ou plutôt suivi du séjour des morts qui clôture l'apparition des quatre cavaliers (le grec Hadès, correspondant à l'hébreu biblique Schéol).
» Le cavalier n'a pas d'attribut spécifique. Les artistes lui donnent souvent une épée ou une lance, et depuis le haut moyen-âge jusqu’au XVe siècle, on lui fit parfois tenir un pot-à-feu, sous l’influence d’une glose de Berengaudus, qui l’assimile au feu de la colère de Dieu durant les derniers jours [Deut. 32:22,25]. Dürer lui assigne un trident ; par la suite, à l'époque moderne, il reçoit souvent une faux. »
Cette approche symbolique répond parfaitement à cet objet : la crise-Covid19 devient, ou plutôt se confirme comme la crise de tous les possibles ; elle doit métastaser vers tous les domaines, interférer dans toutes les directions, par conséquent elle est symbole de toutes nos crises et de la plus grande de toutes, en même temps que crise elle-même. Raoult, dans l’interview de Pujadas déjà mentionné, effectivement très tendu et très antagoniste, termine avec son interlocuteur sur un ton plus apaisé. Les dernières minutes sont, involontairement me semble-t-il, comme si les deux “adversaires-partenaires” voulaient se donner un peu d’air et un peu d’aire pour souffler, insensiblement mais résolument déportées vers des réflexions sur notre avenir, sur la catastrophe où nous sommes entrées.
Le professeur marseillais, quittant résolument la polémique et les affrontements de communication où il est difficile de figurer dignement, en vient à mentionner certains caractères extraordinaires aussi bien de la pandémie, que de la situation technologique de la médecine, par rapport aux possibilités de la modernité. « Là, vous ne parlez plus de médecine, lui dit Pujadas, vous parlez de civilisation. » Raoult opine pendant que, pour mon compte, je m’abstiens de trop en préciser là-dessus, pour me contenter de mesurer une fois de plus cette tendance de toutes les crises aujourd’hui à prendre la fuite ‘vers le haut’, vers ce qu’il y a de plus haut en fait de crise en elles-mêmes..
Cela est pour dire qu’il y a, avec Covid19, un très vaste territoire à explorer qui nous attend, au-delà, bien au-delà des extravagantes querelles des brochettes de médecins-chefs, professeurs-émérites, sommités médaillés fixées dans la poussière du système parisien du privilège ; au-delà, bien au-delà des délires absolument extravagants, quasiment du type olympique (dans le sens des Jeux Olympiques) et également charmants, des gardiens furieux des complots venus du Fond des Âges. Il s’agit d’un territoire nouveau qui tire la Grande Crise d’Effondrement du Système au niveau des plus hautes attentes et des tâches les plus ardentes. Nos sentinelles sanitaires sont, comme nos sentinelles complotistes, des paires d’yeux perçants qui verront les premières sans s’en apercevoir les barbares percer derrière l’immobilité sans fin du désert des Tartares ; ce sera à nous de les identifier, ces barbares, pour y trouver notre compte et la perspective de notre destin...
La capacité quasiment infinie de renouvellement de la crise (Raoult, encore lui, parle de composants chimiques « éternels », auxquels nous sommes confrontés) justifie absolument, à mon avis même pas humble mais tout juste inévitable, que cette affaire doive être traitée effectivement au niveau d’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, manifestement le plus retors, le plus couturé de vices et de ruses, le plus méprisants des fausses détresses humaines et des hypocrisies de simulacre dont notre triste époque est absolument farcie. Codiv19 nous fait mesurer l’extraordinaire prégnance de la Grande Crise où nous sommes désormais, dont nous devons et devrons nous arranger. Là se trouve l’héroïsme, plutôt que dans la pitoyable capacité d’ordonner un reconfinement suivi d’un re-reconfinement, cela avant le suivant, avec entretemps une élection présidentielle pour vérifier que la Démocratie-Laïque de the République fonctionne pile-poil.
(Dans l’interview extrêmement nerveux qu’il donne à Pujadas, hier à LCI, le professeur Ranoult constate que « la civilisation occidentale [de l’Europe, certes, mais disons du bloc-BAO] est [elle-même] extrêmement nerveuse aujourd’hui » ; en un sens, ce constat permet d’avancer l’ hypothèse assez originale qu’en plus d’être un virus, – et éventuellement, sous une forme de ‘réplicant’ avec l’attaque/la ‘vague’ présente décrite comme catastrophique et complètement inattendue d’autre part, – Covid19 peut aussi bien figurer comme symptôme d’une pandémie beaucoup plus large et plus grave, sinon catastrophique, que le véhicule porteur de sa propre pandémie... Bref, la nervosité règne !)
