Quand les manifestants tentent de pénétrer dans le local de campagne @ephilippe2020 alors que des personnes sont à l’intérieur, qu’une voiture a été détériorée...où va la démocratie ? Où est le respect des idées de chacun. Plainte sera déposée . #haltealaviolence pic.twitter.com/zMxWXr3HuU— Agnes Firmin Le Bodo (@agnesfirmin) 29 février 2020
Réagissant à la décision d’Edouard Philippe d’engager la responsabilité du gouvernement pour faire adopter sans vote le texte sur les retraites, 140 personnes selon la police, parties de l’hôtel de ville, avaient commencé à battre le pavé à la nuit tombée dans les rues du Havre.
Des manifestants ont tagué le local et jeté des pierres sur la vitrine qui a été en partie brisée, des poubelles ont été déversées et une voiture a été dégradée
Une plainte va être déposée pour « dégradations »
L’ex-chef de cabinet du Premier ministre, Mohamed Hamrouni qui a rejoint la campagne d’Edouard Philippe, a annoncé qu’il se rendait au commissariat pour « porter plainte pour dégradations ».
Plus aucun membre de la campagne d’Edouard Philippe n’était présent vers 20 h aux abords du local, où seuls des véhicules de police assuraient la sécurité.
Le Premier ministre se trouvait à Paris au moment des incidents au Havre. Il avait obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée sur le dossier de la réforme des retraites. Il est monté à la tribune de l’Assemblée vers 17 h 30 pour faire cette annonce surprise, afin de « mettre fin à cet épisode de non-débat » avec les oppositions.
Dans la soirée de samedi, quelques centaines de personnes opposées à la réforme des retraites se sont par ailleurs rassemblées dans le calme près de l’Assemblée nationale à Paris pour dire « non au 49-3 ». D’autres rassemblements, à Lille et Bordeaux, ont également eu lieu.
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