Beaucoup sont surpris de découvrir le manifeste anti-famille de Black Lives Matter.
Alors que Black Lives Matter nous est présenté par les médias du système comme une organisation de justice sociale qui vise à promouvoir les droits des Afro-Américains - et maintenant des Afro-Européens -, beaucoup sont surpris de découvrir que cette nébuleuse a un programme pro-avortement, promeut l'homosexualité et l'idéologie du genre et tient un discours anti-famille.
Dans leur manifeste en ligne intitulé "What We Believe", les organisateurs de Black Lives Matter Patrisse Khan-Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi disent qu'eux et leurs partisans « perturbent » la famille « prescrite par l'Occident ». Ils disent également qu'ils se sont libérés de la «pensée hétéronormative» et exigent «la justice reproductive».
«Nous perturbons l'exigence de structure de la famille nucléaire prescrite par l'Occident en soutenant mutuellement les familles élargies et «villages» qui s'occupent collectivement les uns des autres, en particulier nos enfants, dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l'aise», ont- ils écrit .
«Nous favorisons un réseau d'affirmation queer. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons avec l'intention de nous libérer de l'emprise étroite de la pensée hétéronormative, ou plutôt, de la croyance que tous dans le monde sont hétérosexuels (à moins qu'ils ne divulguent le contraire) », ont-ils poursuivi.
«Nous méritons et donc nous exigeons une justice reproductive [ndlr : c'est-à-dire l'avortement] qui nous donne l'autonomie sur notre corps et notre identité tout en garantissant que nos enfants et nos familles sont soutenus, sûrs et capables de s'épanouir.» Des fondatrices lesbiennes et/ou transgenres
Bien qu'ils aient perturbé la «famille nucléaire», les trois fondateurs de Black Lives Matter ont été élevés dans des familles intactes. Patrisse Khan-Cullors, 36 ans, est une militante LGBT qui a quitté la maison de ses parents mariés à l'âge de 16 ans après les avoir informés de son homosexualité. Alicia Garza, 39 ans, a également grandi avec ses deux parents à la maison et est maintenant «mariée» à une femme blanche qui s'identifie comme un «homme transgenre». Garza, elle aussi, se considère comme une militante LGBT. Opal Tometi, 35 ans, a grandi avec une mère et un père nigérians et deux frères en Arizona.
Dans une interview accordée à MSNBC en 2015 , Khan-Cullors a souligné «l'identité queer» des fondatrices de Black Lives Matter.
« Même le hashtag [#BlackLivesMatter] a été créé par deux femmes homosexuelles noires, moi-même et Alicia, et une femme nigéro-américaine, Opal Tometi », a-t-elle déclaré. Khan-Cullors a expliqué que «dès le début», il était important pour le mouvement de s'attaquer non seulement aux «meurtres de jeunes garçons noirs», mais à ceux de «toutes les vies noires», y compris celles des personnes transgenres. Khan-Cullors a laissé entendre que les dirigeants des droits civiques du passé n'étaient pas représentatifs de tous les Noirs.
« Le récit historique des Noirs se bat pour les hommes noirs cis-hétéro-chrétiens », a-t-elle déclaré. Black Lives Matter a été accusé par certains experts d'avoir détourné le meurtre de George Floyd à des fins politiques.
Ryan Bomberger, un activiste pro-vie métisse, a déclaré que la focalisation de l'organisation Black Lives Matter sur l'idéologie LGBT est l'une des dix raisons pour lesquelles il ne rejoindra jamais le mouvement.
«Ils promeuvent fortement l'homosexualité et le transgenre», a écrit Bomberger le 5 juin pour Townhall .
« Je n'embrasse pas la confusion », a-t-il ajouté.
« Ils ignorent complètement la paternité », écrit-il également. «Chaque «village» qui a des familles sans père est un village qui subit des taux de criminalité plus élevés, une consommation de drogues plus élevée, des taux d'avortement plus élevés, des taux d'abandon plus élevés, des taux de pauvreté plus élevés, et bien plus encore. #DadsMatter. »
Bomberger a également noté que les plus jeunes vies noires ne semblent pas avoir d'importance pour les auteurs du manifeste Black Lives Matter.
«Les enfants avortés ne prospèrent pas. Les groupes BLM ont annoncé leur « solidarité » avec les groupes de «justice reproductive» en février 2015. Vous ne pouvez pas combattre simultanément la violence tout en la célébrant », a-t-il déclaré. Khan-Cullors et Garza ont commencé le mouvement «Black Lives Matter» après que l'hispanique George Zimmerman a été acquitté en 2013 du meurtre au deuxième degré et de l'homicide involontaire d'un garçon noir de 17 ans nommé Trayvon Martin. Le nom du mouvement est désormais synonyme des manifestations qui ont balayé les États-Unis et bien d'autres pays occidentaux, dont la France, depuis que le criminel condamné George Floyd a été filmé en train de mourir sous le genou d'un policier blanc.
Commentaire : Les militants de Black Lives Matter - de l'aveu même d'une des cofondatrices du mouvement - sont des marxistes-post-nihlistes radicaux :
« Nous avons un cadre idéologique... nous avons été formés au marxisme », déclare Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter.
Par conséquent, rien d'étonnant à ce qu'un de leurs objectifs soit la destruction du modèle familial traditionnel, via la promotion de l'idéologie LGBT et l'éviction du père de la cellule familiale. Or, comme le souligne Larry Elder, le plus grand problème auquel sont confrontés les Afro-Américains n'est pas le racisme prétendument systémique qui sévirait aux États-Unis, mais le fait qu'un pourcentage significatif d'enfants noirs sont élevés sans père - un facteur de risque majeur de la délinquance.
Pierre-Alain Depauw
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