Selon des informations du Service central de renseignement criminel de la gendarmerie (présent sur 95 % du territoire), relayées par Le Figaro, 1 400 dégradations ont été observées entre 2018 et 2019 dans les édifices religieux catholiques en France. Du côté du ministère de l'Intérieur, on indiquait en janvier 2020 que 1 052 faits antichrétiens ont été recensés en 2019, dont 996 « actions » (atteintes aux personnes et aux biens) et 56 menaces, pour 1 063 actes en 2018 (dont un peu moins d'un millier de dégradations) et 1 038 en 2017.
Butins à faibles montants
Concernant les vols, ils sont principalement commis durant la journée, durant les heures d'ouverture au public de l'édifice, sans effraction. Il peut s'agir d'objets religieux dérobés, comme des calices ou des porte-cierges, de dons subtilisés dans les troncs prévus à cet effet ou lors des quêtes. Cela peut être aussi des effets personnels des fidèles eux-mêmes ou des visiteurs (téléphone portable…). « Les mobiliers et autres équipements (chaises, sonorisation, matériels multimédias…) suscitent également les convoitises », indique un officier au Figaro.
Ces vols sont assez loin de répondre à des demandes de collectionneurs d'objets sacrés et les montants en jeu sont souvent assez faibles, même si des trafics se mettent en place. Pour le reste, les dégradations peuvent être des destructions comme des graffitis, avait précisé le ministère de l'Intérieur à Libération. Concernant le profil des voleurs et autres personnes commettant des dégradations, il s'agit le plus souvent de jeunes adultes ou d'adolescents. Cependant, d'autres profils peuvent se livrer à ce genre d'acte : Le Figaro rappelle ainsi la condamnation d'un prêtre à un an avec sursis en juin 2020 pour avoir volé pendant des années des objets de culte dans plusieurs églises.
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