Une université japonaise a révélé les détails atroces de ces tortures, réalisées alors que les victimes étaient encore vivantes, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Au Japon, les tabous ont la vie dure. Les crimes de guerre, perpétrés en Asie et dans le Pacifique dans les années 30 et 40, en font partie. Alors que le Premier ministre Shinzo Abe provoque régulièrement des tensions diplomatiques en honorant les généraux japonais, considérés par la Chine ou la Corée comme des criminels de guerre, l'université japonaise de Kyushu vient de mettre à jour les détails des tortures opérées sur les ennemis et notamment les pilotes américains, tombées au sol, par les médecins japonais.
De la même façon que les Nazis, et le docteur Mengele en tête, s'adonnaient à d'atroces "expériences médicales" sur les prisonniers, les Japonais ont transporté de nombreux prisonniers alliés vers le centre médical de Fukuoka pour des dissections irréalistes. Selon les archives de l'université, un pilote, tombé en vol, a subi une lobotomie du cerveau, afin de vérifier si les crises d'épilepsie pouvaient être contrôlées par la chirurgie. D'autres ont vu une section de leur foie amputées afin de savoir combien de temps ils pouvaient survivre.
Et l'atrocité ne s'arrêtait pas là. Les espions soviétiques étaient contaminés par la peste, le typhus ou le choléra quand ils n'étaient pas directement envoyé en camp Mukden en Chine, surnommé le "Auschwitz oriental." Arrivé là, ils étaient considérés comme des "marutas", c'est-à-dire "des bouts de bois," dans la triste unité 731 où leur résistance à la mort était testée de diverses manières, toutes aussi sadiques les unes que les autres (brûlés au lance-flammes, bouillis à vif…).
L'un des épisodes les plus marquants de ces tortures est le sort réservé à l'équipage du bombardier B-29 américain, abattu le 5 mai 1945 alors qu'il visait l'aéroport de Fukuoka. Sur la douzaine de passagers, certains ont été tués par les locaux mais une bonne partie a fini dans les mains des savants fous japonais. Seul le capitaine Marvin Watkins a pu survivre, échappant à ces horreurs et libéré à la fin de la guerre. Les autres n'ont pas résisté aux sévices. En 1995, l'un des médecins, Todoshi Tono a raconté au Baltimore Sun le sort de l'un d'entre eux, Teddy Ponczka, dont on a retiré un poumon pour tester ses capacités respiratoires, avant de lui injecter une solution saline qui le mènera à la mort. C'est justement ce médecin qui a commencé à lever le tabou sur les crimes de guerre, provoquant des remous dans la société très conservatrice du Japon.
Si les alliés se sont adonnés, eux aussi à des crimes de guerre (pillages, viols sur les populations civiles, massacre de soldats prisonniers), rien n'a atteint la cruauté des Japonais. A la fin du conflit, une loi d'armistice a été accordée par les Américains, en échange du rétablissement normal des relations et l'inscription, dans la constitution du Japon, de l'interdiction de déclarer la guerre. Les généraux Japonais n'ont jamais été inquiétés et le silence est devenu une normalité. Mais 70 ans après la fin de la guerre, les torturés commencent à remonter à la surface.
Au Japon, les tabous ont la vie dure. Les crimes de guerre, perpétrés en Asie et dans le Pacifique dans les années 30 et 40, en font partie. Alors que le Premier ministre Shinzo Abe provoque régulièrement des tensions diplomatiques en honorant les généraux japonais, considérés par la Chine ou la Corée comme des criminels de guerre, l'université japonaise de Kyushu vient de mettre à jour les détails des tortures opérées sur les ennemis et notamment les pilotes américains, tombées au sol, par les médecins japonais.
De la même façon que les Nazis, et le docteur Mengele en tête, s'adonnaient à d'atroces "expériences médicales" sur les prisonniers, les Japonais ont transporté de nombreux prisonniers alliés vers le centre médical de Fukuoka pour des dissections irréalistes. Selon les archives de l'université, un pilote, tombé en vol, a subi une lobotomie du cerveau, afin de vérifier si les crises d'épilepsie pouvaient être contrôlées par la chirurgie. D'autres ont vu une section de leur foie amputées afin de savoir combien de temps ils pouvaient survivre.
Et l'atrocité ne s'arrêtait pas là. Les espions soviétiques étaient contaminés par la peste, le typhus ou le choléra quand ils n'étaient pas directement envoyé en camp Mukden en Chine, surnommé le "Auschwitz oriental." Arrivé là, ils étaient considérés comme des "marutas", c'est-à-dire "des bouts de bois," dans la triste unité 731 où leur résistance à la mort était testée de diverses manières, toutes aussi sadiques les unes que les autres (brûlés au lance-flammes, bouillis à vif…).
L'un des épisodes les plus marquants de ces tortures est le sort réservé à l'équipage du bombardier B-29 américain, abattu le 5 mai 1945 alors qu'il visait l'aéroport de Fukuoka. Sur la douzaine de passagers, certains ont été tués par les locaux mais une bonne partie a fini dans les mains des savants fous japonais. Seul le capitaine Marvin Watkins a pu survivre, échappant à ces horreurs et libéré à la fin de la guerre. Les autres n'ont pas résisté aux sévices. En 1995, l'un des médecins, Todoshi Tono a raconté au Baltimore Sun le sort de l'un d'entre eux, Teddy Ponczka, dont on a retiré un poumon pour tester ses capacités respiratoires, avant de lui injecter une solution saline qui le mènera à la mort. C'est justement ce médecin qui a commencé à lever le tabou sur les crimes de guerre, provoquant des remous dans la société très conservatrice du Japon.
Si les alliés se sont adonnés, eux aussi à des crimes de guerre (pillages, viols sur les populations civiles, massacre de soldats prisonniers), rien n'a atteint la cruauté des Japonais. A la fin du conflit, une loi d'armistice a été accordée par les Américains, en échange du rétablissement normal des relations et l'inscription, dans la constitution du Japon, de l'interdiction de déclarer la guerre. Les généraux Japonais n'ont jamais été inquiétés et le silence est devenu une normalité. Mais 70 ans après la fin de la guerre, les torturés commencent à remonter à la surface.
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