Hors des rivages européens mais resté proche dans l’esprit car les complots n’ont pas de frontière, comme la globalisation elle-même, un fait intéressant concerne le manipulateur bien connu Bill Gates, inscrit parmi les favoris pour les manipulations complotistes de Covid19 sur l’entièreté de la planète. Gates est sorti du bois avec brusquerie sinon brutalité lundi soir, alors qu’il était jusqu’alors resté relativement impavide et discret face aux attaques dont on ne cesse de l’accabler avec bien des raisons ; notamment celle, cardinale et bien connue, qu’“on ne prête qu’aux riches”. Cette discrétion jusqu’alors semblait nous signifier que, du point de vue de Gates et de ses comploteurs, “tout se déroul[ait] selon le plan prévu”.
... La sortie inattendue de Gates signifie-t-elle que ce n’est plus le cas, que “pas tout à fait tout” “se déroule selon le plan prévu” ? Les complotistes qui dénoncent les complots ont-ils frappé juste quelque part, dans leurs délires divers et variés, ou bien est-ce Gates qui est fatigué des complotistes, ou pire encore, qui se croit brusquement vulnérable aux complotistes ? Ou bien encore et pourquoi pas, Gates est-il en train de réaliser qu’il conduit un complot, là où il croyait ne faire que de bonnes œuvres ?
... Car voici que Bill Gates a attaqué d’une façon violente et voyante, et peut-être même exagérée, le nouveau conseiller de Trump en matière de lutte contre l’alliance Covid19-Big Pharma (alliance dénoncée selon le code ‘Anticap’ [‘Anticapitaliste’ comme ‘Antifa’ nous dit ‘Antifasciste’] du parti complotiste de l’anti-complotisme) ; et ce nouveau conseiller, adversaire résolu de Gates et de sa clique bien entendu.
La situation s’explique de cette façon, par l’intermédiaire pour nous significatif de RT.com (“média d’Etat” nous précise, aimable et débile, les petites sentinelles dénonciatrices Tweeter-Facebook) dans un article présenté comme un op/ed (article de commentaire, prise de position), alors qu’il n’est pas signé, – indication de l’importance que le réseau russe accorde à l’article, indication de l’importance qu’il accorde aux faits qui y sont dénoncés et ainsi de suite... Les adversaires de Trump et soutiens de Biden pour la semaine prochaine, devraient s’aviser qu’ils disposent là d’un angle d’attaque inédit, sous la forme d’une sorte d’alliance Trump-Poutine, contre Gates ; mais les adversaires de Trump, dans cette instance comme dans tant d’autres, ne s’informent qu’à leurs propres simulacres et ne cessent de rater les occasions... Pas question de les priver d’un simulacre de guerre civile pour crever le simulacre moderniste que sont les États-Unis d’Amérique.
Ainsi le texte dit-il :
« Bill Gates, le milliardaire de Microsoft et soi-disant responsable de Covid-19, a appuyé les demandes des médias de “faire confiance à la science” pour en venir indirectement à démolir le conseiller de Trump (et véritable médecin) Scott Atlas, qui ne soutient pas les politiques extrémistes anti-Covid19
» “Nous avons maintenant un pseudo-expert qui conseille le président”, a grogné M. Gates lors d'une interview au sommet ‘All Markets’ de Yahoo Finance lundi. Dénonçant Atlas qui, contrairement au magnat milliardaire du logiciel a fait des études universitaires et médicales, Gates le dénonce comme une mauvaise influence, “hors des rails”, pesant désormais sur l’administration Trump.
» “Le plus maléfique, c’est lorsque vous commencez à attaquer vos propres experts et à suggérer que les politiciens en savent peut-être plus et mieux que les experts en maladies”, a poursuivi Gates. Le milliardaire n’est ni un politicien ni un médecin, malgré les sommes considérables qu’il a dépensées par l’intermédiaire de sa Fondation Bill et Melinda Gates et de ses affidés, dans le but de vacciner le monde entier. Atlas, en revanche, est titulaire d’un diplôme de médecine de l’université de Chicago et a enseigné la politique des soins de santé au Hoover Institute de l’université de Stanford.
» Si les propos de Gates peuvent sembler s’appliquer à sa propre dénonciation d’Atlas, le milliardaire les a suggérés surtout comme une condamnation de l’administration Trump pour ses prétendues modifications des directives sanitaires du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) en mai dernier. Gates a déploré la “politisation” du CDC et de la Food and Drug Administration (FDA), rendant la Maison Blanche responsable de la perte de confiance du public et des revers non spécifiés mais “très regrettables” du lancement d’un vaccin Covid-19.
