Valérie Boyer, députée Les Républicains, est soignée à la chloroquine pour un Covid-19. | CAPTURE D’ÉCRAN BFMTV
La
députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône défend le traitement
expérimental que lui administre le professeur marseillais Didier Raoult.
« Nous n’avons pas affaire à des charlatans, mais à des hommes de
science », a-t-elle déclaré dimanche soir sur BFMTV.
La députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer (Les Républicains), atteinte par le coronavirus Covid-19, a déclaré sur l’antenne de BFMTV dimanche qu’elle faisait partie des patients soignés à la chloroquine par le professeur Didier Raoult. Mais le traitement expérimental mené par cet infectiologue marseillais suscite la circonspection d’une partie de la communauté scientifique. L’élue Les Républicains a toutefois tenu à rappeler : Nous n’avons pas affaire à des charlatans, mais à des hommes de science. Elle a aussi précisé que le test se faisait dans le cadre d’un centre hospitalier.
Il y a une semaine, le professeur Raoult avait affirmé que la chloroquine, un traitement contre le paludisme, avait un effet spectaculaire sur le coronavirus avec la disparition du virus en six jours auprès des trois quarts des patients.
Le lendemain, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait assuré que ces essais cliniques menés sur 24 patients étaient prometteurs et qu’ils seraient étendus à un plus grand nombre de patients.
Certains "spécialistes" émettent toutefois des réserves sur cet usage détourné de la chloroquine. Mais le ministre de la Santé a annoncé samedi que ce traitement allait être expérimenté à plus large échelle par d’autres équipes indépendantes.
Il y a une semaine, le professeur Raoult avait affirmé que la chloroquine, un traitement contre le paludisme, avait un effet spectaculaire sur le coronavirus avec la disparition du virus en six jours auprès des trois quarts des patients.
Le lendemain, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye avait assuré que ces essais cliniques menés sur 24 patients étaient prometteurs et qu’ils seraient étendus à un plus grand nombre de patients.
Certains "spécialistes" émettent toutefois des réserves sur cet usage détourné de la chloroquine. Mais le ministre de la Santé a annoncé samedi que ce traitement allait être expérimenté à plus large échelle par d’autres équipes indépendantes.
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