Cela fait 10 ans maintenant qu’il était certain que nous perdrions le contrôle de la situation de l’endettement.
Il ne s’agit pas plus de voyance que de prescience.
C’est du bon sens analytique.
Nous avons quitté le monde économique normal lors de l’explosion de la bulle Internet en mars 2000. A cette époque, la situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale.
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute aux attentats du 11 septembre.
Le choc économique a été effroyable. Les taux étaient déjà bas à cause de l’explosion de la bulle internet. Il a fallu les descendre encore plus.
La situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute au nécessaire financement de la guerre contre le terrorisme. Afghanistan en 2001 et 2002 puis Irak en 2003. L’année prochaine, les États-Unis et le monde avec eux, fêteront un bien triste anniversaire. Celui de 20 ans de guerre. Cela coûte cher la guerre. Très cher. Il ne pouvait pas y avoir de taux d’intérêt élevé.
Et pourtant… la situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute à la crise des subprimes, qui est avant tout une crise immobilière liée à un excès de spéculation trouvant lui même son origine dans l’abondance de l’argent pas cher à cause des taux d’intérêt très bas, liés eux-mêmes à l’explosion de la bulle Internet et aux événements guerriers déclenchés par les attentats du 11 septembre 2001.
En 2007 et 2008, la situation ne pouvait définitivement plus être rattrapée dans le sens où toute normalisation de la politique monétaire était devenue impossible.
La fuite en avant dans les taux bas, ou négatifs, l’impression monétaire sans contrainte et sans limite, étaient la nouvelle norme.
La question que je me suis longtemps posée n’était pas de savoir ce qu’il va se passer, je sais ce qu’il va arriver. Non, la vraie question c’est quand. Quand ce qu’il se passe va commencer à devenir perceptible pour le commun des mortels.
Il n’y a là aucune condescendance de ma part. Mon métier est de consacrer mon temps de travail à analyser ce qu’il se passe. Mes lecteurs se chargeant aimablement de remplir ma gamelle pour que je puisse le faire. J’en profite pour vous exprimer ma plus profonde gratitude d’ailleurs pour votre aide tellement précieuse. Les gens ne peuvent pas prendre le temps que je prends pour le faire puisqu’ils sont obligés eux-mêmes de courir pour mettre du beurre dans les épinards de leurs foyers respectifs.
Pourtant, lorsque la poutre dans l’œil ne peut plus être cachée, on se retrouve avec l’information qui se diffuse, qui infuse dans la population, et c’est là que l’on risque le phénomène le plus grave à savoir celui de la perte de confiance généralisée.
Nous n’y sommes pas encore à cette perte de confiance généralisée, mais dans la version en kiosque actuellement du magazine Capital se trouve un dossier assez intéressant à lire et à conserver dans nos archives.
Il ne s’agit pas plus de voyance que de prescience.
C’est du bon sens analytique.
Nous avons quitté le monde économique normal lors de l’explosion de la bulle Internet en mars 2000. A cette époque, la situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale.
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute aux attentats du 11 septembre.
Le choc économique a été effroyable. Les taux étaient déjà bas à cause de l’explosion de la bulle internet. Il a fallu les descendre encore plus.
La situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute au nécessaire financement de la guerre contre le terrorisme. Afghanistan en 2001 et 2002 puis Irak en 2003. L’année prochaine, les États-Unis et le monde avec eux, fêteront un bien triste anniversaire. Celui de 20 ans de guerre. Cela coûte cher la guerre. Très cher. Il ne pouvait pas y avoir de taux d’intérêt élevé.
Et pourtant… la situation aurait pu être rattrapée par une normalisation de la politique monétaire mondiale
Mais cela ne fut pas le cas.
La faute à la crise des subprimes, qui est avant tout une crise immobilière liée à un excès de spéculation trouvant lui même son origine dans l’abondance de l’argent pas cher à cause des taux d’intérêt très bas, liés eux-mêmes à l’explosion de la bulle Internet et aux événements guerriers déclenchés par les attentats du 11 septembre 2001.
