25 mars 2020

Le pays des droits de l’homme et du virus


Comme dit la camarade Sibeth, si bien nommée dans l’ordre phonétique, « je vous vois venir avec vos gros sabots racistes! Oui, le marché de Barbès, les quartiers sans-cible qui ne respectent rien, même pas le confinement, inutile d’en rajouter, on a compris, on voit où vous voulez en venir, hein, ça va encore être la faute aux négros et aux bougnoules, pas vrai? Ben non, on ne marche pas dans la combine, nous autres minorités visibles et futures majorités encore plus visibles! C’est qui, hein, qui fait du jogging en bord de Seine? M’enfin bande de sales fachos, c’est tout de même pas ni Mohamed, ni Mamadou, sacré nom de Bousoubimbalala (1)! » .
Nous devons à la vérité, ainsi qu’au politiquement-correct (surtout), de reconnaître qu’elle voit juste, la dame Sibête, l’approximative observance des règles prophylactiques édictées par le duo Présipède-Castapiane n’apparaît pas comme l’apanage exclusif des Chances-Pour-la-France, les habitants des beaux quartiers aussi, ont tenté le coup. Nombre de Bobos, notamment, se sont risqués hors des limites autorisées, histoire d’essayer de jouir encore d’une liberté qui leur est d’autant plus chère qu’elle ne leur avait jusqu’ici rien coûté. Toutefois, dès lors qu’il s’est morflé une réprimande de flic, voire, dans les cas extrêmes, une amende à 135 €, il s’écrase mollement, le Bobo, il fonce illico dans son gourbi à quinze mille balles le mètre carré et il s’y confine sans autre forme de procès.
C’est ce qui fait la différence avec les « Jeunes » des quartchiers. Pour ces derniers il n’y a pas de confinement qui tienne, d’abord ce n’est pas dans le Coran et en plus ça nuit gravement aux affaires. Comment voulez-vous, en effet, maintenir florissant un commerce qui empêcherait la clientèle de s’approvisionner et les livreurs de livrer, hein, je vous le demande? Et puis, raison majeure, les Kouffar, les Céfrans, les faces-de-craie et la France en général, eh bien vous ne savez pas? On les emmerde, on les compisse, on les conchie, on les enc… bref leurs règles à la con, coronavirus ou pas, on s’en bat les testicules…voilà! Alors, le pauvre couillon de flic qui s’avise de les prier -avec tout le « respect » dû aux jeunes-gens issus de l’immigration…et parfois même y suent des pieds- de bien vouloir se confiner comme tout le monde, se ramasse au mieux des mollards en pleine gueule, au pire une volée de cailloux. Certains poulets rapportent même avoir reçu des quintes de toux à bout portant de la part de vecteurs putatifs du Covid 19. Par exemple, ce malheureux fonctionnaire, dépourvu de masque, bien sûr, qui intervenait pour faire cesser un méchoui monstre, organisé pour fêter Lailat al Miraj, célébration du jour fameux où le Prophète s’empara de la grande échelle des pompiers (à caillasser en priorité) pour monter au Ciel afin d’y rencontrer Adam, Jésus, Moïse et, bien sûr, Allah, cela va de soi. Adoncques, notre intrépide petit agent, après les sommations d’usage, crut bon de commencer à prendre les identités afin de verbaliser en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés. Crachats et postillons n’étant pas venus à bout de son abnégation professionnelle, le lynchage intervint alors. Cela décida notre héros à se replier dare-dare auprès de ses collègues, lesquels firent aussitôt retraite sur les chapeaux de roue.
Quoi qu’il en soit, le contrôle des territoires en cause apparaît en toute hypothèse voué à l’échec. Les chouffes veillent au grain et préviennent leurs potes de toute arrivée étrangère à la Cité. Soit les contrevenants disparaissent aussitôt, soit les arrivants morflent toute une bordée d’objets divers balancés depuis les toitures. Ainsi le virus pourra-t-il prospérer en toute sécurité dans ces places fortes de l’Islam de France. Si au moins, faute de confiner les habitants, nous confinions carrément les quartiers…ce serait parfaitement conforme à la loi, n’est-ce pas, ne pas s’éloigner de son lieu de vie… Donc on leur fout la paix à l’intérieur et on leur interdit de sortir, faudra juste bloquer les issues… Ne rêvons pas trop, nous somme en démocratie hexagonale et sous Présipède, en plus, aucune chance de voir la question ainsi résolue!

