Le Liban avait été l’un des épicentres des révoltes populaires de ces derniers mois, au même titre que les mouvements des Gilets jaunes en France, les mobilisations anti-régime en Algérie ou encore à Hong Kong. Ces mouvements avaient alors marqué le retour de la lutte des classes à échelle internationale, ravivant la peur de la révolte chez les classes dominantes.
La réaction du pouvoir face à ce retour de flamme de sa politique anti-sociale source de précarité et de famine a été ultra-violente. L’armée a été déployée, avec son lot habituel de gaz lacrymogènes mais aussi de tirs à balles réelles.
#Liban 🇱🇧 - 27 avril - Des protestations majeures signalées. Les forces de sécurité ouvrent le feu directement sur les manifestants.— ⓃⒺⓌⓈ—ⓂⒺⓃⒶ·۰•● (@News_Mena_) April 27, 2020
Via @HeshmatAlavi pic.twitter.com/kIWuaSV0ne
D’après plusieurs sources concordantes (Libnanews, L’Orient du jour ou bien encore Boursorama), le bilan est terrible. Un manifestant de 26 ans, Fawaz Fouad Samman, est décédé à Tripoli tandis que le nombre de blessés se chiffre à plusieurs dizaines. Une information confirmée par la sœur de la victime sur les réseaux sociaux. « Il est mort des suites de ses blessures après avoir été atteint par une balle réelle, lors des affrontements hier soir entre les révolutionnaires et l’armée à Tripoli ».
Le résultat d’une répression sanglante qui vise à faire payer le coût de la crise aux masses populaires et travailleuses. Au Liban comme ailleurs, les victimes des violences d’Etats s’accumulent, et les classes dominantes démontrent qu’elles enverront jusqu’à la mort les manifestants qui osent s’opposer à leur régime qui affame et précarise. La pandémie de Coronavirus a accentué les inégalités et la crise économique qui se prépare va faire augmenter la pauvreté et la souffrance des travailleurs et des classes populaires. C’est pour cela que beaucoup d’analystes commencent à avertir sur risques de révoltes, voire de révolutions, après les confinements. Le Liban, à sa façon est en train d’anticiper cette probable dynamique. C’est pourquoi il est indispensable d’afficher une solidarité internationaliste sans faille aux manifestants libanais qui, aujourd’hui, relèvent la tête dans la rue.
Source
Le résultat d’une répression sanglante qui vise à faire payer le coût de la crise aux masses populaires et travailleuses. Au Liban comme ailleurs, les victimes des violences d’Etats s’accumulent, et les classes dominantes démontrent qu’elles enverront jusqu’à la mort les manifestants qui osent s’opposer à leur régime qui affame et précarise. La pandémie de Coronavirus a accentué les inégalités et la crise économique qui se prépare va faire augmenter la pauvreté et la souffrance des travailleurs et des classes populaires. C’est pour cela que beaucoup d’analystes commencent à avertir sur risques de révoltes, voire de révolutions, après les confinements. Le Liban, à sa façon est en train d’anticiper cette probable dynamique. C’est pourquoi il est indispensable d’afficher une solidarité internationaliste sans faille aux manifestants libanais qui, aujourd’hui, relèvent la tête dans la rue.
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