Les agriculteurs de Vaucluse ne veulent "plus de discours", ils demandent "des textes immédiatement applicables" car des salariés agricoles potentiels sont bloqués aux frontières. Les agriculteurs refusent également d'imposer une quatorzaine à cette main d'œuvre "car elle l'a déjà observée dans dans son pays d'origine".
Bla-bla du gouvernement en plein boum de production
Audrey Piazza, arboricultrice à Chateauneuf-de-Gadagne et responsable cantonale des Jeusn Agriculteurs explique "on s'inquiète car le gouvernement nous fait du bla-bla mais on ne nous propose rien de concret. On nous dit de recruter des français mais ils n'ont pas d'expérience. S'il faut chaque année réapprendre, reformer, c'est une perte de temps alors que nous sommes en plein boum pour les récoltes de cerises et bientôt d'abricots. Nous, ce sont des marocains qui travaillent sur notre exploitation. S'ils ont suivi le confinement chez,eux, ils peuvent venir chez nous. Quand on voit le nombre de personnes dans la rue ou les grandes surfaces, il n'y a pas davantage de risques à ce que cette main-d’œuvre soit dans nos champs. Il faut rouvrir les frontières.
Les travailleurs saisonniers européens pourront bientôt venir prêter main-forte aux agriculteurs français malgré la pandémie. Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a précisé ce mercredi sur franceinfo qu’après leur arrivée "ils seront en quatorzaine sur l’exploitation agricole" et qu’ils "ne pourront vraisemblablement pas sortir". Cette autorisation exceptionnelle de voyager dans l’espace Schengen malgré la fermeture des frontières est nécessaire parce qu’il faut "environ 100.000 travailleurs saisonniers par mois pour tenir toute la saison".
Curieux ce manque de main d’œuvre, alors que la France héberge, tous frais payés, des quantité astronomiques de migrants, qui ne demandent certainement qu'à travailler !
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