Selon la direction, ce plan se fera « sur la base du volontariat » et doit s’étaler sur trois ans. Le laboratoire affichait un chiffre d’affaires en hausse au premier trimestre, avec près de 9 milliards d’euros.
Malgré un chiffre d’affaires en hausse grâce aux ventes d’antidouleurs lors de l’épidémie due au coronavirus, la direction de Sanofi a fait le choix de maintenir son plan d’économies. Le grand groupe pharmaceutique français a décidé, vendredi 26 juin, la suppression de 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France. Une réorganisation qui correspond à une « nouvelle stratégie », selon Olivier Bogillot, président de Sanofi France, et non à un plan social lié aux conséquences du Covid-19.
Ce plan de départs, qui a été présenté aux partenaires sociaux européens vendredi matin, concerne un millier des 25 000 collaborateurs en France (sur 100.000 dans le monde), a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) M. Bogillot.
En décembre 2019, le groupe avait annoncé vouloir baisser ses dépenses, avec un objectif de 2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l’un de ses cœurs de métier traditionnels, ainsi que dans le cardio-vasculaire.
Le plan de départs, qui doit se faire en France « exclusivement sur la base du volontariat » et s’étaler sur trois ans, concerne des postes « en CDI pour la plupart, notamment des fonctions support, commerciales et des plates-formes liées à la recherche », a détaillé M. Bogillot. Une réunion est prévue lundi pour « dérouler la feuille stratégique » aux partenaires sociaux français, a-t-il ajouté, sans préciser les compensations qui seraient proposées aux salariés ni l’enveloppe prévue pour financer ce guichet de départs.
Seront concernés « certains sites en Ile-de-France sur les fonctions support, au siège international rue La Boétie à Paris, au campus Val-de-Bièvre [Val-de-Marne], ou d’autres endroits en France, mais surtout sur nos sites tertiaires », a précisé le président de Sanofi France. Il n’y aura pas de fermeture d’usine, selon la direction.
Malgré un chiffre d’affaires en hausse grâce aux ventes d’antidouleurs lors de l’épidémie due au coronavirus, la direction de Sanofi a fait le choix de maintenir son plan d’économies. Le grand groupe pharmaceutique français a décidé, vendredi 26 juin, la suppression de 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France. Une réorganisation qui correspond à une « nouvelle stratégie », selon Olivier Bogillot, président de Sanofi France, et non à un plan social lié aux conséquences du Covid-19.
Ce plan de départs, qui a été présenté aux partenaires sociaux européens vendredi matin, concerne un millier des 25 000 collaborateurs en France (sur 100.000 dans le monde), a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) M. Bogillot.
En décembre 2019, le groupe avait annoncé vouloir baisser ses dépenses, avec un objectif de 2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l’un de ses cœurs de métier traditionnels, ainsi que dans le cardio-vasculaire.
Le plan de départs, qui doit se faire en France « exclusivement sur la base du volontariat » et s’étaler sur trois ans, concerne des postes « en CDI pour la plupart, notamment des fonctions support, commerciales et des plates-formes liées à la recherche », a détaillé M. Bogillot. Une réunion est prévue lundi pour « dérouler la feuille stratégique » aux partenaires sociaux français, a-t-il ajouté, sans préciser les compensations qui seraient proposées aux salariés ni l’enveloppe prévue pour financer ce guichet de départs.
Seront concernés « certains sites en Ile-de-France sur les fonctions support, au siège international rue La Boétie à Paris, au campus Val-de-Bièvre [Val-de-Marne], ou d’autres endroits en France, mais surtout sur nos sites tertiaires », a précisé le président de Sanofi France. Il n’y aura pas de fermeture d’usine, selon la direction.
4 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires
Le laboratoire affichait un chiffre d’affaires au premier trimestre de près de 9 milliards d’euros, soit une hausse de 6,9 % due pour moitié à la pandémie de Covid-19, pendant laquelle ses ventes de médicaments antidouleur ont été dopées, à l’image du Doliprane. Le groupe, dont le chiffre d’affaires annuel atteignait près de 36 milliards d’euros en 2019, a prévu de verser un dividende supérieur à celui de l’année précédente à ses actionnaires, pour un montant total de près de 4 milliards d’euros. A contre-courant de nombre d’entreprises qui ont soit réduit, soit annulé leur dividende en raison de la crise sanitaire.
« C’est impensable pour nous », a protesté Florence Faure, coordinatrice CFDT, premier syndicat chez Sanofi, promettant de « combattre ces suppressions d’emplois qui n’ont pas lieu d’être ». Avec ce nouveau plan, « c’est la poursuite du démantèlement du groupe et de l’externalisation des activités. Sanofi veut passer d’un total de 300 médicaments à vendre à seulement une centaine. On a l’impression que le groupe ne veut conserver que ce qui est le plus rentable », a pour sa part déploré Thierry Bodin, coordinateur CGT chez Sanofi. Et d’ajouter : « C’est la santé pour le fric. »
Sanofi, qui est l’un des principaux acteurs mondiaux dans la production de vaccins, travaille actuellement au développement de deux vaccins contre le Covid-19, attendus pour le courant de 2021. L’entreprise avait annoncé à la mi-juin 610 millions d’investissements pour doper ses vaccins et la création d’une nouvelle usine en France. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Etat et Sanofi s’associent dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19
Mais Sanofi avait aussi créé la polémique le mois dernier, lorsque son directeur général, Paul Hudson, avait évoqué la possibilité de favoriser les Etats-Unis, lesquels ont investi dans sa recherche de vaccins contre le coronavirus.
Le Monde avec AFP
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