« Selon lui, le nombre des accédants va passer de 900 000 en 2019 (hors investissements locatifs) à 680 000 à fin 2021, un recul de 25 %. Du jamais-vu pour l’économiste qui tire la sonnette d’alarme. « Les ménages les plus touchés seront ceux vivant en zone rurale et villes moyennes qui ne pourront plus devenir propriétaires. Dans les grandes villes, cela va se traduire par une rigidité de la mobilité résidentielle dans le parc locatif social. »
Et venir en aide aux plus démunis comme le fait actuellement le gouvernement ne va pas suffire. « A crise exceptionnelle, mesure exceptionnelle », plaide l’économiste qui appelle à la suspension, sine die, des recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF) en vigueur depuis le début de l’année ».
Or, le Haut conseil a demandé à ce que les banques respectent notamment les taux d’endettement et la fameuse règle des 33;%.
Revenir sur cette mesure de bon sens n’est pas une bonne nouvelle.
Endetter plus des ménages fragiles, qui le seront encore plus notamment en raison d’une précarité grandissante et d’un taux de chômage qui risque d’exploser à la hausse, ce n’est pas forcément la meilleure idée ni une bonne proposition.
Mieux, voir les prix de l’immobilier baisser, ce ne serait pas forcément une mauvaise chose, car le pouvoir d’achat dans notre pays a été terriblement amputé ces 20 dernières années justement par l’inflation immobilière.
Mécaniquement, s’il y a moins d’acheteurs sur le marché, les prix corrigeront.
La question est de savoir de combien.
Mon pronostic est de -10 % pour voir à court terme.
Charles SANNAT
Source Le Parisien ici
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