En 2007 et 2008, la situation ne pouvait définitivement plus être rattrapée dans le sens où toute normalisation de la politique monétaire était devenue impossible.
La fuite en avant dans les taux bas, ou négatifs, l’impression monétaire sans contrainte et sans limite, étaient la nouvelle norme.
La question que je me suis longtemps posée n’était pas de savoir ce qu’il va se passer, je sais ce qu’il va arriver. Non, la vraie question c’est quand. Quand ce qu’il se passe va commencer à devenir perceptible pour le commun des mortels.
Il n’y a là aucune condescendance de ma part. Mon métier est de consacrer mon temps de travail à analyser ce qu’il se passe. Mes lecteurs se chargeant aimablement de remplir ma gamelle pour que je puisse le faire. J’en profite pour vous exprimer ma plus profonde gratitude d’ailleurs pour votre aide tellement précieuse. Les gens ne peuvent pas prendre le temps que je prends pour le faire puisqu’ils sont obligés eux-mêmes de courir pour mettre du beurre dans les épinards de leurs foyers respectifs.
Pourtant, lorsque la poutre dans l’œil ne peut plus être cachée, on se retrouve avec l’information qui se diffuse, qui infuse dans la population, et c’est là que l’on risque le phénomène le plus grave à savoir celui de la perte de confiance généralisée.
Nous n’y sommes pas encore à cette perte de confiance généralisée, mais dans la version en kiosque actuellement du magazine Capital se trouve un dossier assez intéressant à lire et à conserver dans nos archives.
C’est l’un des premiers articles dans un magazine très grand public consacré à la dette.
La question posée est « la BCE peut-elle nous sauver ? ».
L’article se veut rassurant, à juste titre d’ailleurs.
Oui, la BCE intervient.
Elle a les moyens de le faire.
Elle va même très loin, puisque pour le moment elle met même les dettes au « frigo ».
Elle les gèle.
Elle les retire du marché.
Elle assure la liquidité.
Elle se charge de la solvabilité de tous les Etats.
En clair ? La BCE évite les faillites d’Etat en imprimant de la monnaie.
Et le magazine Capital explique même les 7 étapes qu’utilise la BCE pour effacer discrètement nos dettes.
C’est utile de le savoir.
C’est utile de comprendre le mécanisme.
C’est utile aussi de bien saisir les implications.
Nous sommes collectivement en faillite.
Plus précisément il y en a qui sont plus en faillite que d’autres.
Je vous en parlais hier avec le classement des pays les plus endettés de la zone euro et dont la dette dépasse les 100 % du PIB à savoir la Grèce, l’Italie, la France ou le Portugal.
L’Allemagne par exemple a une dette de seulement 60 % du PIB… L’Allemagne n’est pas en faillite et sa dette est parfaitement maîtrisable.
L’Autriche c’est la même chose.
Mais pour beaucoup, la messe est dite, et les perspectives sont celles de la faillite.
Il n’y aura pas de mieux, il n’y a aucun espoir. La situation financière est irrémédiablement compromise.
Nous le savions.
Mais voilà que cette information commence à infuser, à se diffuser.
Ce n’est rien encore.
C’est juste un signal faible d’une réalité qui se trace un chemin dans l’esprit du plus grand nombre.
Un signal faible qui prépare la terrible perte de confiance inéluctable des peuples dans leurs monnaies.
Cela arrivera.
Nul n’en connaît le moment.
Lorsque ce moment sera venu vous le saurez.
Ce sera le volet monétaire du grand reset. Ce sera pour votre bien, et comme l’a dit si bien Christine Lagarde, en prenant ses fonctions à la tête de la BCE « il vaut mieux assurer les salaires que sauver l’épargne ».
La question posée est « la BCE peut-elle nous sauver ? ».
L’article se veut rassurant, à juste titre d’ailleurs.
Oui, la BCE intervient.
Elle a les moyens de le faire.
Elle va même très loin, puisque pour le moment elle met même les dettes au « frigo ».
Elle les gèle.
Elle les retire du marché.
Elle assure la liquidité.
