06 juillet 2020

Taxes : Les voitures déclarées par le gouvernement comme polluantes seront plus chères à assurer


Parmi les propositions de la "Convention citoyenne pour le climat" qui risquent d’être adoptées, certaines visent directement le portefeuille.

Des dents vont grincer. C’est vrai, la vitesse maximale sur les autoroutes ne tombera pas à 110 km/h. Mais lundi 29 juin, Emmanuel Macron a tout de même annoncé qu’il reprendrait la quasi-totalité des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Si dans un camp ces mesures seront applaudies, dans l’autre, elles vont clairement provoquer des grincements de dents. Surtout celles concernant les malus…

Le développement de la fiscalité verte. Oui, une des mesures phares de la CCC est l’alourdissement des malus sur les véhicules polluants ainsi que l’introduction du poids du véhicule comme critère (bien que ce dernier aspect ait été retoqué par le Parlement par le passé). Les propriétaires de SUV, nombreux en France, vont donc se faire chatouiller au niveau du portefeuille avec le développement de la fiscalité écologique. Une manière d’inciter à l’achat de véhicules propres en pénalisant les plus lourds et les plus gourmands en carburant.

Levée de bouclier en vue. Parmi les autres propositions énoncées, la réforme du système d’indemnité kilométrique – qui cherche à réduire l’utilisation de la voiture pour aller travailler en axant son barème sur les émissions de CO2 (et non plus sur la distance parcourue) – risque de provoquer une levée de bouclier. Toutes les mesures de la CCC ne gravitent pas autour des finances et prônent, par exemple, la généralisation des aménagements de voies réservées aux véhicules partagés, la création de parkings relais ou le bannissement du centre-ville les véhicules les plus polluants, en accélérant par exemple des systèmes comme les vignettes Crit’Air.

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