Crédits photos : Philippe Latremoliere
Comment appelle-t-on un gouvernement qui a tout ce qu'il faut pour réprimer les manifestations et rien pour soigner les malades ? Comment appelle-t-on un gouvernement qui fait des cadeaux à ceux qui ont tout et qui prend tout à ceux qui ont peu ? Comment appelle-t-on un gouvernement qui vient à la rescousse des grandes entreprises une fois que leur cotation boursière s’effondre ?
Voilà un bref échantillon du macronisme qui nous a conduit là où nous en sommes aujourd’hui. C’est-à-dire au désastre. La promesse d’un "plan massif" pour l’hôpital ainsi que celle d’une revalorisation des carrières des soignants n’y changera rien. Déjà plus de 4000 morts et le bilan n’en est qu’à ses débuts. Tout le monde se souvient de cette séquence où Emmanuel Macron évoquait "le pognon de dingue" dédié au système social français et notamment au système de santé. On sait aujourd’hui à quoi aurait servi cet argent s’il avait compris au bon moment l’importance de l’hôpital et de le renforcer par les effectifs et les moyens que le personnel soignant demande depuis des années. Emmanuel Macron nous fait des pseudo-promesses pour demain alors que les moyens qu’il s’engage à fournir auraient dû l’être pour hier.
Même du point de vue de ceux qui dominent, Macron se démarque par une gestion des plus catastrophiques. Gouverner c’est prévoir explique le diction bourgeois. Pourtant, ce président n’a rien préparé, pire, il réforme avec une brutalité jamais vue, appauvrit les couches populaires et prend soin du CAC40 pour maintenir cette course effrénée à la compétitivité et aux profits indécents. Tout ça pour rattraper le « retard » compétitif avec ses concurrents européens pour atteindre des coûts de production toujours plus bas qui emmènent et maintiennent les travailleurs dans la misère et le dénuement. Quand on pense que même le paracétamol et les antibiotiques manquent dans les hôpitaux, on a de bonnes raisons d’enrager après ce personnel politique pour qui l’intérêt général est un concept purement théorique. Emmanuel Macron porte indiscutablement une immense responsabilité dans ce cataclysme sanitaire et il devra en répondre.
On se souvient également de la visite du président accompagné de sa ministre de la Santé Agnès Buzyn dans un hôpital pour autistes et où il s’est fait interpeller par une infirmière sur le manque de moyens. Des milliers de famille en France continuent encore aujourd’hui d’envoyer leurs enfants autistes en Belgique par manque de structures en France. "Il n’y a pas d’argent magique" lui rétorquait alors ce funeste. Pourtant cet "argent magique" existe. Il se trouve au Panama, à Genève, au Liechtenstein à Singapour et dans bien d’autres pays où la fiscalité est paradisiaque. Paradisiaque pour les fortunés de ce monde bien sûr.
On manque de tout dans les hôpitaux (personnel soignant, respirateurs artificiels, médicaments et matériel de protection). Les hôpitaux se transforment en cimetières à ciel ouvert pendant que nos oligarques comme Bernard Arnaud, Xavier Niel et Patrick Drahi pour ne citer qu’eux, rivalisent d’imagination pour échapper à leur juste part d’impôt. Ils ont asséché les caisses de l’Etat avec l’assentiment du personnel politique complice et ça ose se pavaner sur des émissions de télévisions pour faire des dons de masques. Un simulacre de générosité qui cache mal leur course effrénée à l’optimisation fiscale, quand ce n’est pas simplement de l’évasion fiscale.
Alors vous, grands patrons de la finance et de la politique, qui régnez sur la France sans partage, vous avez chanté toutes ces années où vous échappiez au fisc pour vous enrichir jusqu’à la nausée, maintenant que des mères, des pères et grands-parents meurent par milliers dans les hôpitaux et chez eux parce que vous rechigniez à contribuer davantage au bien commun, et bien dansez maintenant !
