25 mars 2020

« Gros sous » et « Ego » sont dans un bateau qui coule, qu’est-ce qui reste ? … des morts évitables


Didier Raoult a eu un conflit avec Yves Lévy, PDG de l’Inserm et mari de la ministre de la santé Agnès Buzyn.

Conflit d’intérêts autour du coronavirus : Agnès Buzyn contre Didier Raoult.

Le conflit portait sur le statut des IHU (Institut hospitalo-universitaire). Didier Raoult l’a publiquement exprimé à plusieurs reprises et notamment dans un article du Canard qui soulignait « le conflit d’intérêts patent entre une décision ministérielle sur le statut des futurs IHU et la position similaire du PDG de l’Inserm ».


Yves Lévy est aussi engagé dans le lancement du laboratoire chinois dont serait peut être issu le virus qui frappe la planète.

Mais comment ne pas voir aussi le conflit d’intérêts avec la décision d’Agnès Buzyn qui au mois de janvier a classé la chloroquine, expérimentée par Didier Raoult, dans la catégorie des substances vénéneuses.

Lors de l’inauguration de l’unité de Didier Raoult datant du mois de mars 2018, celui-ci n’a pas reçu les honneurs qu’il méritait.

L’Inserm et le CNRS ont retiré leur label aux deux nouvelles unités de l’IHU de Marseille au mois de janvier 2018.

Cela paraît absurde mais pas tant que cela puisque la même année Yves Lévy orientait les recherches sur la Bioéthique. La bioéthique et la fameuse méthode CRISPR ont été examinées en mission d’information de la conférence des présidents sur la révision de la loi relative à la bioéthique le mardi 23 octobre 2018.

Ce que nous pouvons observer c’est que la ministre Buzyn et son mari ont privilégié les technologies permettant de modifier, réduire ou augmenter de façon ciblée l’expression d’un ou plusieurs gènes.

Le conflit peut se résumer ainsi :
  • Soit on travaille sur des technologies concrètes et anciennes dans l’unité de Didier Raoult et cela ne coûte pas cher
  • Soit on dirige la recherche coûteuse et incertaine vers ce fameux CRISPR.
Le CRISPR permet selon François Hirsch, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) de corriger les déficits génétiques; armer des cellules contre les maladies, dont le cancer et le sida ; éradiquer les animaux « nuisibles », tels que les moustiques responsables de maladies infectieuses en Afrique ou dans les pays du Sud ; modifier les animaux d’élevage ; modifier les micro-organismes et modifier les plantes.

Mais, ce qui est dérangeant c’est que l’INSERM s’ouvre à une collégialité avec des laboratoires étranger comme le MIT de Harvard de George Church et Feng Zhang.

Ces deux scientifiques sont pointés du doigt pour eugénisme après avoir réussi à diminuer de manière considérable les coûts de séquençage du génome, rendant crédible la perspective de fournir une réponse à toute personne désireuse de connaître ses prédispositions à certaines maladies et pourquoi pas le paludisme en Afrique pour contrer la chloroquine de Raoult.

L’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Didier Raoult est « le plus grand investissement d’État jamais acquis pour un projet de recherche ».

Comment ne pas voir que l’association de Buzyn et Lévy voulait torpiller le travail du professeur Raoult.

Le jour de l’inauguration de l’Institut hospitalo-universitaire, Agnès Buzyn pour la santé ou Frédérique Vidal pour l’enseignement supérieur et la recherche, étaient les grandes absentes.

Voilà la situation, c’est un scandale basé sur un conflit d’intérêt et pendant ce temps des gens meurent ou vont mourir.

The Storm is coming.

NB : INSERM – Yves Lévy a été remplacé par Gilles Bloch en janvier 2019. 
Complément du Saker Francophone :  Sanofi Maroc sort de son silence et apporte les précisions nécessaires après la publication d'un article sur RFI, repris par des médias au Maroc, dans lequel il est mentionné que "le stock de Nivaquine acheté par l’état marocain était destiné vers l’Afrique subsaharienne".

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