Des migrants sont débarqués à Pozzallo, en Sicile, en Italie, le 30 octobre 2019. PHOTO / REUTERS/ Antonio Parrinello
Le dimanche 23 août, le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a signé une ordonnance imposant le transfert des migrants présents dans ses centres d’accueil vers d’autres structures de la péninsule. Une décision qui vise à dénoncer une situation ingérable dans l’île italienne, mais que le gouvernement central juge illégitime.
Coup de communication habile ou véritable révolte politique ? Le dimanche 23 août, toute la presse italienne a relayé l’ordonnance publiée par le président de la région Sicile, Nello Musumeci. Comme on peut le lire sur le site de la chaîne de télévision italienne TG COM 24, qui rapporte la décision du gouverneur :
Avant vingt-quatre heures, ce lundi 24 août, tous les migrants présents dans les hotspots [sortes de centres de premier accueil et d’identification] et les centres d’accueil de la Sicile devront être – sans prorogation possible – transférés dans des structures hors de l’île.”
Une ordonnance signée dans le but de “garantir la santé publique, au regard du manque de structures adaptées pour l’accueil”, poursuit le document. Celui-ci affirme également qu’il existe désormais une “interdiction de pénétrer, de transiter et de s’arrêter sur le territoire régional pour tous les migrants qui rejoignent les côtes siciliennes avec des embarcations grandes et petites, y compris celles des organisations non gouvernementales”.
Face à cette initiative forte de Musumeci, le gouvernement central n’a pas tardé à réagir, en déclarant que la compétence sur les questions migratoires revenait au ministère de l’Intérieur.
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