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Comment appelle-t-on un gouvernement qui a tout ce qu'il faut pour réprimer les manifestations et rien pour soigner les malades ? Comment appelle-t-on un gouvernement qui fait des cadeaux à ceux qui ont tout et qui prend tout à ceux qui ont peu ? Comment appelle-t-on un gouvernement qui vient à la rescousse des grandes entreprises une fois que leur cotation boursière s’effondre ?
Voilà un bref échantillon du macronisme qui nous a conduit là où nous en sommes aujourd’hui. C’est-à-dire au désastre. La promesse d’un "plan massif" pour l’hôpital ainsi que celle d’une revalorisation des carrières des soignants n’y changera rien. Déjà plus de 4000 morts et le bilan n’en est qu’à ses débuts. Tout le monde se souvient de cette séquence où Emmanuel Macron évoquait "le pognon de dingue" dédié au système social français et notamment au système de santé. On sait aujourd’hui à quoi aurait servi cet argent s’il avait compris au bon moment l’importance de l’hôpital et de le renforcer par les effectifs et les moyens que le personnel soignant demande depuis des années. Emmanuel Macron nous fait des pseudo-promesses pour demain alors que les moyens qu’il s’engage à fournir auraient dû l’être pour hier.
Même du point de vue de ceux qui dominent, Macron se démarque par une gestion des plus catastrophiques. Gouverner c’est prévoir explique le diction bourgeois. Pourtant, ce président n’a rien préparé, pire, il réforme avec une brutalité jamais vue, appauvrit les couches populaires et prend soin du CAC40 pour maintenir cette course effrénée à la compétitivité et aux profits indécents. Tout ça pour rattraper le « retard » compétitif avec ses concurrents européens pour atteindre des coûts de production toujours plus bas qui emmènent et maintiennent les travailleurs dans la misère et le dénuement. Quand on pense que même le paracétamol et les antibiotiques manquent dans les hôpitaux, on a de bonnes raisons d’enrager après ce personnel politique pour qui l’intérêt général est un concept purement théorique. Emmanuel Macron porte indiscutablement une immense responsabilité dans ce cataclysme sanitaire et il devra en répondre.
On se souvient également de la visite du président accompagné de sa ministre de la Santé Agnès Buzyn dans un hôpital pour autistes et où il s’est fait interpeller par une infirmière sur le manque de moyens. Des milliers de famille en France continuent encore aujourd’hui d’envoyer leurs enfants autistes en Belgique par manque de structures en France. "Il n’y a pas d’argent magique" lui rétorquait alors ce funeste. Pourtant cet "argent magique" existe. Il se trouve au Panama, à Genève, au Liechtenstein à Singapour et dans bien d’autres pays où la fiscalité est paradisiaque. Paradisiaque pour les fortunés de ce monde bien sûr.
On manque de tout dans les hôpitaux (personnel soignant, respirateurs artificiels, médicaments et matériel de protection). Les hôpitaux se transforment en cimetières à ciel ouvert pendant que nos oligarques comme Bernard Arnaud, Xavier Niel et Patrick Drahi pour ne citer qu’eux, rivalisent d’imagination pour échapper à leur juste part d’impôt. Ils ont asséché les caisses de l’Etat avec l’assentiment du personnel politique complice et ça ose se pavaner sur des émissions de télévisions pour faire des dons de masques. Un simulacre de générosité qui cache mal leur course effrénée à l’optimisation fiscale, quand ce n’est pas simplement de l’évasion fiscale.
Alors vous, grands patrons de la finance et de la politique, qui régnez sur la France sans partage, vous avez chanté toutes ces années où vous échappiez au fisc pour vous enrichir jusqu’à la nausée, maintenant que des mères, des pères et grands-parents meurent par milliers dans les hôpitaux et chez eux parce que vous rechigniez à contribuer davantage au bien commun, et bien dansez maintenant !
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