» Cependant, les experts médicaux insistent depuis des années sur le fait que les deux institutions ont été cooptées il y a longtemps par l’industrie pharmaceutique, dont M. Gates est à la fois un important bailleur de fonds et un bénéficiaire bien rémunéré.
» Yahoo et d’autres organisations médiatiques, dont beaucoup reçoivent discrètement des fonds provenant des fondations Gates, soutiennent presqu’unanimement le magnat des logiciels avunculaires dans son litige avec Atlas, suggérant que c’est l’expert médical qualifié qui a usurpé sa place en s’opposant à l’orthodoxie dominante. Forbes a même qualifié Atlas de “scientifique médiocre” pour ne pas s’en être remis à l’expert préféré de Gates, le tsar du domaine aux USA, le Dr Anthony Fauci.
» Cependant, Atlas a longtemps été considéré comme une épine dans le pied de Gates et de ses ‘pom-pom girls idéologiques’ pour son refus de se plier à la ligne du confinement. Un tweet “minimisant faussement l’efficacité des masques” et un article avertissant que les fermetures économiques liées à la pandémie aux États-Unis auront des conséquences durables bien pires que les décès attribués jusqu’à présent au virus ont été présentés comme la preuve qu’Atlas ne sait pas de quoi il parle, – même si les experts d’autres pays ont fait écho à ses préoccupations économiques et que l’évaluation scientifique est loin d’être arrêtée sur les masques.
Le site ThePost a recueilli les sentiments du docteur Atlas en parallèle à ces attaques et à la vindicte publique de Bill Gates (et donc de Big Pharma et du reste des comploteurs). Freddy Slayers s’est entretenu avec lui et cite son dégoût et sa consternation devant l’attitude « des médias et de l’establishment de la politique washingtonienne », sa tristesse qu’on en soit arrivé aux attaques diffamatoires et ad hominem, sous la conduite d’un chef d’orchestre aussi compromis (Gates Bill) dans la situation fort glauque où se débat cette polémique à Washington. Atlas parle comme s’il était assuré d’occuper un poste important si Trump est réélu, poste à partir duquel il entreprendrait avec la bénédiction du président une campagne énergique en faveur de ripostes très ciblées à la pandémie, et contre toutes les initiatives de confinement.
Ces déclarations montrent que Trump a choisi le Covid19 comme un outil de combat s’il est réélu, et qu’il affrontera le problème à bras le corps, – ce qui le placerait là aussi en désaccord frontal avec ses ‘alliés’ européens, dont notre élégant et entreprenant jeune-Macron. Par contre, si Trump n’est pas réélu, « je ne me presserai pas trop pour retourner à Harvard, précise Allas, car je sais bien comment mes collègues me traiteront là-bas, moi venant de la Maison-Blanche. »
On voit combien la querelle du Covid19, outre les incroyables remous qu’elle provoque en France, est décidément universelle, interférant dans tous les domaines des diverses politiques nationales, dès qu’un interstice s’y prête. Finalement, il n’est pas inutile d’aller pêcher dans ce phénomène à sa source mythologique, par ce domaine qui embrasse tous les aspects des activités humaines, – pour cela, aller visiter les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, dont l’un représente la “maladie”, l’“épidémie”, c’est-à-dire “la Mort” ; respect de la hiérarchie, il suffit alors d’écouter le prophète de l’Ancien Testament, Zacharie qui intervient, directement ou par de ces interférences dont il a le secret, dans cette auguste et imparable référence. Lui, par contre et au contraire des ‘zozos’ et autres sceptiques des plateaux aux petits fours, au-delà des ambitions assez terre-à-terre des milliardaires et des complotistes, lui Zacharie, est catégorique, tel qu’on peut le résumer à partir des perceptions et interprétations qu’on lui prête :
« La description du quatrième cavalier est la plus courte des quatre, mais il est le seul qui soit clairement désigné, il se nomme “Mort”. Ce mot grec (thanatos) sert aussi à qualifier la peste. Son cheval a une couleur sinistre, difficile à identifier précisément, mais à mettre en lien avec la notion de “pestilence”. Le texte originel en grec emploie le terme de ‘khlôros’, qui ailleurs dans la Bible et spécialement dans l'Apocalypse désigne la couleur verte de la végétation, mais qui est aussi utilisé dans le discours médical pour désigner le teint anormalement pâle d’une personne malade. Ce fut le cas, par exemple, de l’empereur Constance Chlore.
