BHL est mondialement connu dans le Vème arrondissement à Paris, où personne n’a entendu parler de Thomas Sowell, qui lui, en revanche, est connu dans le reste du monde comme sans doute le plus important philosophe américain vivant.
Sowell qui est afro-américain, est né en 1930 dans une cabane du sud des Etats-Unis, sans eau et sans électricité, son père mourant avant sa naissance et sa mère allant s’installer à New-York, où il fait de brillantes études en tant que boursier dans l’une des meilleures écoles privées de NY, ce qui semble indiquer que tout ce que l’on nous raconte aujourd’hui sur les USA de l’époque n’est pas vrai. Il doit s’engager faute d’argent dans les marines à 17 ans où il devient instructeur après avoir fait la guerre en Corée.
Il fait ensuite des études d’économie à Harvard (BA), Columbia (Masters) et Chicago (PHD) -excusez du peu- où il obtient son doctorat sous la direction du futur prix Nobel d’économie George Stigler. Et c’est d’ailleurs un vrai scandale que ce même prix Nobel ne lui ait pas été attribué. Certains de ces livres ont été traduits en Français et sont des livres à lire et à relire tant il rappelle Bastiat dans la qualité de l’expression et l’ironie dévastatrice de ses démonstrations.
C’est de lui que je tiens la notion de « Oint du Seigneur » (« anointed » en Anglais), ou ODS, que beaucoup de lecteurs ont adopté.
Les ODS sont ces gens que la Divinité a chargé de faire notre bonheur malgré nous, parce qu’ils sont intelligents, éduqués, généreux, préoccupés par le sort de l’humanité et bienveillants alors que nous nous sommes un peu limités, avec un esprit étroit, nous préoccupant de nos petites vies, de nos pays, de nos familles mais sans vraie vision à long terme.
Pour moi, et depuis toujours, BHL a toujours été l’ODS archétypal, tant il remplit toutes les cases telles que mises à jour par Sowell et donc Vendredi soir à 19 h, j’étais devant mon poste, car, dans sa grande bonté, BHL avait accepté de débattre avec un homme, Éric Zemmour, se voulant du peuple et donc d’une intelligence inférieure à la sienne. J’étais en fait anxieux de savoir où se situait le beau et le vrai dans le monde dans lequel nous vivons et désireux d’être instruit par une si grande intelligence.
Et je n’ai pas été déçu : Sowell dans l’un de ses grands livres a fait une typologie des astuces qu’utilisent les ODS lors d’une discussion publique et il n’y a pas un seul de ces artifices crasseux et usés jusqu’à la corde auquel BHL n’ait pas eu recours lors de son débat avez Zemmour.
Venons-en donc a la typologie de Sowell, mais avant je voudrais lancer un concours pour les lecteurs de l’IDL.
Jean-Baptiste Noé vient de sortir un nouveau livre, « Les Ombres de la Terre, Chroniques Géopolitiques », qui regroupe tous les articles qu’il a donné à l’IDL depuis qu’il écrit chez nous.
Ce livre, d’une valeur intellectuelle inestimable mais d’une valeur marchande très modérée (28 Euros), sera envoyé gratuitement aux trois lecteurs qui auront le mieux décortiqué les astuces sémantiques de BHL pour ne pas répondre aux questions de Zemmour et botter en touche.
Pour les aider, je résume dans le papier ci-après les travaux de Sowell sur la sémantique utilisée par les ODS. Le jury sera constitué de JJ Netter, Emmanuelle et moi-même. Réécouter BHL est certes un effort surhumain, mais je peux assurer le lecteur que le prix en vaut la peine.
Thomas Sowell a classé les manipulations verbales des ODS en quatre catégories :
Première Méthode : La préemption du débat par l’utilisation de mots chargés de valeurs positives.
En voici quelques exemples :
Sowell qui est afro-américain, est né en 1930 dans une cabane du sud des Etats-Unis, sans eau et sans électricité, son père mourant avant sa naissance et sa mère allant s’installer à New-York, où il fait de brillantes études en tant que boursier dans l’une des meilleures écoles privées de NY, ce qui semble indiquer que tout ce que l’on nous raconte aujourd’hui sur les USA de l’époque n’est pas vrai. Il doit s’engager faute d’argent dans les marines à 17 ans où il devient instructeur après avoir fait la guerre en Corée.