Maintenant, je vais vous dire le fond de ma pensée. Cette pandémie bizarre autant qu’inattendue aura servi au moins à révéler à quel point nous sommes des nazes, nous autres Européens, et singulièrement nous autres franchouilles. On commence par prendre le truc quasiment à la rigolade en voyant les Chinetoques se défoncer le baigneur à construire des hôpitaux en quarante-huit heures, à interdire au populo de sortir de chez soi, sous peine de poursuites communistes (ça craint) et à expliquer comme quoi c’est la faute aux chauves-souris et à cette saleté de pangolin. Donc, pendant ce temps là, on se marre et on ne fait rien. Et puis, au bout d’un mois, voilà-t-y pas le coronavirus qui débarque en Europe…oui mais un cas par ci, un cas par là, importés, en plus, pas d’inquiétude. Donc, on rigole un tout petit peu moins mais on ne fait toujours rien. Ensuite, ex-abrupto c’est en Italie qu’on commence à voir surgir l’épidémie….bon d’accord, mais juste dans un petit coin de la Lombardie, aussitôt coupé du monde par des carabinieri postés aux issues de la ville concernée, Codogno pour ne pas la nommer, un trou, l’endroit où le Bon Dieu a perdu ses chaussettes comme disait un vieux copain à moi. Alors, nous on cesse de rire, parce qu’on n’est quand même pas des sauvages…mais comme ça n’a pas l’air bien méchant, on continue à ne rien faire du tout! Evidemment, pas question de fermer la frontière, vu que c’est Le Pen et Ciotti qui le demandent, sales fachos-réacs, et on ne la fermera jamais car, formule macronnesque s’il en fut jamais « le virus n’a pas de passeport »…vous comprenez, un sans-papiers, un réfugié dirais-je, et vous voudriez le bloquer à l’entrée du pays des Droidlom, bande de salauds! Et nous voilà donc devenus par dessus le marché le pays des droits du virus, ça nous manquait, pas vrai?
Bref, je vous la fais courte, il a fallu que les Ritals ainsi que les Espanches commencent à tomber comme des mouches et qu’en même temps, un congrès de tordus évangélistes crée un cluster à Mulhouse, tandis que dans l’Oise l’infection importée par avion de Chine se mettait à flamber comme une trainée de poudre, pour se décider à réagir un tant soit peu. Fermeture des écoles, dans un premier temps, puis tout de suite après des bistrots…et au bout de deux jours, vu la progression géométrique de l’épidémie, confinement de la population dans la joyeuse impréparation du n’importe quoi organisé à la va comme je te pousse!
On nous dispense de masque, vu qu’on n’en a même pas pour les toubibs et les infirmiers de première ligne et on évite de tester les gens, vu que des tests on en possède très peu et qu’en plus ils sont made in France…très lents et pas sûrs du tout. Il aura fallu une déclaration du Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé expliquant l’absolue nécessité du port du masque, pour que notre petit ministre successeur de feu Mme. Lévy née Buzin, morte aux pluches parisiennes, se décide à commander un quart de milliards de ces équipements de protection. Nous les aurons…un peu tard mais nous les aurons…pareil pour les tests, nous les recevrons à la fin de l’épidémie: comme dit à peu près le jeune Véran « on testera les survivants »!
Ajoutons à cela les aspects économiques et financiers d’une affaire qui ressemble de plus en plus à l’écroulement total, celui dont on se relève un jour ou l’autre mais jamais indemne, nous obtenons alors le tableau le plus saisissant de notre fabuleuse impéritie. Macrouille qui nous balance des « quoi qu’il en coûte » à tire-larigot et l’autre grand dépendeur d’andouilles de ministre de l’économie qui fait les comptes et prend peur « bon, ok, restez à la maison, d’accord, mais allez tout de même bosser sans quoi on est foutu »! Comme qui dirait un hiatus, non ? La main droite qui se gratte le pétrus et la main gauche qui s’en lave les pognes!

Accablé des malheurs où le destin nous range, je vais les déplorer, comme disait ce vieux con de Don Diègue, bonne continuation à vous tous, autant que possible, dans notre beau pays vérolé des droits de l’homme et du virus!
A la semaine prochaine si Dieu nous prête vie…

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Divinité protectrice et tutélaire des peuplades de Casamance du sud

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.