La chloroquine sauvera-t-elle le monde ? Si le débat scientifique reste entier, les potentiels ouverts par cet antipaludéen dans la lutte contre le Covid-19 jettent un coup de projecteur sur la situation d’une petite usine de la région lyonnaise, Famar, seul site de production de nivaquine agréé pour le marché français, aujourd’hui menacé de fermeture. « Les dernières interventions du ministre Olivier Véran sur les situations critiques liées aux pénuries de médicaments et au risque épidémique du Covid-19 devraient nous permettre de reconsidérer l’avenir de notre site dans le but de retrouver une indépendance sanitaire », plaide la CGT de l’usine pharmaceutique dans un communiqué. Placé en redressement judiciaire fin juin (lire notre édition du 12 juillet 2019), ce sous-traitant de Merck et Sanofi, basé à Saint-Genis-Laval (métropole de Lyon), qui emploie un peu plus de 250 salariés, n’a pour l’instant pas trouvé de repreneur. Un laboratoire libanais, Benta Pharma Industries, a visité le site début mars mais sans formuler d’offre ferme. L’audience devant le tribunal de commerce, qui devait se tenir ce mois-ci, a été ajournée. À l’heure actuelle, les administrateurs judiciaires tablent sur une poursuite d’activité jusqu’au 3 juillet.
«A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez...» Mark Twain
29 mars 2020
Menacée de fermeture, la dernière usine de Chloroquine en France assure pouvoir "produire un million de boîtes" en trois semaines.
La chloroquine sauvera-t-elle le monde ? Si le débat scientifique reste entier, les potentiels ouverts par cet antipaludéen dans la lutte contre le Covid-19 jettent un coup de projecteur sur la situation d’une petite usine de la région lyonnaise, Famar, seul site de production de nivaquine agréé pour le marché français, aujourd’hui menacé de fermeture. « Les dernières interventions du ministre Olivier Véran sur les situations critiques liées aux pénuries de médicaments et au risque épidémique du Covid-19 devraient nous permettre de reconsidérer l’avenir de notre site dans le but de retrouver une indépendance sanitaire », plaide la CGT de l’usine pharmaceutique dans un communiqué. Placé en redressement judiciaire fin juin (lire notre édition du 12 juillet 2019), ce sous-traitant de Merck et Sanofi, basé à Saint-Genis-Laval (métropole de Lyon), qui emploie un peu plus de 250 salariés, n’a pour l’instant pas trouvé de repreneur. Un laboratoire libanais, Benta Pharma Industries, a visité le site début mars mais sans formuler d’offre ferme. L’audience devant le tribunal de commerce, qui devait se tenir ce mois-ci, a été ajournée. À l’heure actuelle, les administrateurs judiciaires tablent sur une poursuite d’activité jusqu’au 3 juillet.
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