Il fait ensuite des études d’économie à Harvard (BA), Columbia (Masters) et Chicago (PHD) -excusez du peu- où il obtient son doctorat sous la direction du futur prix Nobel d’économie George Stigler. Et c’est d’ailleurs un vrai scandale que ce même prix Nobel ne lui ait pas été attribué. Certains de ces livres ont été traduits en Français et sont des livres à lire et à relire tant il rappelle Bastiat dans la qualité de l’expression et l’ironie dévastatrice de ses démonstrations.
C’est de lui que je tiens la notion de « Oint du Seigneur » (« anointed » en Anglais), ou ODS, que beaucoup de lecteurs ont adopté.
Les ODS sont ces gens que la Divinité a chargé de faire notre bonheur malgré nous, parce qu’ils sont intelligents, éduqués, généreux, préoccupés par le sort de l’humanité et bienveillants alors que nous nous sommes un peu limités, avec un esprit étroit, nous préoccupant de nos petites vies, de nos pays, de nos familles mais sans vraie vision à long terme.
Pour moi, et depuis toujours, BHL a toujours été l’ODS archétypal, tant il remplit toutes les cases telles que mises à jour par Sowell et donc Vendredi soir à 19 h, j’étais devant mon poste, car, dans sa grande bonté, BHL avait accepté de débattre avec un homme, Éric Zemmour, se voulant du peuple et donc d’une intelligence inférieure à la sienne. J’étais en fait anxieux de savoir où se situait le beau et le vrai dans le monde dans lequel nous vivons et désireux d’être instruit par une si grande intelligence.
Et je n’ai pas été déçu : Sowell dans l’un de ses grands livres a fait une typologie des astuces qu’utilisent les ODS lors d’une discussion publique et il n’y a pas un seul de ces artifices crasseux et usés jusqu’à la corde auquel BHL n’ait pas eu recours lors de son débat avez Zemmour.
Venons-en donc a la typologie de Sowell, mais avant je voudrais lancer un concours pour les lecteurs de l’IDL.
Jean-Baptiste Noé vient de sortir un nouveau livre, « Les Ombres de la Terre, Chroniques Géopolitiques », qui regroupe tous les articles qu’il a donné à l’IDL depuis qu’il écrit chez nous.
Ce livre, d’une valeur intellectuelle inestimable mais d’une valeur marchande très modérée (28 Euros), sera envoyé gratuitement aux trois lecteurs qui auront le mieux décortiqué les astuces sémantiques de BHL pour ne pas répondre aux questions de Zemmour et botter en touche.
Pour les aider, je résume dans le papier ci-après les travaux de Sowell sur la sémantique utilisée par les ODS. Le jury sera constitué de JJ Netter, Emmanuelle et moi-même. Réécouter BHL est certes un effort surhumain, mais je peux assurer le lecteur que le prix en vaut la peine.
Thomas Sowell a classé les manipulations verbales des ODS en quatre catégories :
- La préemption du langage, qui permet d’éviter le débat.
- Le double langage en ce qui concerne le Peuple.
- L’introduction dans le débat de buts totalement irréalistes pour faire apparaitre le contradicteur comme un homme sans vision et sans grandeur d’âme
- L’hypothèse que la nature humaine peut et doit être changée.
Première Méthode : La préemption du débat par l’utilisation de mots chargés de valeurs positives.
En voici quelques exemples :
L’ODS ne vit que pour résoudre les crises qui accablent le genre humain. Le processus est toujours le même : l’ODS diagnostique une crise dont il faut s’occuper tout de suite et qui le plus souvent n’existe que dans son imagination (Pensez à l’euro qui était une solution à la recherche d’un problème, tout allant très bien en Europe avant son arrivée). Grâce à Dieu, notre ODS a LA solution à une crise dont il vient de découvrir l’existence, qui passe curieusement toujours par plus de pouvoir pour lui et pour ceux qui pensent comme lui, tout cela financé par le contribuable. Le problème qui n’existait pas devient réel, ce qui force notre homme à demander plus de pouvoir et d’argent pour faire encore plus de ce qui a déjà échoué, en donnant encore et toujours plus de pouvoir et d’argent à ceux qui nous ont amené dans le désastre (Voir l’Euro encore une fois, ou l’intervention française en Lybie préconisée par nul autre que BHL). Recommencer à l’infini, jusqu’à ce que le peuple les pende haut et court car nul ODS n’admet jamais qu’il a eu tort.
