Pour l’INSEE 1 mois de confinement c’est 3 points de PIB en moins.

« Dans une note sur la situation économique publiée jeudi, l’Institut national de la statistique, qui compare « le niveau d’activité de la semaine actuelle à celle que l’on aurait pu attendre d’une semaine +normale+ » sans coronavirus, estime aussi qu’un confinement d’une durée d’un mois se traduirait par 3 points de produit intérieur brut (PIB) en moins sur un an. Si le confinement devait durer deux mois, la perte de PIB serait de 6 points sur un an , ajoute l’Insee qui précise toutefois « qu’il n’est pas aisé » de faire une telle prévision ».

Et bien je suis d’accord.

1 mois 3 points.

2 mois 6 points.

3 mois 9 points.

et… 4 mois 12 points de récession.

L’INSEE a raison de dire deux choses

1/ Ce n’est pas facile de faire des prévisions.

2/ Tout va dépendre de combien de temps cela va durer.

Il est à noter que la Chine qui avait exigé du monde, qu’aucun pays ne ferme ses frontières aux Chinois infectés, vient de fermer les siennes à tous les étrangers quels que soit les pays de provenance et jusqu’à nouvel ordre. Officiellement, c’est parce que les vilains étrangers que nous sommes réimportent le virus en Chine.

Ben oui, bientôt les Chinois expliqueront au monde que le coronavirus est un virus qui a pris naissance en Europe, chez les Italiens bouffeurs de pizza. On sait tous que les pizzas sont des animaux sauvages qui vivent dans les arbres (à pizza) et qu’ils partagent le même habitat que les pangolins et les mêmes laboratoire P4 que les chauve-souris de Wuhan.

Donc la Chine se referme de peur de se faire réinfectée… à moins qu’elle ne le soit déjà plus ou moins et que l’épidémie reprenne de plus belle dans les prochaines semaines.

Il est à noter que nous commençons à peine à voir le ralentissement économique aux Etats-Unis, en fait nous avons eu le premier chiffre uniquement aujourd’hui avec cette histoire de hausse du chômage hebdomadaire, et ce n’est pas un petit ralentissement mais un effondrement total qui guette.

Alors oui, faire des prévisions, est illusoire, tant la situation est complexe à modéliser.

Enfin, après la crise, quel sera le comportement des agents économiques ?

Que feront les gens ?

Que feront les con-sommateurs ?

Nous sommes finalement tous en train d’apprendre que l’on peut vivre sans rien acheter en vivant avec ce que nous avons à la maison, et finalement, tant que nous pouvons remplir le frigo, il n’y a pas grand chose d’indispensable dont nous ayons besoin.

Le choc pour les Américains sera sans doute psychiquement encore plus spectaculaire.

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama.com ici