Juste avant la crise du coronavirus, nous étions à 57 % de dépenses publiques du PIB.
Puis nous avons engagé 26 % du PIB en plus dans les plans de sauvetage de l’économie et ce n’est pas fini !
Cela veut dire que nous avons potentiellement 83 % du PIB de dépenses publiques pour l’année 2020 et il sera difficile de voir ce taux réellement diminuer si l’on ne veut pas contempler les conséquences d’un terrible effondrement systémique.
Nous sommes donc officiellement entrés en économie administrée de marché.
Et c’est dans ce contexte que l’État envisage de racheter les commerces, les boutiques vides des centres villes ou même à payer les loyers à la place des commerçants pour sauver le cycle économique et les banques au bout de la chaîne…
C’est ce qu’il faut faire, et c’est bien de le faire, c’est juste que de voir les autorités le faire signifie et souligne la gravité de la situation que nous affrontons.
« L’État est prêt à tout pour sauver les commerces de centre-ville, durement touchés par le coronavirus et les mesures de confinement. Le gouvernement pourrait acheter des locaux commerciaux pour les louer à petit prix.
Puis nous avons engagé 26 % du PIB en plus dans les plans de sauvetage de l’économie et ce n’est pas fini !
Cela veut dire que nous avons potentiellement 83 % du PIB de dépenses publiques pour l’année 2020 et il sera difficile de voir ce taux réellement diminuer si l’on ne veut pas contempler les conséquences d’un terrible effondrement systémique.
Nous sommes donc officiellement entrés en économie administrée de marché.
Et c’est dans ce contexte que l’État envisage de racheter les commerces, les boutiques vides des centres villes ou même à payer les loyers à la place des commerçants pour sauver le cycle économique et les banques au bout de la chaîne…
C’est ce qu’il faut faire, et c’est bien de le faire, c’est juste que de voir les autorités le faire signifie et souligne la gravité de la situation que nous affrontons.
« L’État est prêt à tout pour sauver les commerces de centre-ville, durement touchés par le coronavirus et les mesures de confinement. Le gouvernement pourrait acheter des locaux commerciaux pour les louer à petit prix.
Jusqu’où est prêt à aller le gouvernement pour soutenir les commerces de centre-ville ? Très loin, selon les informations des Echos. Le gouvernement travaillerait en effet sur une initiative inédite : acheter des locaux commerciaux en centre-ville pour les louer ensuite à prix abordable. Une centaine de foncières installées dans les départements auraient des fonds pour acquérir ces locaux : 10.000 achats en tout seraient ainsi prévus. C’est la Caisse des dépôts qui viendrait prêter main forte, avec l’aide des collectivités locales, avec lesquelles le gouvernement doit encore s’entendre sur l’opération. Par conséquent, il faudrait attendre cet automne et le plan de relance attendu pour que l’initiative voit le jour.
Une centaine de foncières
Ce n’est pas la seule mesure que les pouvoirs publics ont prévu pour soutenir les commerçants et artisans. Ces derniers ont certes bénéficié de l’annulation des charges sociales et fiscales durant les mois de confinement. Mais c’est insuffisant pour éviter une vague de faillites. Le fonds de solidarité, qui fonctionne jusqu’à la fin de l’année pour les secteurs restés fermés après le déconfinement (tourisme, hôtellerie, restaurants…), va également se prolonger jusqu’en juin pour les indépendants, sous condition de ressources (moins d’un million d’euros de chiffres d’affaires).
Prise en charge des loyers
L’État pourrait aussi lever une condition qui permettrait de décrocher la prise en charge du loyer (à hauteur de 10.000 euros maximum). L’aide pourrait être attribuée même lorsqu’une entreprise a bénéficié d’un prêt garanti, ce qui est impossible actuellement. Le gouvernement devrait aussi relever le seuil du fonds de retraite Madelin à 8.000 euros. Tout cela sera détaillé en début de semaine prochaine lors de la discussion autour du troisième projet de loi de finances rectificative. Ces mesures s’ajouteront aux prêts garantis, chômage partiel, report et annulation de charges sociales et fiscales et aux milliards d’euros en soutien aux secteurs automobile, aéronautique, au tourisme, etc ».
Charles SANNAT
Source Les Echos.fr ici
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