L’ODS est naturellement favorable au Service Public (mot à connotation positive), (dont il est prêt à prendre la direction et naturellement contre la satisfaction des besoins par le secteur privé (pouah) en situation de concurrence (re-pouah). Bien entendu, le secteur privé le fait pour gagner de l’argent alors que lui ne le fait que par grandeur d’âme en oubliant de préciser que ses coûts sont supportés par les gens qui paient des impôts pour permettre aux ODS de rouler en voiture de fonction. Par exemple personne ne peut me forcer à acheter une voiture, mais madame Hidalgo se croit autorisée à m’empêcher de rouler avec, alors qu’elle a le bonheur de voir son chemin dégagé par des motards, payés par moi.
L’ODS se présente donc toujours comme fondamentalement désintéressé (je ne fais pas cela pour de l’argent disent les Jack Lang de ce monde…), ce qui implique que ceux qui travaillent pour de l’argent sont cupides. J’ai du mal à comprendre pourquoi quelqu’un qui a travaillé comme un fou pour devenir et rester indépendant (moi par exemple) serait cupide alors que l’ODS de base qui ne vit qu’en piquant mon pognon serait désintéressé. Comme Zemmour, je ne dois pas être assez intelligent pour comprendre.
L’ODS est pacifiste et contre toute violence et impliquent que les autres, qui veulent préserver la paix en préparant la guerre sont donc des va-t’en guerre militaristes et des beaufs favorables à la violence policière …
Etc.. etc..
Deuxième constante : le nécessaire mépris du Peuple.
Voyez-vous, l’ODS a un avantage considérable sur vous et moi. Lui ne raisonne qu’en fonction de PRINCIPES immuables et éternels alors que le Peuple lui ne bouge qu’en suivant ses pulsions, ses passions et ses émotions. Toutes les actions des ODS seront fondées sur des principes tandis que les réactions du Peuple ne viendront que d’une incapacité à conceptualiser ce qui est nécessaire. L’ODS ne croit ni a la Démocratie, ni a l’Egalite de tous devant la Loi. A son corps défendant, il lui faut donc guider le peuple, qui a une fâcheuse tendance à penser qu’il sait mieux que les ODS ce qui est bon pour lui.
Prenons par exemple la criminalité : Tout ODS, même tout au début de sa carrière, sait que si le criminel commet un forfait, c’est malgré lui et parce qu’il a eu une enfance malheureuse. Le mettre en prison serait donc contreproductif. Pour les gens du peuple, qui eux vivent aux endroits où sont commis les crimes, voila qui apparait comme stupide et ils le font savoir haut et fort, ce qui confirme les ODS dans la notion que le peuple se laisse dominer par ses émotions.
Continuons avec l’école, dont les ODS, qui ont leurs enfants à Henri IV ou à l’Ecole Alsacienne (s’ils sont moins brillants), sont trèscontents alors que les enfants du peuple se retrouvent dans des classes où la moitié des enfants ne peuvent ou ne veulent parler Français. Encore une fois, le Peuple va se laisser aller à ses pulsions, et donc s’énerver pour rien, au lieu de faire comme les ODS et de se satisfaire de leur sort.
Finissons avec l’écologie : pour l’ODS de service (public bien sûr), il faut sauver la planète alors que pour le peuple, le problème est de faire le plein du diesel pour aller voir une grand-mère a l’hospice qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Encore une fois, le Peuple, quand les ODS augmentent le prix des carburants, va s’énerver en ne comprenant pas les principes généraux qui guident les actions des ODS. Par exemple, il est mauvais que le peuple se déplace d’Orange à Carpentras, mais bon que les ODS aillent à New-York pour discuter à l’ONU avec d’autres gens qui, comme eux sont menés par des principes et non pas des émotions.
Troisième constante : Les ODS doivent être jugées en fonction de leurs intentions et non pas de leurs résultats.
Le pauvre politicien de droite va s’attacher à améliorer les transports publics, les hôpitaux, les écoles et à ce que l’ordre et la sécurité règnent dans une économie qui connaitra si possible le plein emploi. Il sera donc facile de juger s’il a réussi ou non.