» Si l’on se réfère alors à l'étymologie grecque, au-delà des traductions et adaptations à travers les siècles, le chevalier pâle renverrait, non pas à la mort (chaque cavalier ayant le potentiel de la provoquer d'une manière différente des autres), mais à la maladie. Comme les trois autres cavaliers, son champ d'action semble de grande envergure, touchant toute l’Humanité. Distiller la maladie à grande échelle pourrait alors renvoyer aux phénomènes épidémiques dont il serait une allégorie. Jean est d'ailleurs en pleine conformité avec les fléaux traditionnels de la Bible, “la guerre, la famine et la peste”.
» La couleur de sa monture évoquerait la peur, la maladie, la décomposition, et la mort. Il est accompagné ou plutôt suivi du séjour des morts qui clôture l'apparition des quatre cavaliers (le grec Hadès, correspondant à l'hébreu biblique Schéol).
» Le cavalier n'a pas d'attribut spécifique. Les artistes lui donnent souvent une épée ou une lance, et depuis le haut moyen-âge jusqu’au XVe siècle, on lui fit parfois tenir un pot-à-feu, sous l’influence d’une glose de Berengaudus, qui l’assimile au feu de la colère de Dieu durant les derniers jours [Deut. 32:22,25]. Dürer lui assigne un trident ; par la suite, à l'époque moderne, il reçoit souvent une faux. »
Cette approche symbolique répond parfaitement à cet objet : la crise-Covid19 devient, ou plutôt se confirme comme la crise de tous les possibles ; elle doit métastaser vers tous les domaines, interférer dans toutes les directions, par conséquent elle est symbole de toutes nos crises et de la plus grande de toutes, en même temps que crise elle-même. Raoult, dans l’interview de Pujadas déjà mentionné, effectivement très tendu et très antagoniste, termine avec son interlocuteur sur un ton plus apaisé. Les dernières minutes sont, involontairement me semble-t-il, comme si les deux “adversaires-partenaires” voulaient se donner un peu d’air et un peu d’aire pour souffler, insensiblement mais résolument déportées vers des réflexions sur notre avenir, sur la catastrophe où nous sommes entrées.
Le professeur marseillais, quittant résolument la polémique et les affrontements de communication où il est difficile de figurer dignement, en vient à mentionner certains caractères extraordinaires aussi bien de la pandémie, que de la situation technologique de la médecine, par rapport aux possibilités de la modernité. « Là, vous ne parlez plus de médecine, lui dit Pujadas, vous parlez de civilisation. » Raoult opine pendant que, pour mon compte, je m’abstiens de trop en préciser là-dessus, pour me contenter de mesurer une fois de plus cette tendance de toutes les crises aujourd’hui à prendre la fuite ‘vers le haut’, vers ce qu’il y a de plus haut en fait de crise en elles-mêmes..
Cela est pour dire qu’il y a, avec Covid19, un très vaste territoire à explorer qui nous attend, au-delà, bien au-delà des extravagantes querelles des brochettes de médecins-chefs, professeurs-émérites, sommités médaillés fixées dans la poussière du système parisien du privilège ; au-delà, bien au-delà des délires absolument extravagants, quasiment du type olympique (dans le sens des Jeux Olympiques) et également charmants, des gardiens furieux des complots venus du Fond des Âges. Il s’agit d’un territoire nouveau qui tire la Grande Crise d’Effondrement du Système au niveau des plus hautes attentes et des tâches les plus ardentes. Nos sentinelles sanitaires sont, comme nos sentinelles complotistes, des paires d’yeux perçants qui verront les premières sans s’en apercevoir les barbares percer derrière l’immobilité sans fin du désert des Tartares ; ce sera à nous de les identifier, ces barbares, pour y trouver notre compte et la perspective de notre destin...
La capacité quasiment infinie de renouvellement de la crise (Raoult, encore lui, parle de composants chimiques « éternels », auxquels nous sommes confrontés) justifie absolument, à mon avis même pas humble mais tout juste inévitable, que cette affaire doive être traitée effectivement au niveau d’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, manifestement le plus retors, le plus couturé de vices et de ruses, le plus méprisants des fausses détresses humaines et des hypocrisies de simulacre dont notre triste époque est absolument farcie. Codiv19 nous fait mesurer l’extraordinaire prégnance de la Grande Crise où nous sommes désormais, dont nous devons et devrons nous arranger. Là se trouve l’héroïsme, plutôt que dans la pitoyable capacité d’ordonner un reconfinement suivi d’un re-reconfinement, cela avant le suivant, avec entretemps une élection présidentielle pour vérifier que la Démocratie-Laïque de the République fonctionne pile-poil.
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