Elle se charge de la solvabilité de tous les Etats.
En clair ? La BCE évite les faillites d’Etat en imprimant de la monnaie.
C’est utile de le savoir.
C’est utile de comprendre le mécanisme.
C’est utile aussi de bien saisir les implications.
Nous sommes collectivement en faillite.
Plus précisément il y en a qui sont plus en faillite que d’autres.
Je vous en parlais hier avec le classement des pays les plus endettés de la zone euro et dont la dette dépasse les 100 % du PIB à savoir la Grèce, l’Italie, la France ou le Portugal.
L’Allemagne par exemple a une dette de seulement 60 % du PIB… L’Allemagne n’est pas en faillite et sa dette est parfaitement maîtrisable.
L’Autriche c’est la même chose.
Mais pour beaucoup, la messe est dite, et les perspectives sont celles de la faillite.
Il n’y aura pas de mieux, il n’y a aucun espoir. La situation financière est irrémédiablement compromise.
Nous le savions.
Mais voilà que cette information commence à infuser, à se diffuser.
Ce n’est rien encore.
C’est juste un signal faible d’une réalité qui se trace un chemin dans l’esprit du plus grand nombre.
Un signal faible qui prépare la terrible perte de confiance inéluctable des peuples dans leurs monnaies.
Cela arrivera.
Nul n’en connaît le moment.
Lorsque ce moment sera venu vous le saurez.
Ce sera le volet monétaire du grand reset. Ce sera pour votre bien, et comme l’a dit si bien Christine Lagarde, en prenant ses fonctions à la tête de la BCE « il vaut mieux assurer les salaires que sauver l’épargne ».
Je vous le traduis. Il vaut mieux assurer le flux de revenus permettant aux gens de bouffer, que de sauver le stock d’épargne des épargnants qui essentiellement correspond à des titres de dettes que l’on ne remboursera jamais ou en monnaie de singe.
Pour le reste dans quelques jours vous aurez la joie et le plaisir de découvrir dans vos espace lecteurs le dossier spécial de ce mois de Juillet, consacré au « Grand Reset, à quoi s’attendre ». Il vous permettra d’aller beaucoup plus loin dans vos réflexions et surtout dans l’adaptation de vos stratégies patrimoniales, qui ne peuvent que découler de la compréhension des contours du grand Reset. Tout part de la compréhension et des mécanismes qui vont sous-tendre le grand reset. Nul ne pourra y échapper, mais nous ne serons pas du tout égaux face aux événements. Il y aura d’un côté ceux qui n’auront rien vu venir et rien compris, ils subiront. Et il y aura les autres, ceux qui ont su voir venir les choses, qui auront pris le temps de réfléchir, d’analyser et de comprendre. Ceux-là pourront anticiper. Pour tous les renseignements pour vous abonner c’est ici. (Tout abonnement à la lettre Stratégie, donne accès à l’ensemble des dossiers déjà édités, soit plus de 53 documents et des centaines de pages d’analyses et de stratégies).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Pour le reste dans quelques jours vous aurez la joie et le plaisir de découvrir dans vos espace lecteurs le dossier spécial de ce mois de Juillet, consacré au « Grand Reset, à quoi s’attendre ». Il vous permettra d’aller beaucoup plus loin dans vos réflexions et surtout dans l’adaptation de vos stratégies patrimoniales, qui ne peuvent que découler de la compréhension des contours du grand Reset. Tout part de la compréhension et des mécanismes qui vont sous-tendre le grand reset. Nul ne pourra y échapper, mais nous ne serons pas du tout égaux face aux événements. Il y aura d’un côté ceux qui n’auront rien vu venir et rien compris, ils subiront. Et il y aura les autres, ceux qui ont su voir venir les choses, qui auront pris le temps de réfléchir, d’analyser et de comprendre. Ceux-là pourront anticiper. Pour tous les renseignements pour vous abonner c’est ici. (Tout abonnement à la lettre Stratégie, donne accès à l’ensemble des dossiers déjà édités, soit plus de 53 documents et des centaines de pages d’analyses et de stratégies).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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