Foin de ces billevesées pour l’homme d’Etat ODS (tous les ODS sont des hommes d’Etat, aucun n’est un politicien): il va promettre la Justice Sociale (en piquant l’argent de ceux qui ont travaillé, pour le donner a ceux qui ne font rien, tout en en gardant une grande partie pour les ODS), la Paix dans le Monde (en coupant les budgets militaires de son pays pour ne pas énerver la Turquie), régler le problème de la faim dans le monde en subventionnant nos agricultures industrielles et en mettant des droits de douane sur les produits en provenance des pays du tiers monde et en passant la plus grande partie de son temps a Marrakech ou à Tanger, ou il ne paiera pas d’impôts etc…
Et, à l’arrivée, ils ne sont jamais responsables du désastre car le Peuple, dans son impatience ne leur a pas laissé le temps nécessaire au succès de leur politique. Et donc, quand tout cela, qui ne peut pas ne pas échouer, échoue lamentablement, l’ODS en arrive à sa solution finale : le problème étant le peuple, il faut changer le peuple, voire changer de Peuple
Quatrième et dernière idée des ODS; La nécessité de rééduquer le Peuple.
Malheureusement, cela suppose la rééducation des esprits, ce qui nécessite d’installer des camps entourés de miradors et de barbelés, car, hélas, on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs comme le disait leur modèles, Lénine, Staline, Trotski, les grands organisateurs de la liquidation des koulaks et de la famine qui fit plus de vingt millions de morts en Russie, ou Mao, qui lui a soixante millions de morts à son bilan. En général, on constate à chaque fois que beaucoup d’œufs ont été cassés et beaucoup de vies brisées, mais l’omelette n’est jamais arrivée sur la table.
Et tout cela à cause de ces salopards de sans-dents qui veulent continuer à penser à leurs petits intérêts, au lieu de devenir altruistes, comme les ODS, qui pourtant s’échinent à leur expliquer que le but ultime de toute politique est de devenir tous égaux (la Liberté est un concept avec lequel les ODS ont du mal). Cela entraine parfois, mais de façon temporaire bien sûr, que certains deviennent plus égaux que d’autres et ces « certains » sont toujours les ODS, ce qui ne surprendra que ceux qui n’ont pas lu « la Ferme des animaux, de George Orwell », qui est à la fois une lecture nécessaire pour comprendre et une occasion de rire un bon coup, ce qui se fait rare. Si les lecteurs n’ont pas vraiment envie de rire, Il leur faut relire 1984, du même auteur, tant la comparaison avec la situation actuelle est criante de vérité-et glaçante.
Conclusion
Le concours est donc ouvert et j’attends les contributions des lecteurs avec la plus grande impatience.
A la décharge de BHL, je tiens cependant à dire qu’il n’est pas aussi dangereux ni influent qu’il aimerait le croire. Il est juste un idiot utile de la cause ODS, un nouveau Trissotin, et dans vingt ans, il sera totalement oublié comme tous les autres Trissotin de l’histoire de France, et Dieu sait qu’ils n’ont jamais manqué dans notre littérature et chez nos journalistes.
Le vrai danger aujourd’hui vient comme toujours des ODS qui ont pris le contrôle de nos états, tels notre Président actuel, les hauts fonctionnaires de nos états profonds, et enfin certains élus du parti Démocrate aux USA qui espèrent reprendre en Novembre le contrôle du système politique là-bas, ce qui serait un vrai désastre, (ce que je ne crois pas, mais je peux me tromper), et pour le monde entier.
La vraie lutte est aux USA et l’élection de Novembre sera capitale.
Et donc, le but politique de tout citoyen qui aime son pays doit être de ne pas se tromper d’ennemi. C’est ce que disait déjà Frederic Bastiat il y a 160 ans : « Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Ou ce que disait Pompidou en termes moins choisis, il y a cinquante ans à ses ministres qui grouillaient d’idées sur la façon dont ils voulaient faire le bonheur des populations « Mais cessez d’emmerder les Français ».
Notre seul but politique doit être de nous débarrasser des ODS. Et la solution est simple : pour se débarrasser des ODS, il faut et il suffit de leur couper l’accès aux finances publiques, pour qu’ils se mettent à être vraiment utiles, en allant travailler pour gagner leur vie. Et donc, il faut cesser toutes les nouvelles subventions proposées par les ODS et annuler ou racheter toutes les anciennes.
C’est à ce prix que nous redeviendront libres. Et plus personne ne parlera de dettes.
Charles Gave
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