La Roselyne n’y est pas allée par 4 chemins.
A-t-elle raison ?
Oui.
Oui, les médecins ont attendu comme des perdreaux de l’année que le préfet, l’État ou l’ARS viennent leur apporter leurs petites boî-boîtes de masques et cela a été compliqué.
Je n’accuse pas les médecins d’imprévoyance.
Ils n’avaient pas de masques.
Ils ne s’étaient pas achetés des masques avant.
Quand le virus a été là, ils ont été courageux et sans masques.
Des médecins sont morts au champs de bataille sanitaire.
Je pense à eux et à leur famille, alors je n’accuserais spécifiquement aucun médecin d’imprévoyance.
J’accuse toute la société d’imprévoyance.
Et dans cette société abrutie de confort et de fausse sécurité, nos médecins, à l’image de la société se sont assoupis.
La responsabilité est toujours individuelle.
Toujours.
On est jugé seul.
On meurt seul.
On souffre seul.
On décide, seul.
Oui nous nous laissons infantiliser, et l’Etat regarde toujours avec une grande méfiance ceux qui s’organisent pour ne pas avoir besoin de l’Etat.
Le jour où il n’y aura plus rien à manger, l’Etat sera bien incapable de vous apporter de quoi vous remplir la panse.
La prévoyance est une nécessité.
La prévoyance n’est pas une option.
Une nation résiliente est composée de citoyens résilients, préparés, et prudents.
"Qu'est-ce que c'est que ce pays infantilisé ? Il faut se prendre en main ! On attend que le préfet apporte des masques avec une petite charrette ?"
— LCP (@LCP) July 1, 2020
> @R_Bachelot tonne contre l'inaction de certains élus locaux ou des médecins qui se plaignent d'être sous-équipés.#DirectAN pic.twitter.com/D5dkV78Ssn
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