20 mai 2020

Alimentation/Ruptures de stock : Leclerc rappelle à l’ordre ses fournisseurs


Le distributeur alimentaire prévient dans un courrier ses fournisseurs qu'"il est particulièrement essentiel de retrouver des gammes complètes pour permettre aux magasins de répondre à la demande des consommateurs" depuis le déconfinement.

C'est une mise en garde en bonne et due forme de Leclerc à ses fournisseurs. Comme le rapporte olivierdauvers.fr, dans un courrier daté du 13 mai du GALEC, groupement d'achats de l'enseigne de distribution, Leclerc appelle ses fournisseurs à revenir autant que possible à la normale sur leur taux de service. Il s'agit du pourcentage de références qu’un fournisseur est capable de livrer aux distributeurs. Rappelant que "le taux de rupture se dégrade fortement lors des dernières semaines", l'enseigne assure qu'"il est particulièrement essentiel à ce jour de retrouver des gammes complètes pour permettre aux magasins de répondre à la demande des consommateurs et de limiter l’impact de la crise économique pour les exploitations lié aux restrictions de gamme qui occasionnent des pertes de chiffre d’affaires importantes".

Leclerc s’inquiète ici qu’il y ait des ruptures de stock sur de nombreux produits alors que le déconfinement progressif est en marche depuis le 11 mai dernier. Le groupe demande ainsi clairement à ses fournisseurs de lui "communiquer le calendrier du retour à la normale de (leurs) approvisionnements". Selon LSA, la part de marché de Leclerc dans la grande distribution recule de 0,3% sur la période du 19 mars au 15 avril (P4). Des difficultés que Leclerc impute notamment au mauvais approvisionnement des gammes de produits par les fournisseurs qui avaient réduit les références pendant le confinement. "Chez Panzani, nous comptons, en temps normal, 135 références. Nous concentrons actuellement notre production sur 29 références", expliquait notamment le président de Panzani à La Tribune.

À ce titre, Leclerc insiste également sur la mise en place d'un "blocage des prix de certains produits de consommation courante au bénéfice des consommateurs" dans ses magasins. Le groupe assure ainsi "ne pas être en mesure d'accepter une modification automatique et unilatérale des conditions contractuelles et en particulier du prix".

Pas de hausses de prix

Des hausses de prix évoquées par Richard Girardot, patron de l’ANIA (Association nationale des industries agroalimentaires), depuis plusieurs semaines. Dans le courrier signé de Thierry Besnier, adhérent et membre du Directoire du GALEC, Leclerc rappelle qu'il analysera "le niveau de service que (les fournisseurs ont) su maintenir durant la période de confinement. 

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