Les conséquences économiques de la crise sanitaire du nouveau coronavirus se dévoilent peu à peu dans toute leur ampleur dramatique. Outre-Atlantique, l’inquiétude a gagné des millions de foyers cette semaine quand un moratoire sur les expulsions et les hausses de loyer est arrivé à son terme.
Mis en place au niveau fédéral au mois de mars pour éviter une crise sociale, ce moratoire a concerné essentiellement les locataires vivant dans des maisons payées via un emprunt garanti par l’État. Cela a permis de protéger près de 12 millions de foyers, relaie le Washington Post.
En parallèle de nombreux États ont mis en place des moratoires similaires interdisant ou suspendant les expulsions. Mais ces derniers sont eux aussi peu à peu levés. Résultat ce sont parfois des mois de loyer à rembourser qui attendent certains locataires.
De la même façon les mesures économiques adoptées en urgence aux Etats-Unis et prévoyant notamment une aide hebdomadaire de 600 dollars pour les bénéficiaires d’allocations chômage, arrivent également à leur terme. C’est pourtant pas moins de 30 millions de chômeurs qui en bénéficiaient. Des discussions sont bien en cours au Congrès pour prolonger cette aide mais Républicains et Démocrates ne se sont toujours pas mis d’accord.
Mis en place au niveau fédéral au mois de mars pour éviter une crise sociale, ce moratoire a concerné essentiellement les locataires vivant dans des maisons payées via un emprunt garanti par l’État. Cela a permis de protéger près de 12 millions de foyers, relaie le Washington Post.
En parallèle de nombreux États ont mis en place des moratoires similaires interdisant ou suspendant les expulsions. Mais ces derniers sont eux aussi peu à peu levés. Résultat ce sont parfois des mois de loyer à rembourser qui attendent certains locataires.
De la même façon les mesures économiques adoptées en urgence aux Etats-Unis et prévoyant notamment une aide hebdomadaire de 600 dollars pour les bénéficiaires d’allocations chômage, arrivent également à leur terme. C’est pourtant pas moins de 30 millions de chômeurs qui en bénéficiaient. Des discussions sont bien en cours au Congrès pour prolonger cette aide mais Républicains et Démocrates ne se sont toujours pas mis d’accord.
Un tsunami d’expulsions
Tous les éléments d’une situation explosive sur le plan immobilier et social s’agrègent selon les observateurs du secteur. Selon la firme spécialisée en investissement Stout Risius Ross, pas moins de 17 millions de foyers sont menacés par une expulsion. Pour CNBC, in fine c’est plus de 40 millions d’Américains qui se trouvent dans une situation à risque.
Interrogée par CBS News, l’avocate en immobilier, Dennericka Brooks estime que le mot “tsunami” n’est pas assez fort. “Je ne pense pas que le terme tsunami puisse capturer de manière adéquate le nombre de cas que nous prévoyons. Les tribunaux vont être inondés à moins que les propriétaires ne fassent un effort de bonne foi pour essayer d’être patients, et aussi pour essayer de résoudre les litiges de loyers d’une manière qui n’implique pas le système judiciaire”, détaille-t-elle.
Minorités et populations pauvres seront en première ligne de cette tragédie sociale annoncée. Selon l’ACLU, dans 17 États, les femmes noires locataires ont deux fois plus de risques d’être expulsées que des locataires blancs.
Une telle situation pourrait également s’avérer catastrophique pour l’ensemble du marché immobilier. Outre qu’il pourrait s’avérer difficile de trouver un nouveau locataire dans la crise actuelle, les biens pourraient perdre de leur valeur, avec à la clef une possible crise financière.
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