Voilà encore quelques mois, rares sont ceux qui auraient parié sur le fait que cette mesure puisse être imposée, mais la "Convention citoyenne pour le climat", créée par le gouvernement, est passée par là, imposant sa vision dogmatique. Ainsi donc, après Paris réfléchissant très sérieusement à la question, c’est désormais au gouvernement de s’intéresser à la limitation de 30 km/h dans toutes les agglomérations françaises. La proposition faisait partie des 149 idées citoyennes et contrairement à celle souhaitant limiter les autoroutes à 110 km/h, elle a de grandes chances d’être adoptée.
Si l’ensemble des centres-villes et agglomérations passaient à 30 km/h, ce serait un véritable boom pour la mobilité, mais au ralenti. Vantée à tord comme une manière de réduire les émissions de carbone, la mesure permettrait (selon un rapport du Commissariat général au développement durable) de contraindre un Français sur cinq à préférer les transports en commun, avec pour objectif au passage de désengorger les grands axes. C’est évidemment sans compter sur la résistance des automobilistes. Plusieurs villes comme Lille ou Nantes ont déjà accéléré sur le ralentissement.
La nomination de la très militante Barbara Pompili (ex EELV) au ministère de la Transition écologique va dans le même sens : tout mettre en place pour gagner la bataille écologique… quitte à se mettre une partie des électeurs motorisés à dos ? Réponse d’ici quelques jours, semaines ou mois. Car après le passage de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire, puis le drame gilet jaune, le gouvernement devra bien peser chaque mot concernant cette nouvelle contrainte qui pourrait, après un freinage progressif, entrer en vigueur en 2021. Jusqu’à arriver à la barre fatidique du 30 km/h.
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